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COLEGIO EL SALVADOR LEYENDA DEL HOMBRE PEZ DE LIÉRGANES La Légende de l’Homme poisson de Liérganes. Texto dramatizado en tres actos

Leyenda hombre pez

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COLEGIO EL SALVADOR

LEYENDA DEL HOMBRE PEZ DE LIÉRGANES

La Légende de l’Homme poisson de Liérganes.

Texto dramatizado en tres actos

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Autores

Acto 1º

Alberto de la Puente Herrero (1ºA)

Marco Susilla González (1ºA)

Jorge Álvarez Cano (1ºA)

Acto 2º

Ana Martín Crespo (2ºA)

Andrea Puente Aguilera (2ºA)

Daniel Gutiérrez Coterillo (2ºA)

Acto 3º

Cristina A. Hervella Baturone (1ºB)

Laura Díaz Herrera (1ºB)

Esther Ilincheta Gutiérrez (1ºB)

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Acto IEscena Primera

(María de Casar, rodeada de sus cuatro hijos, ante el féretro de su esposo)

Maria de Casar, entourée de ses quatre fils, devant le cercueil de son époux.

María de Casar.- ¡Oh, Dios mío! ¿Cómo voy a cuidar yo sola de nuestros hijos ahora que no estás?

María de Casar (Dirigiéndose a su hijo Francisco).- Tu padre ha muerto y he decidido mandarte a Bilbao para que allí te hagas un porvenir. Serás carpintero, hijo mío.

MARIA DE CASAR : Oh, mon Dieu! Comment vais-je pouvoir m’occuper de nos enfants maintenant que tu n’es plus là ? (s’adressant à son fils ainé Francisco) Ton père est mort et j’ai décidé de t’envoyer à Bilbao pour que là-bas, tu puisses avoir un avenir. Tu seras charpentier, mon fils.

Francisco.- Así será, madre. Le mandaré dinero para que usted pueda mantener la casa.

FRANCISCO : Qu’il en soit ainsi, mère. Je vous enverrai de l’argent pour que vous puissiez entretenir la maison.

Escena Segunda

(Aparece Francisco acompañado de dos amigos junto a la ría de Bilbao)

Apparait Francisco, accompagné de deux amis, longeant la rivière de la ville de Bilbao

Amigo 1.- Podríamos ir esta noche a la hoguera de San Juan1.

AMI 1 : On pourrait aller à la fête de San Juan ce soir.

Amigo 2.- A mí no me apetece mucho.

AMI 2: Ça ne me tente pas trop.

Francisco.- Démonos un chapuzón en la ría, y después lo decidimos.

FRANCISCO : On se fait un plongeon dans la rivière et on voit après ce qu’on fait.

(Se zambullen en la ría).

Et ils plongent dans la rivière

1 En Espagne, la Saint-Jean, la nuit du 23 juin, célèbre le solstice d’été avec des feux de joie notamment sur les plages.

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Francisco.- ¿Por qué no nos dejamos llevar por la corriente?

FRANCISCO : Pourquoi pas se laisser porter par le courant?

Amigo 1.- Yo no, no se me da muy bien nadar.

AMI 1 : Sans façon, je ne sais pas très bien nager

Amigo 2.- A mí tampoco. Yo prefiero quedarme aquí, donde hago pie.

AMI 2 : Moi non plus. Je préfère rester ici, là où j’ai pied.

Francisco.- Pues yo me voy a dejar llevar por la corriente, y después regresaré nadando. Esperadme, que no tardaré mucho.

FRANCISCO : D’accord, moi je vais me laisser porter par le courant et je reviendrai ici en nageant. Attendez-moi, je n’en ai pas pour longtemps.

Escena Tercera

(Los dos amigos están a la orilla de la ría. Nerviosos. Anocheciendo)

Les deux amis sont au bord de la rivière. Nerveux. À la tombé de la nuit.

Amigo 1.- Ya llevamos esperándolo mucho tiempo. Algo ha sucedido.

AMI 1 : Ça fait un moment qu’on l’attend maintenant. Il a dû lui arriver quelque chose.

Amigo 2.- ¡Pobre Francisco!, seguro que se ha ahogado

AMI 2 : Pauvre Francisco! Il a dû se noyer.

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Acto IIEscena Primera

(Bahía de Cádiz. Pescadores faenando. Un ser extraño emerge)

Sur les baies de Cadiz, tout au sud de l’Espagne, des pêcheurs aperçoivent un être étrange émerger de l’eau.

Pescador 1.- ¿Has visto eso?

PÊCHEUR 1 : T’as vu ça?

Pescador 2.- Sí, ¿qué será?

PÊCHEUR 2 : Oui, c’est quoi?

Pescador 1.- ¿Dónde se ha metido?

PÊCHEUR 1 : Où est-ce qu’il est passé ?

Pescador 2.- ¡Ha desaparecido!

PÊCHEUR 2 : Il a disparu!

(El ser extraño aparece y desaparece rápidamente)

Un être étrange apparait et disparait rapidement.

Pescador 1.- ¡Mira, ahí está otra vez!

PÊCHEUR 1 : Regarde là-bas, encore!

Pescador 2.- Vamos a ver si lo podemos atrapar. Cébalo con trozos de pan, que yo lanzo la red.

PÊCHEUR 2 : On va voir si on peut l’attraper. Tu vas l’attirer avec des bouts de pain et moi je jetterai le filet.

(El ser extraño queda atrapado en la red)

L’être étrange se fait piéger dans le filet

Pescador 2.- ¡Ya lo tenemos! ¡Tira fuerte!

PÊCHEUR 2 : On le tient! Tire fort!

(Sobre la borda. Una figura extraña con una cinta de escamas que le recorre el pecho y la espalda)

Une figure étrange apparait avec une bande d’écaille recouvrant le torse et le dos.

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Pescador 1.- ¡Dios Santo, qué extraño! ¡Parece humano!

PÊCHEUR 1 : Bon sang! Comme c’est bizarre! Il paraît humain!

Pescador 2.- Llevémoslo al convento, seguro que los hermanos sabrán de qué se trata.

PÊCHEUR 2 : Amenons-le au couvent, je suis sûr que les frères sauront de quoi il s’agit !

Escena Segunda

(En el convento de San Francisco)

Au couvent de San Francisco.

Fraile 1.- ¡Espíritus malignos, salid de este cuerpo!

FRÈRE 1 : Esprit mauvais, sort de ce corps!

Fraile 2.- ¿Quién eres? ¿De dónde vienes?

FRÈRE 2: Qui es-tu? D’où viens-tu?

Fraile 1.- ¿Qué haces aquí? ¿Me entiendes? ¡Contesta!

FRÈRE 1: Que fais-tu ici? Tu me comprends? Réponds !

Hombre-pez.- ¡Liérganes! ¡Liérganes!

L’HOMME POISSON : Lierganes! Lierganes!

Mozo montañés (asombrado).- ¡Es el nombre de un pueblo de mi tierra!

JEUNE HOMME DU NORD (stupéfié) : C’est le nom d’un village de ma province.

Fray Domingo de la Cantolla.- Cierto. Es una aldea de Cantabria, cercana a Santander

FRÈRE DOMINGO DE LA CANTOLLA : Oui, c’est un petit village de la Cantabrie, près de Santander.

Fray Juan Rosendo.- Pues hacia allí nos encaminaremos.

FRAY JUAN ROSENDO: Alors, allons là-bas pour en savoir plus!

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Acto IIIEscena Primera

(Viéndose el monte de la Dehesa al fondo y un cartel que pone “1/4 de legua a Liérganes”)

En voyant au loin la montagne de la Dehesa et le panneau indiquant à ¼ de lieu de Liérganes

Fray Juan Rosendo.- Venga, muchacho, ve tú por delante, que yo te sigo.

FRAY JUAN ROSENDO : Allons, mon garçon, ouvre la marche que je te suive.

(Frente a la casa de María de Casar)

Ils arrivèrent devant la maison de Maria de Casar

María de Casar (emocionada, abrazando a su hijo).- ¡Francisco, hijo mío! ¡Gracias a Dios! ¡Estás vivo!

MARIA DE CASAR (émue et embrassant son fils): Francisco, mon fils! Dieu merci ! Tu es en vie !

Fray Juan Rosendo.- ¿Es su hijo? Lo encontramos en la bahía de Cádiz. Como usted ve, se encuentra en unas condiciones extrañas.

FRAY JUAN ROSENDO: C’est votre fils? Nous l’avons rencontré sur les baies de Cadiz. Comme vous le voyez, il se trouve dans un état étrange.

María de Casar.- Muchas gracias por traerlo de nuevo a casa. Lo cuidaremos.

MARIA DE CASAR: Je vous remercie de l’avoir ramené à la maison ! Nous prendrons soin de lui.

Escena Segunda

(María de Casar, Francisco y sus hermanos dentro de la casa. Todos están alegres. Francisco no muestra ningún sentimiento)

María de Casar et les frères de Francisco sont heureux d’être de nouveau tous réunis à la maison mais Francisco reste impassible.

Hermano 1.- ¡Francisco!

FRÈRE 1: Francisco!

Hermano 2.- ¡Has vuelto, hermano!

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FRÈRE 2: Tu es revenu!

Hermano 3.- Te habíamos dado por muerto.

FRÈRE 3: On te croyait mort!

Escena Tercera

(En el pueblo. Francisco anda por la calle descalzo, sin rumbo fijo)

Francisco hère, pieds nus, dans les rues du village.

Vecino 1.- Francisco, ponte unas alpargatas. Te vas a hacer daño.

VILLAGEOIS : Francisco, met toi des espadrilles aux pieds, tu vas te faire mal!

(Francisco no responde)

Francisco ne répond pas.

María de Casar.- Hijo, ve a la tienda y tráeme un trozo de queso de nata.

MARIA DE CASAR : Mon fils, va à l’épicerie et ramène moi un morceau de fromage.

(No contesta. Francisco se dispone a cumplir el encargo)

Sans dire un mot, Francisco s’en va faire la course.

Francisco (hablando para sí).- ¡Tabaco!

FRANCISCO (en parlant à lui-même): Tabac!

Vecino 2.- ¿Quieres fumar?

VILLAGEOIS 2 : Tu veux fumer?

Francisco (hablando para sí).- ¡Pan!

FRANCISCO (en parlant à lui-même): Pain!

Vecino 3.- ¿Tienes hambre?

VILLAGEOIS 3 : Tu as faim?

Francisco (hablando para sí).- ¡Vino!

FRANCISCO (en parlant à lui-même): Vin!

Vecino 4.- ¿Tienes sed?

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VILLAGEOIS 4 : Tu as soif?

Vecino 5 (moviendo la cabeza).- Este muchacho debe de estar loco.

VILLAGEOIS 5 (en secouant la tête): Ce garçon a dû perdre la tête.

Escena Cuarta

(Han pasado nueve años. En casa de la familia)

Il c’est passé neuf ans depuis.

À la maison de Maria de Casar.

María de Casar.- Chicos, ¿dónde está vuestro hermano Francisco?

MARIA DE CASAR: Les garçons, où est votre frère Francisco ?

Hermano 1.- Se fue a la playa a primera hora de la mañana.

FRÈRE : Il est s’en allé à la plage à la première heure ce matin.

María de Casar.- Vamos, hijos, id a buscarlo que ya se está haciendo tarde.

MARIA DE CASAR: Allons le chercher mes enfants car il commence à se faire tard !

(Los hermanos salen. La madre trajina. Vuelven los hermanos cabizbajos)

Les frères sortent. Pendant ce temps, la mère fait des va-et-vient. Les frères reviennent la tête basse.

Hermano 1.- Madre, no logramos encontrarlo. Nadie sabe nada de él.

FRÈRE 1 : Mère, nous n’avons pas réussit à le retrouver. Personne ne sait où il peut être.

Hermano 2.- ¡Parece como si hubiera desaparecido de nuevo!

FRÈRE 2 : C’est comme s’il avait encore disparu!

María de Casar (sollozando).- ¡Era de esperar...!

María de Casar (éclata en sanglot) : Il fallait s’y attendre…!