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MINISTERIO DE A8RICULTURA
y 8ANADERIA
DIRECCION DE PLANIFICACION
ECUADOR
O. R. S. T. O. M.
O"ICE DE LA RECHERCHE leIENTIF,QUE
ET TECHNIQUE OUTRE - MER
FRANCIA
TIPOS DE lfTILIZi\CION DEL SUELO DE LOS
ANDES ECUATORIANOS
REG ION A LI Z -A CIO N
Q UITO- ECUADOR
M.A.G. O.R.S.T.O.M.
TIPOS DE UTILIZACION DEL SUELO .DE LOS
ANDES ECUATORIANOS
P.GONDARD
Quito,Septiembre ~975
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TIPOS DE UTILIZACION DEL SUELO DE LOS
ANDES ECUATORIANOS.'
Aunque no se trate sino de una primeravision , resultado de un amplio recorridode la Sierra nos parece importante hacerciertas observaciones cortas, como unesquema deI trabajo que debe seguirs~.
Sabemos que un sistema montaftoso el factor fundamental de cambio de la utilizaciôn son las variaciones deI clima, queinfluyen sobre las zonas de vida y queson determinadas en gran pàrte por lasvariaciones de altitud. Asi para determinar el ârea de estudio, hernes esçogidodos curvas de nivel caracteristicas correspondientes a una divisiôn aceptabieentre el "tipo sierra" y el "tipo costa"u "Oriente" cota de 900 mts en la vertiente occidental, cota de 1.200 mts enla vertiente oriental donde el cambio seproduce mas alto.
Al interior de la franja delimitada, hemoscircunscripto las zonas con una notableocupaciôn; son de tres tipos fundamentales :
1.- los valles de penetraciôn
2.- las zonas, de utilizaciôn de lasvertientes occidentales u orientales
3.- las zonas ocupadas en el interiormismo de la sierra.
Las zonas sin explotaciôn son asi excluidas deI estudio, y las constituyenel Pâramo y una gran parte de las vertientes exteriores de las Cordilleras;el mapa muestra su gran extension (aprox.50%) •
1. LOS VALLES DE PENETRACION
Corresponden a una intrusiôn deI climatropical 0 subtropical al interior dela zona templada.
TYPES D'UTILISATION DU SOL DES ANDES
EQUATORIENNES
Bien qu'il ne s'agisse que d'une premièrevision résultat d'un ample parcours de laSierra équatorienne, il nous semble important de faire quelques brèves remarquescomme un schéma du travail à poursuivre.
On sait que dans un syst~me montagneux lefacteur fondamental de changement de l'utilisation du sol sont les variations duclimat qui influent sur les zones de vieet qui sont déterminées en grande partiepar les variations d'altitude. Ainsi, poudéterminer l'aire d'étude, nous avons chosi 2 courbes de niveau caractéristiques,correspondant à une division acceptableentre le "type sierra" et le "type costa"ou "Oriente", cote d,"! 900 m sur le versanoccidental,cote de 1.200 m sur le versantoriental, oÙ le changement se produit pluhaut.
A l'intérieur de la frange dé+imitée nousavons circonscrit les zones avec une notable occupation; elles sont de trois typesfondamentaux :
1.- les vallées de pénétration
2.- les zones d'ùtilisation des versantsoccidentaux ou orientaux
3.- les zones occupées à l'intérieur mêmede la Sierra.
Les zones sans exploitation sont ainsi exclues de l'étude. Ce sont le Paramo et ungrande partie des versants extérieurs desCordillères. La carte montre leur grandeextension qui arrive aux environs de 50%.
1. LES VALLEES DE PENETRATION
Elles correspondent à une intrusion duclimat tropical ou subtropical à l'intérieur de la zone tempérée.
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1.1. Los valles deI Chota al Noroeste, 0 los de Catamayo al Suroeste son los mas caracteristicos,los mas secos y los mâs calientes.A este grupo podemos aftadir losvalles de Guallabamba y de StaIsabel. Cuando hay una posibilidadl~e riego, el suelo es intensa.menteutilizado con plantaciones de caftade azûcar (Ingenios de Tababuela yMonterrey) 0 en las partes mas bajas,con sembrîos de arroz (Macara). Sinriego, la sequîa impide toda explotaciôn intensa, es la diferencia esencial que distingue a los vallesde penetraciôn de la vertiente oriental.
1.2. Los valles deI Paute y deIPastaza, mâs hûmedos, tienen caracterlsticas menos acentuadas y latransiciôn entre los climas es progresiva. Se cultiva igualmente lacafta de azûcar hasta Gualaceo porejemplo, pero "el ambiente" es elde la Sierra. Aqui la cafta esta cerca de su limite ecolôgico y el tiempoque transcurre entre dos zafras, disminuye mucho su interés agrîcola,aunque la producciôn de alcohol dejaun ingreso notable. Talvez una intensificaciôn de los frutales ya existentes en Paute y Patate seria masadecuado.
II. LAS ZONAS DE USO DE LAS VERT lENTESOCCIDENTALES U ORIENTALES
Hacen la transiciôn entre los tipostemplados y tropicales. Aproximadamente se pueden distinguir los tiposorientales, occidentales y noroccidentales dentro de numerosos territoriosdesocupados.
2.1. En el tipo oriental, dominanlos pastizales casi exclusivamentede otras formas de utilizaciôn (porejemplo arriba de Zamora). Sin embargoel desmonte da la oportunidad de hacercarbôn de madera, 0 de vender la madera,cuando los Centros de Consumo no estanmuy alejados (El Playôn, al Norte).
2.2. El tipo occidental correspondea las zonas ocupadas mas antiguamente
·a 10 largo de los ejes de comunicaciônentre sierra y costa, al pie de una
1.1. Les vallées du Chota au Nord-Ouest oudu Catamayo au sud-ouest sont les plus caractéristiques, les plus sèches et lesplus chaudes. A ce groupe on peut ajouterles vallées du Guallabamba et de Sta IsabelQuand il y a une possibilité d~irrigation,
le sol est tr~s intensément utilisé avecdes plantations de canne à sucre (Sucreriede Tababuela et Monterrey) ou dans les parties plus basses, des rizières (Macara).Sans irrigation, la sécheresse empêche toutexploitation intense; c'est la différenceessentielle qui distingue les vallées depénétration du versant oriental.
1.2. Les vallées du Paute et du Pastaza,plus humides ont des caractéristiques moinsaccentuées et la transition entre les climats est progressive. On cultive égalementla canne à sucre, jusqu'~ Gualaceo parexemple, mais "el ambiente" reste celui dela Sierra. La canne est ici près de sa limite écologique et le temps qui s'écoule entr2 récoltes lui enlève beaucoup de son intérêt agricole bien que la production d'alcool laisse un revenu notable. Peut-êtrequ'une intensification des vergers déjàexistantes à Paute ou à Patate serait plusadequate.
II. LES ZONES D'UTILISATION DES VERSANTSOCCIDENTAUX OU ORIENTAUX
Elles font la transition entre les typestempérées et tropicaux. Grossièrement, onpeut distinguer les types orientaux, occidentaux et nord-occidentaux, insérés aumilieu de nombreux territoires restant inoccupés.
2.1. Dans le type oriental dominant les pâtrages quasi exclusivement de toute. autre fome d'utilisation (au-dessus de Zamora, ausud, par exemple). Cependant le défrichemendonne l'occasion de faire du charbon de boiou de vendre le bois quand les centres deconsommation ne sont pas très éloignés(El Playôn au nord).
2.2. Le type occidental correspond auxzones les plus anciennement occupées le Ion,des axes de communication entre Sierra etCote; au pied d'une frange haute ou dominen
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franja alta donde dominan los pastizales naturales, comienzan las plantaciones de citricos, (Bajo Bolivar,Sto Domingo, Alluriquin, Bajo Pallatanga); de cana (El Corazôn); de caféy de pinas (Zaruma y Pinas) •.si sep.xcluye el café de Zaruma que encontraba su mejor mercado en la exportaciôntodos los otros productos asegurabanuna fuerte corriente de intercambio(frutas-alcohol) con el Callejôninterandino donde se hallaba la mayorparte de la poblaciôn deI pais.
2.3. Una observaciôn râpida deI mapamuestra que esta zona de transiciôn es mucho mâs desarrollada en el nor-oeste queen el sur, a causa ,de una gran diferenciaen la pendiente general de la vertiente.Esto tiene interés en una perspectiva deplanificaciôn , estos espacios podrîanintegrarse a la producciôn côn poco esfuerzoo Si ya las nuevas areas de colonizaciônde Sto Domingo de los Colorados y de SanMiguel de los Bancos, tienden a unirse, mâsal norte aUn quedan grandes extensionesvacias. La primera utilizaciôn es a basede ganaderia extensiva, unicamente si seconstruyen vîas de comunicaciôn indi~pen
sables se podrâ pensar en la intensificaciôn de la ganaderia 0 en el desarrollode diferentes plantaciones.
III. LAS ZONAS OCUPADAS EN EL INTERIOR MISMODE LA SIERRA.
Algunos rasgos muy generales permiten reagrupar el conjunto de âreas. de ocupaciônen el interior de la Sierra : fundamentalmente un mismo clima, templado de altitud;las mismas dificultades topogrâficas ylas mismas estructuras agrarias.
No es falta de diferencia en el detalle.La triple influencia de los suelos, de losmatices climâticos y de la historia hanformado conjuntos homogéneos bien individualizados, Loja - Cuenca ~ Saraguro Riobamba - Ambato - Latacunga - Quito cayambe - Tulcân. Cada una de estas ciudades evoca un ambiente muy particular.
Procederemos pues râpidamente, a mirar cadauna de estas "regiones" deI sur hacia elnorte.
A-les paturages naturels commencent lesplantations de citriques (Bajo, Bolivar,Sto Domingo, Alluriquin, Bajo Pallatunga)de canne (El Corazôn) de café et d'ananas(Zaruma et Pinas). Si l'on excepte le caféde Zaruma qui trouvait son plu~ grand débouché dans l'exportation, tous les autresproduits assuraient un fort courant d'échange (f!'uits-alcool) avec le Couloir Interandin où vivaient la majeure partie de lapopulation du pays.
2.3. Une rapide observation de la cartemontre que cette zone de transition estbeaucoup plus développée au nord-ouestqu'au sud à cause d'une forte différencedans la pente générale du versant. Celan'est pas sans intérêt dans une perspective de planification. Ce sont des espacesqui pourraient être intégrés à la production avec peu d'efforts. Si déjà les nouvelles aires de colonisation de Sto Domingo de los Çolorados et de San Miguel de losBancos tendent à s'unir, plus au nord degrandes extensions restent encore vides.La première utilisation est à base de l'élevage extensif; c'est seulement si l'onconstruit les voies de communicationindispensables que l'on pourra penser àl'intensification de l'élevage ou audéveloppement de différentes plantations.
III. LES ZONES OCCUPEES A L'INTERIEUR MEMEDE LA SIERRA. .
Quelques traits fort généraux permettent deregreuper l'ensemble des aires d'occupationà l'intérieur de la Sierra; fondamentalement un m~me climat tempéré d'altitude, lesm~es contraintes topographiques et les~ t .memes struc ures agra~res.
Ce n'est pas faute de différence dans ledétail. La triple influence des sols, desnuances climatiques et de Ilhistoire ontformé des enpembles homog~nes bien individualisés, Loja - Saraguro - Cuenca Riobamba - Ambato - Latacunga - Quito Cayambe - Tulcân, chacune de ces villesévoque un environnement tr~s particulier.
Nous procèderons donc assez rapidement,passant en revue chacune de ces "régions"du sud vers le nord.
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LDJA3.1. En esta reglon, el aspecto esencial de la utilizaciôn deI suelo reside en su dispersiôn y en su poca intensidad.
- Las zonas de Gonzanama, Carriamanga,Cdtacocha y Celica, presentan el aspecto de pequenas parcelas de maîz, rodeadas de vastos espacios naturales.. Losgrandes dominios mantienen hatosde bovinos en libertad, que se los reagrupandurante los rodeos anuales para contary marcar el ganado. El relieve es muyfragmentado, la poblaciôn dispersa, lasinfraestructuras costosas; el c~njunto
estâ caracterizado por sus limitacionestopogrâficas y climâticas.La sequîa, quese debe relacionar con la proximidad deIdesierto norte deI Perû, ha provocadoun violento éxodo rural.
- De este oscuro cuadro se desprendenlos estrechos valles de los alrededoresde Loja mâs hûmedos, donde alternan maîzy pasti~ales. Vilcabamba merece una menciôn especial puesto que al maîz se aftadeun poco de cafta de azGcar, de tabaco y deyuca, pero su poca extensiôn y su aislamiento, le resta mucha significaciôn.
3.2. Inmediatamente al Norte, Saraguro,Nab6n. La densidad de poblaciôn es alta;de 10 cual resulta una fuerte ocupaciôndeI suelo y una gran fragrnentaciôn dela propriedad. Se trata de un conjuntotradicionalmente cerealîcola (trigo-cebada). La ganaderîa ~e nivel ûnicamentefamiliar, alterna el uso de los desmontesbajo el pâramo y el deI barbecho. Enefecto se debe seftalar la ausencia totalde alfalfa que es muy adoptada en otrosgrupos indîgenas.
Una intensa erosiôn ha esterelizado lamayorîa de las tierras entre Ona y elvalle de Sta Isabel, este proceso tiendea extendeerse y hace mâs palpable à necesidad de una reforestaciôn juiciosa. Elriego muy poco desarrollado es indispensable, su expansiôn permitirîa una buenadiversificaciôn de cultivos.
3.3. La zona de Cuenca, presenta un contraste marcado entre el valle de Cumbe,esencialmente dedicado a la ganaderîalechera, y el resto de la provincia deAzuay donde domina grandemente el maîz.Se debe seftalar que la diferencia entreestos dos tipos de cultivo correspondea una diferencia de estructuras de lospredios rûsticos: en un caso se trata
LDJA3.1. L'aspect essentiel de l'utilisationdu sol dans cette région réside dans sadispersion et sa faible intensité.
- Les zones de Gonzanama, Carriamanga,Catacocha et Celica présentent l'aspectde petits damiers de mais entourés devastes espaces naturels. Les grands domaines supportent des troupeaux de bovins enliberté que l'on rassemble lors des rodéosannuels pour compter et marquer le bétail.Le relief est très fragmenté, la populationdispersée, les infrastructures coûteuses
. l'ensemble est caractérisé par ses limitations topographiques et climatiques. Lasécheresse qu'il faut mettre en relationavec la proximité du désert nord du Péroua provoqué un très violent exode rural.
- De ce sombre tableau se dégagent les étroi·tes vallées des environs de Loja plus humides où alternent maïs et pâturages.Vilcabamba mérite une mention spéciale puisque au maïs se joint un peu de canne à sucre et de tabac, et de manioc. Mais safaible extension et son isolement lui ôtebeaucoup de signification.
3.2., Immédiatement au nord, Saraguro, NabônLa densité de population y est forte; ilen résulte une forte occupation du sol etun grand fractionnement de la propriété.Il s'agit d'un ensemble traditionnellementcéœBlier (blé-orge). L'élevage de niveauuniquement familial alterne l'utilisationdes défrichements sous le paramo et dejachères culturales. Il faut en effet remarquer l'absence totale de luzerne qui estpourtant largement adoptée par d'autresgroupes indiens.
Une très intense érosion a stérilisé laplupart des terres entre Ona et la valléede Sta Isabel; elle tend à s'étendre etrend plus pressante la nécessité d'unereforestation judicieuse. L'irrigationtrès peu développée est indispensable! Sonextension permettrait une bonne diversification culturale •.
3.3. La zone de Cuenca présente un contrastemarqué entre la vallée de Cumbe essentiellement consacrée à l'élevage laitier et lereste de la province d'Azuay où domine trèslargement le mals. Il faut souligner que l'opposition entre ces deux types culturauxcorrespond à une différence de structuresfoncières; dans un cas il s'agit de propriétés assez grandes pour cette région autour
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de propiedades bastante grandes en estaregién~ alrededor de 100 ha~ en el otrocaso de un minifundismo caracterizado.
A una escala mâs grande~ se observariaque 10 que es notorio para Cumbe en donde el valle es mâs amplio hasta llegara constituir un tipo particular~ se reprodu~e en las estrechas orillas de los riosTomebamba y Burgay: las haciendas se agrupan ahî~ mientras que los campesinos estânacantonados en las vertientes~ muy a menudoer'osionadas. Bajo el pâramo ~ en las zonasdesmontadas arriba deI piso deI maîz~ elcultivo de la papa alterna con los pastizales.
3.4. Cafiar - Alausi : Constituyen dos polosde cereales~ donde las grandes propiedadesdominan~ a pesar de la presencia de numero-sos campesinos.' Las haciendas se situan amenudo arriba de las zonas de fuerte poblamento indîgena (Canar-Ingapirca) y asocian alos campos de trigo ocebada inmensas parcelasde papas. Es aqui igualmente donde se encuentran plantaciones de guanto. Al contrario~
hacia Sibambe~ las pequefias parcelas de cereales alternan con las de lente jas y arvejas.
Entre Alausîy Cafiar~ hacia Yoy,agshi~,zona pocoocupada ~ mâs humeda donde domina la ganader1a,~
tiende a extenderse por desmonte deI matorral;Desgraciadamente los trabajos con tractor ignoran 0 tratan de suprimir las terrazas asîdescubiertas y testigos de la antigua ocupaciéndeI suelo. Estas terrazas son siempre utilizadas en los asentamientos îndigenas de los alrededores y constituyen un admirable frenopara la erosién de fuertes pendientes.
3.5.: El conjunto Guaranda - Chillanes~ otrazona mixta~ podrîa emparent~rse con las âreasde transicién entre Sierra y Costa al sur deChillanes~ pero, el clima y los cultivos permanecen como los de la zona templada. El minifundismo se encuentra por todo lado y asocia :al ma1z, las habas~ la cebada 0 el trigo, seglin el nivel de altura.
3.5.Guamote, Cajabamba, Riobamba, Guano.
- La zona de Guamote que seprolonga haciaCebedas, Cajabamba, recuerda mucho a la deAlausî por la predominancia de cereales y suestructura agraria. La diferencia esencialreside en la presencia de una muy numerosapoblacién indîgena que vive, mejor dicho sobrevive de los recursos que les proporcionanlas parcelas de cebada y habas conquistadasen el Pâramo.
de 100 ha, dans l'autre de minifundisme caractérisé.
A plus grande échelle on remarqueraitque ce qui est notoire pour Cumbe oùla vallée est ample jusqu'à constituerun type particulier, se reproduit surles berges étroites des fleuves Tomebamba et Burgay; las haciendas s'y regroupent tandis que les petits paysanssont cantonnés sur les versants trèssouvent érodés. Sous le Pâramo, dansles zones défrichées au-dessus del'étage du ma~s, la culture de lapomme de terre alterne avec les pâturages.
3.4. Cafiar - Alausî : Constituent deuxpôles céréaliers, où dominent largement la grande propriété malgré laprésence de nombreux paysans. Les haciendas se situent le plus souvent audessus des zones de fort peuplementindigène (Canar-Ingapirca) et associemaux champs de blé ou d'orge d'immensesparcelles de pomme de terre! C'estégalement là que l'on trouve des plantations de guanto. Vers Sibambe aucontraire les petites parcelles decér.éales alternent avec celles delentilles et petits pois. Entre Alausîet Cafiar~ vers Joyagshi~ une zone peuoccupée plus humide où domine l'élevage tend à s'étendre par défrichementdu matorral. Malheureusement~ les labours au tracteur ignorent ou mêmecherchent à supprimer les terrassesainsi mises à jour et témoins de l'ancienne occupation du sol. Ces terrasses sont toujours utilisées sur lesfinages indiens des environs et constituent un frein admirable à l'érosiondes fortes pentes.
3.5. L'ensemble Guaranda - Chillanes,autre zone mixte pourrait s'apparenteraux aires de transition entre Sierraet Costa~ au sud de Chillanes, maisle climat et les cultures restent dela zone tempérée. Le minifundisme estpartout pr.ésent et associé au ma2s, 15fèves, l'orge ou le blé, suivant leniveau d'altitude.
3.5. Guamote, Cajabamba, Riobamba,Guanc
La zone de Guamote qui se prolonge versCebedas et Cajabamba rappelle beaucoup celle d'Alausî par la prédominan-ce céréalière et sa structure agraire.
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- La zona de Chambo al sur-este deRiobamba, es diferente, ahî se cultivan muchas legumbres : zanahorias,remolachas, coles, lechugas exportadas por Riobamba hacia Guayaquil.Mâs que un clima excepcional, laconstrucciôn deI ferrocarril,.lapresencia de numerosa mano de obray la continuaciôn de una tradiciônpueden explicar esta especializaciôn.
- Al norte de Riobamba, existe unazona muy seca entrecortada solamen-te por el valle de Guano (alfalfa maîz) y algunos pantanos. En.otraspartes predomina la asociaciôn maîz chocho. El control de las aguas esel problema esencial : un drenajeeficaz permitirîa una intensa utilizaciôn de los pantanos al sur-este deGuano, subocupados actualmente porun césped muy corto poco ûtil parala ganaderîa y por totoras recogidaspara la fabricaciôn de esteras. Unbuen riego garantizarîa una producciôn regular, ahi donde la cosechanunca estâ asegurada.
Bajo el pâramo, en los 11mites deTungurahua, las haciendas cultivanla papa y la cebada y practican unaganaderia extensiva.
3.7. Quero - Ambato
- Para no subdividir al extremo, a laescala de este estudio, hemos agrupado en el tipo ~uero las zonas caracterizadas por la asociaciôn cebeda,patatas, habas, bajo el pâramo, y porel dominio deI maîz mâs abajo, encambio que el tipo Ambato secaracteriza por los huertos frutîcolas yhortîcolas.
- Ambato, la ciudad de las flores yde las frutas, lleva bien este nombre,pero se deben mencionar las partesâridas casi abandonadas 0 con bosquede eucaliptos que c~ren una superficie importante. En cuento a losfrutales, si bien su producciôn esla mâs importante de la capital,suestado deja mucho que desear. Losârboles no estân bien cuidados y lasfrutas no tienen el buen aspecto queel consumidor busca. Lacomercializaciôn deberîa ser mâs tecnificada. Laconstituciôn, con la ayuda deI MAG deuna cooperativa para la creaciôn deun frigorifico, es tin ejemplo denumerosas iniciativas de organiza-ciôn que habrîa' que prômover para desarrollar la fruticultura, ya fuertemen-te implantada. Talvez hay aquî en estas zonas que ya tienen una orientaciôn y una prâctiva de cultivo marcada, una base sôlida para enfocar lacreaciôn de complejos agro-industria1.:'')8.
La différence essentielle réside dans laprésence d'une très nombreuse populationindigène vivant, ou mieux, survivant desmaigres ressources que leur donnent desparcelles d'orge et de fève conquises surle Paramo.
- Différente est la zone de Chambô au sudest de Riobamba où l'on cultive beaucoup delégumes: carottes, betteraves, choux,salades, exportés par Riobamba vers GuayaquilPlus qu'un climat exceptionnel la construction du chemin de fer, la présence d'une nombreuse main d'oeuvre, et la continuité d'une tradition peuvent expliquer cette spécialisation.
- Au nord de Riobamba, existe une zone trèssèche entrecoupée seulement par la valleede Guano (luzerne-mais) et quelques marécages. Partout ailleurs prédomine l'association mals-lupin. La maitrise de l'eau estle problème essentiel : un drainage efficace permettrait une intense utilisation desmarécages au sud-est de Guano sous-occupésactuellement par un gazon naturel très raspeu utile pour l'élevage et par des joncscueillis pour la confection des nattes.Une bonne irrigation garantirait une production régulière, là où la récolte n'est jamais assu~ée. Sous le Paramo, aux limites duTungurahua, les haciendas cultivent pommede 'terre et l'orge et pratiquent un élevageextensif.
3~7. Quero - Ambato
- Pour ne pas subdiviser à l'extrême à l'échelle de cette étude nous avons regroupéle type Quero les zones caractérisées parl'association orge, pommes de terre, fèves,sous le pâra~ et par la dominance du maisplus bas, tandis que le type Ambato secaractérise par l'importance des vergerset des mara1chers.
- Ambato, la ville des fruits et des fleurs ..mérite bien son nom, mais il serait fauxde ne pas mentionner les parties arides presque abandonnées ou plantées de bois d'eucaliptus qui couvrent une surface importante, quand aux vergers, si leur productionreste la plus importante de la capitale, leurétat laisse souvent à désirer; les arbresne sont pas suffisamment soignés et lesfruits n'ont pas le bel aspect que recherchele consommateur. La commercialisation devraitêtre elle m~me plus technifiée. La constitution avec l'aide du MAG, d'une coopérativepour la création d'un frigorifique est unexemple des nombreuses initiatives d'organisation et de modernisation qu'il faudraitsusciter pour développer la fruticulturedéjA fortement implantée. Peut-~tre m&me ya-t-il l~, dans ces zones qui ont déjà uneorientation et une pratique culturale marquée une base solide pour envisagèr la création de complexes agro-industriels; l'importance de la petite propriété n'impliqueraitpas au départ une mécanisation et un inves-tissement matêriel trop lourd, l' impo~'·'~i3.nce
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La importancia de la pequenapropiedadno implicarîa alempezar, una mecanizaciôn y una inversiôn material demasiado fuerte, la importante mâno de obraque existe podrîa suplirla un tiempo.
3.8. Salcedo - Latacunga
La subdivisiôn introduciàa alrededor deSalcedo no tiene otro fin sirio senalarla importante erosiôn que aquî mâs queen otra parte corta las vertientes deCangahua y la desapariciôn de vastospastizales que bordean mâs al norte elvalle de Cutuchi.
Estos pastizales artificiales constituyen la caracterîstica mâs conocida dela utilizaciôn deI suelo deI tipo Latacunga. Soportan una importante ganaderîa lechera, cuya producciôn se exportaa Guayaquil y Quito. Constituyen labase de la tenencia de las grandes haciendas. El corte es muy franco entrelas dos estructuras agrarias sigue laseparaciôn entre la primera y segundaterraza, entre la zona bien regada yla poco 0 nada regada; el control deIagua es en efecto uno de los rasgosesenciales de las haciendas de la planicie. Los pequenos campesinos con elmaîz dominante cultivan una asociaciônde cereales y de alfalfa 0 chocho,segun el grado de sequîa y la posibilidad que haya 0 no de utilizar un poco de agua.
- Cerca de Saquisilî 0 Mulalo, la densidad de la poblacién es muy fuerte, elparcelamiento de la propiedad es llevado al extremo los lîmite~ de las parcelas, estân materializados por cercasde eucaliptos y cabuya. En el interiorde los campos existen a menudo varios"Prumus capuli" (1) que contribuyen amejorar la alimentacién. La presenciade estas cercas y de estos numerososârboles contribuyen a crear un paisajemuy original e indicador de un tipoparticular de utilizacién deI suelo porla comunidades indîgenas deI norte.
- Hacîa 10 alto de las vertientes, enel dominio que los écologos designancon el término de subpâramo, se encuentra, el dualismo de la estructura agraria que marca tan fuertemente al valle.La dominancia general es el cultivo dela cebada, pero las haciendas asocîancasi exclusivamente la papa y efectuanuna rotacién que conserva mâs 0 menos60% deI suelo en barbecho en cambio quelos pequenos campesinos cultivan ademâsen gran cantidad las habas pero con pocobarbecho, por falta de espacio. La tppografîa de los asentamientos ?ertene-
de la main d'oeuvre pourrait un~mps ysuppléer.
3.8. Salcedo - Latacunga
La subdivision introduite autour de Salcedo n'a d'autre but que de souligner l'importante érosion qui, ici plus qu'ailleurs entaille les versants de cangahuaet la disparition des vastes p~turages
qui bordent plus au nord la vallée deCutuchi.
Ces pâturages artificiels constituent lacaractéristique la plus connue de l'utilisation du sol du type Latacunga. Ils supportent un très important élevage laitierdont la production est exportée surGuayaquil et Quito. Ils constituent labase foncière de grandes haciendas. Lacoupure est très franche entre les deuxstructures agraires; elle suit la séparation entre la première et deuxième terrasse, entre zone bien irriguée et zone peuou pas irriguée, le contrale de l'eau est eneffet un des traits essentiels des haciendas de plaine. Le petit paysan avec lemals dominant, cultive une association decéréales et de luzerne ou lupin suivant ledegré de sécheresse, la possibilité qu'ila ou non d'utiliser un peu d'eau.
- Prês de Saquisilî ou Mulalo, la densitéde la population est trés forte, le morcellement de la propriété est poussé à l'extr~me. Les limites des parcelles y s9nt matérialisées par des haies d'eucaliptus etd'agraves. A l'intérieur des champs croissent souvent plusieurs "Prumus Capuli" (1)qui contribuent à améliorer l'alimentation.La présence de ces cl~tures fournies et deces nombreux arbres contribue à créer unpaysage très original et indicateur d'untype particulier d'utilisation du sol parles communautés indiennes du nord.
- Vers le haut des versants, dans le domaine que les écologues désignent par le termede subparamo on ~etrouve le dualisme de lastructure agraire qui marque si fortementla vallée. La dominante générale est laculture de l'orge, les haciendas y associentquasi exclusivement la pomme de terre, et effectuent une rotation conservant environ60% du sol en jachère alors que les petitspaysans cultivent,en plus et en assez grande quantité les fèves avec très peu dejachère faute d'espace.
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cientes a los dos grupos sociales esmuy diferente; las haciendas estân situadas en las débiles pendientes; lospequefios propietarios son siempre relegados sobre las vertientes abruptaso sobre las estrechas lenguas cortadas por dos quebradas vecinas,.
Œ) de la ~amilia de las Rosâceas,que tiene algunas similitudes con elcerezo europeo.
3.9. Es a este ûltimo grupo que sejuntan la zona de Sigchos -Guangaje,rnarcada por una muy fuerte erosi6nque hace apar~cer en numerosos lugares una capa de piedra pômez muypoco favorable para el cultivo. Seduda aqu1, al habl~r deI subpâramopues los cultivos sUben hasta, 37003800 mts a la merced de las heladasque destruyen muy regularmente lascosechas, pero la erosiôn demogrâfica es tan fuerte que los campesinosencontrados, desean cultivar el pâramo aûo mâs arriba.
3.10. Quito - San AntonioSangolqu1
- Por Machachi, Aloag, la zona delas grandes haciendas de Latacunga
. con pastizales en el valle, cerealicolas en las vertientes continûahasta Quito y sobrepasa hacîa elNorte, Nor-oeste, con direcci6n aNono. El cultivo de piretro ha sidosuplantado por el de la cebada. Laproducciônde leche, como la,de cebada 0 de patata, encuentran'su salida normal en el gran mercado dela capital nacional (alimentaci6n cervecerias ) •
La influencia de la ciudad se haceigualmente sentir por la presiôn dezonas de edificaciôn sobre los terrenos agrîcolas: al su~ fâbric?s y 10tizaciones populares han empujadolos huertos y las haciendas lecheras; al norte, el crecimiento de eucaliptos que dan al propietario unbeneficio sustancial en espera deque el suelo se urbanice.
- La zona de San Antonio se caracteriza por la aridez y el calor, incluye
La topographie de~ fi- I
nages des 2 groupes sociaux est tres différente; les haciendas sont situées sur les pentes,faibles, tandis que les petits paysans sont 'toujours relégués sur les versants
abrupts oil-sur les langues-étroites'découpées par deux quebradas voisines.
(1) de la famille des Rosacées, ayantdonc quelques similitudes avec, le cerisier européen.
3.9. C'est à ce dernier groupe que serattache la zone de Sigchos -Guangaje,marquée par une très forte érosion quifait appara~tre en de nombreux endroitsune couche de pi~rre ponce très peu favorable à la culture. On hésite ici âparler de subparamo, car les cultures montent jusqu'à 3700-3800 m au risque desgelées qui détruisent assez régulièrementles récoltes, mais la pression démographique est si forte que les paysans rencontrés souhaitent défricher le pâramoencore plus haut.
3~10. Quito - San Antonio - Sangolquî
- Par ,Machachi, Aloag, la zone des grandes haciendas, de Latacunga, herbagèresdans la plaine, céréalières sur les versants, continue jusqu'â Quito et la dépasse vers le Nord, Nord-ouest, en direction de Nono. La production de lait, comme celle de l'orge ou de la pomme de terretrouve Bon débouché normal dans le grandmarché de la capitale nationale, (alimentation - brasserie).
L'influence de la ville se fait égalementsentir par la pression des zones à b~tir
sur les terrains agricoles: au sud usineset lotissements 'populaires ont repousséles maratchers et les haciendas laitières.Au nord, le développement de la ville sefait sur des terrains complantés d'eucaliptus qui donnent au propriétaire unrevenu substanciel en attendant que lesol s'urbanise.
- La zone de San Antonio est caractériséepar la sécheresse et la chaleur. Elle
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el valle de Guallabamba (frutales yhortalizas), de Puéllaro y las estrechas orillas deI rio Pisque. Cuando las vertientes pueden ser cultivadas, 10 son con méiz y en pequefiasparcelas. Cerca de San Antonio lainstalacién de una vina tiende adesarrollarse, uvas de mesa paraQuito y ensayos de vinificacién.Cuando hay un poco de agua, lashaciendas hacen ganaderia. En Tumbaco, la zona de frutales se transforma poco a poco en zona residencialsecundaria de Quito.
Cuando se habla de pequenas propiedades, es aûn el ma1z que caracteriza 10 esencial de la produccién dela tercera zona que ocupa el resto dela hoya; desde cuando se habla de lashaciendas en las partes relativamenteplanas, pero secas (al Oeste deIQuinche) la tierra es poco valorizada.Cuando hay mas humedad y bajo el paramo se encuentran pastizales, (carretera al oriente) cereales y patatas(hacia Cayambe).
3.11. Cayambe - Ibarra - Otavalo
- Encontramos en la zona de Cayambeconocida por su ganaderia y sus cereales, caracteristicas fundamentalmenteidénticas a las de latacunga: grandeshaciendas de pIanicie 0 de subparamolas mismas producciones senaladas porespecialidades alimenticias localesmuy prôximas; allulas en Latacunga,bizcochos en Cayambe, lec~e y yogurthde Latacunga, queso y mantequilla deCayambe. El minifundio esta igualmente relegado sobre las vertientes 0sumamente acantonado en los espaciosinsignificantes que no permiten vivir(Angochagua-La Rinconada). Esta zonase extiende alrededor de Cayambe, deTabacundo y al Norte hasta la Esperanza.
- De la Esperanza a Ibarra y de Ibar·raa Otavalo el maiz domina ampliamentea menudo asociado al fréjol en la misma pequena parcela; su reparticion enel espacio se calca en las estructurasagrarias de la zona: como correspondea los sembr10s tîpicos de los minifundis~as desaparece en lasgrandes propiedades. La inclusion de algunas haciendas en medio deI area de poblacion deIgrupo Otavalefio y sobre suelos idénticos, subraya aûn mas que en otros sitios, el lazo directo entre estructura agraria e utilizaciôn deI suelo.
inclut la vallée de Guallabamba semi-désertique, mis à part l'oasis m~e deGuallabamba (vergers et marafchers), dePuellaro, et les étroites berges du rioPisque. Les versants lorsqu'ils peuvent~tre cultivés (Calderon) le sont en maïssur petites parcelles. Près de San Antoniol'installation d'un vignoble tend à se développer : raisin de table pour Quito etessais de vinification; lorsqu'il y a unpeu d'eau les haciendas font de l'élevage.A Tumbaco, les vergers disparaissent peu àpeu au profit d'une zone résidentiellesecondaire de Quito.
- Pour autant qu'il s'agisse de petitespropriétés, c'est encore le mais, qui caractérise l'essentiel de la productionde la troisième ~one qui recouvre le restede la "hoya"; dès lors que l'on a affaireà des haciendas, dans les parties ~elati
vement planes mais sèches (â l'ouest deEl Quinche) la terre est peu mise en valeur.Lorsqu'il y a plus d'humidité ou sous leparamo, on retrouve pâturage (route versl'Oriente) ou céréales et pommes de terre(vers Cayambe).
3.11. Cayambe - Ibarra - Otavalo -
- Nous rencontrons dans la zone de Cayambe.réputée pour son élevage et ses céréales,des caractéristiques fondamentalement identiques a celles de Latacunga: grandes haciendas de plaine ou de subparamo, mêmesgrandes productions, soulignées par desspécialités alimentaires locales très proches : allulas à Latacunga, bizcochos âCayambe. Le minifundisme est égalementrelégué sur les versants ou extrêmementcantonné sur des espaces insignifiantsqui ne permettent pas de vivre (AngochaguaLa Rinconada). Cette zone s'étend autourde Cayambe, de Tabacundo et au nord jusqu'à la Esperanza.
- De la Esperanza à Ibarra et de Ibarra âOtavalo, le maïs domine très largement,souvent associé au haricot dans la mêmeminuscule parcelle; sa répartition dans l'espace se calque sur les structures agraires de la zone: comme il correspond à l'exploitation typique des minifundistes, ildisparaît dans les grandes propriétés. L'inclusion de quelques haciendas au milieude l'aire de peuplement du groupe Otavalien,et sur des sols identiques, souligne encore plus qu'ailleurs le lien direct entrestructure agraire et utilisation du sol.
- Au-dessus de Pimampiro et à l'est d'Ibarra, .Mariano Acosta fut fondé par un groupe depaysans de la Rinconada qui "fuyaient lefouet et le baton des hacendados". Cettemigration qui eut lieu dans la première partie de ce siècle, correspond à un mouvementplus général d'expension de la populationet de colonisation des terres neuves que l'on note en d'autres endroits (ColoniaHuaquena par exemple). Les cultures principales sont : le blé commercialisation) lemais (consommation) dans les parties basses,'et la pomme de terre sous le Matorral. Immédiatement après le défrichement du matorralle paysan effectue la semis de pomme de terre qui profite du sol vierge et riche tandis que les nombreuses façons culturellesnécessaires (sarclage et buttage) permettent de laisser un terrain propre. Cetteméthode est également pratiquée avec lesfèves en d'autres lieux.
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3.12. Mariano Acosta - Mira - SanGabriel - El Angel - Tulcân
- Arriba de Pimampiro y al este de Ibarra, Mariano Acosta fue fun~ado por ungrupo de campesinos de la Rinconada que"hu1an deI fuete y deI bastôn de loshacendados". Esta migraciôn que ocur~iô en la primera parte àe este siglo,~orresponde a un movimiento mâs generaI de expansiôn de la poblaciôn y decolonizaciôn de nuevas tierras, que senota en otros lugares (colonia Huaquena por ejemplo). Los principales cultivos son : el trigo (comercializaciôn) ,el maiz (consumo) en las part~s mâsbajas, y la patata abajo en el matorraI. Inmediatamente después deI desmonte deI matorral,. el campesino efectûala siembra de la patata que aprovechael suelo virgen y rico, ya que las numerosas labores de'cultivo necesarias(escardas) permiten de jar un terrenolimpio. En otros lugares este métodoes igualmente practicado con las habas.
- Por uno y otro lado deI valle qel RioChota, sobre las vertientes, las hortalizas, esencialmente tomate y arverjascompiten con el maiz. El clima relat~
vamente caliente y seco favorece estedesarrollo. La salida de la producciônes hacia Quito 0 hacia la râbrica deconservas de tomate de Pimampiro. Unaextensiôn deI sistema de riego seriamuy ûtil; desgraciadamente, el proyecto Montûfar aunque muy ambicioso perma nece talvez al margen de las necesidades de la zona.
- En San Gabriel como en El ~Angel elcultivo de la cebada y deI trigo enrotaciôn con las habas 0 las patatas,es el hacer deI pequeno campesino, pero el bajo precio de los granos liga-
. do a la alza de los aponos, han hechodisminuir considerablemente los sembrios y los silos de estos dos cantones no son muy utilizados. Las numerosas grandes propiedades realizan un poco de cerealicultura, mucha'ganaderiapero su fama se debe sobretodo a lagran producciôn de patata. Los mayordomos van hasta Cotopaxi y Tungurahua,a buscar peones para asegurar la cosecha.
- A este grupo muy marcado por el frio,se puede anadir la estrecha zona deTulcân que se extiende mâs al otro ladode la frontera colombiana.
3.12. Mariano Acosta - Mira - San Gabriel El Angel - Tulcân
- De part et d'autre de la vallée du RioChota, sur les versants, les cultures maraîchères, essentiellement tomate et petitspois le di~putent au mais. Le climat relative~ent chaud et sec favorase ce développement. L'écoulement de la production sefait sur Quito ou vers l'usine de concentré de tomate de Pimampiro. Une extensiondes systèmes d'irrigation serait très utile;malheureusement, le projet Montufar, quoique très ambitieux, reste peut-~tre en marge des nécessités de la zone.
- A San Gabriel comme à El Angel, la culturedu blé et de l'orge en rotation avec les fèves ou les pommes de terre est surtout lefait qes petits paysans, mais le bas prixdu grain lié à la hausse des engrais ontconsidérablement fait diminuer les emblavures, et les silos de ces deux cantons'sont largement sous-utilisés. Les grandespropriétés, nombreuses, font un peu decéréaliculture et .beaucoup d'élevage maisleur réputation tient surtout à la forteproduction de pomme de terre: c'est jusqu'à Cotopaxi ou Tungurahua que les intendantsvont chercher la main d'oeuvre pour assurerla récolte.
- A ce groupe fortement marqué par le froiàpeut s'ajouter l'étroite zone de Tulcân quise développe davantage au-delà de la frontière colombienne.
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CONCLUSION
Del Norte al Sur, de una vertiente a laotra, el conjunto de ârea de ocupaciônhumana de la Sierra ecuatoriana constituye una marqueteria de mucho contraste.El clima determina las grandes lîneasdeI campo susceptible de usarse con lasdos dificultades mayores: el frio y lasequia, es a pequena escala el primernivel de comprensiôn. En este cuadro sedesarrolla la actividad humana, la cualpuede adoptar sus estructuras, pero esde hecho heredera de una situaciôn quedivide el campo ecuatoriano entre haciendas y el minifundio; es el segundo nivel de comprensiôn, deI uso deI suelo:A gran escala es el elemento· esencial.
Hemos visto como, siendo igual todo 10demâs, un cambio de estructura agrariaintroduce invariablemente una modificaciôn en la utilizaciôn deI suelo; fundamentalmente el pequeno campesino cultiva para su consumo, en cambio que elhacendado produce para la comercializaciôn. Ademâs, el primero nunca ahorrasu esfuerzo, en cambio que el segundopractica a veces una agricultura pocointensa.
Una buena clasificaciôn de los tipos$utilizaciôn deI suelo se harâ pues enun primer tiempo sobre la base de laszonas climâticas calientes 0 templadasy en una segunda etapa sobre la base deestructura de tenencia.
En la zona caliente, menos importantepara el estudio de la Sierra, podemoscolocar entre las grandes propiedades,las plantaciones de cana de azûcar, delos valles de penetraciôn. En el grupode pequenas propiedades entrarîan, losfrutales citrîcos, las bananeras de lavertiente occidental. Las âreas de colonizaciôn y de desmonte recientes(pastizales) .
En la zona templada, es decir en 10 esencial deI Callejôn Interandino, los tiposde utilizaciôn deI suelo, propio a lashaciendas son poco numerosQs, tienen dosorientaciones cerealicultura y la ganaderia. El dominio de uno u otro es generalmente bien marcado.
La cerealicultura puede ser manejada enforma de monocultive 0 en rotaciôn, abajo deI pâramo, con patatas.
CONCLUSION
Du Nord au Sud, d'un versant Al'autre, l'ensemble des aires d'occupation humaine dela Sierra équatorienne constitue une marquetterie très contrastée. Le climat ydétermine les grandes lignes du champ possible de l'utilisation avec les deux contraintes majeures du froid et de la sécheresse; c'est à petite échelle lé premierniveau de compréhension. Dans ce cadre sedéveloppe l'activité humaine. Celle-cipeut certes adapter ses structures, maiselle est héritière d'une situation de faitqui divise la campagne équatorienne entrehaciendas et minifundio, c'est le deuxièmeniveau de compréhension de l'utilisationdu sol; à grande échelle c'est l'élémentessentiel.
Nous avons vu en effet comment, toutes choses égales de par ailleurs, un changement de structure agraire introduit invariablement une modification dans l'utilisation du sol; fondamentalement, le petitpaysan cultive pour sa consommation, alorsque l'hacendado produit pour la commercialisation. De plus, le premier n'épargnejamais sa peine alors que le second pratique parfois une agriculture peu intensive.
Une bonne classification des types d'utilisation agricole du sol se fera donc dansun premier temps sur la base des zonesclimatiques chaudes ou tempérées, et dans undeuxième étape sur' la base des structuresfoncières.
Dans la zone chaude, moins importante pourl'étude de la Sierra, nous pouvons rangeren grandes propriétés les plantations decanne ~ sucre, des vallées de pénétrationDans le groupe de Detites propriétés, rentrent les vergers fl'agrumes ,les bananeraies du versant occidental. Les àiresde colonisation et de défrichement récents(pâturages) .
Dans la zone tempérée, c'est-à-dire l '.essentiel du Couloir Interandin, les types d'utilisation du sol prepres aux haciendassont peu nombreux; ils ont deux orientationsla céréaliculture et 11élevage. La dominante de l'un ou l'autre est généralement bienmarquée.
La céréaliculture peut être conduite quasiment sous forme de monoculture ou en rotation, sous le pâramo, avec la pomme de terre
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La ganaderia puede ser muy intensa conpastizales artificiales. Es normalmenteuna ganaderia de valle pero que a vecesse la puede encontrar al limite deI subpâramo. Hay siempre un abundante riegode las praderas y una topografia pocoaccidentada. Puede también ser extensiva como las regiones sur 0 como en cierta forma de utilizacién del"pâramo 0 depastizales naturales no m~jorados. Los"pequeftos campesinos, en su conjunto practican una utilizacién mucho mâs diversificada. En el detalle existen sin embargo asociaciones de cultivo bien fijasque constituyen tantos tipos caracterîsticos; La ganaderia no es sino excepc~onalmente la actividad princIpal, peronunca se ausenta totalmente. Bajo elpâramo, a veces al interior deI ~âramo,
cebada, habas y patatas, constituyen labase deI cultivo y de la alimentacién.Cuando es posiblela zona de cultivotiende a extenderse sobre el matorraly con el desmonte se establece otro grupo, pastizales, patatas, habas en el cualdisminuye la proporcién de cebada.
Mâs bajo, sobre la vertiente, empiezael dominio deI maiz; cultivado casi exclusivemente por pequeftos propietarios,su proporcién en el paisaje estâ muchasveces en relacién directa con la densidad" de poblacién. La quinoa a menudopresente, no permite caracterizar unaasociacién, tipo alrededor deI maiz: es10 mismo para la cebada, la clasificacién, en cambio, puede hacerse en funcién de las leguminosas; fréjol, chocho, alfalfa. La integraeién en el cultivo de una de estas plantas es en efecto, muchas veces, bastante fuerte paracalificar un tipo cultural, pues, corresponde a una adaptacién mâs fina almedio.
El chocho indica invariablemente unazona muy secao un suelo muy empobrecido. La alfalfa, al contrario, seftalala existencia de una irrigacién aûnescasa de una pequefta ganaderia yaintensiva. El fréjol se satisface dela humedad natural a condicién de queesta sea notable. Entre este y el chocho la arveja podrîa constituir unacuarta clase en zona seca pero, no esparticularmente caracteristica de lasasociaciones con el maîz pues es laencuentra en otro grupo en el cualdomina la cebada y el trigo con laslente jas •.
L'élevage peut ~tre intensif avec p~
turages artificiels, c'est normalementun élevage de vallée mais on peut parfois le rencontrer à la limite du subparamo. Il a toujours une abondante irrigation des prairies et donc une topographie peu accidentée. Il peut aussi~tre extensif comme les régiqns sud oudans certaines formes d'utilisation duparamo ou de paturages naturels non améliorés. Les petits paysans pratiquentdans leur ensemble une utilisation beaucoup plus diversifiée. Dans le détail, ilexiste cependant des associations culturales bien fixées qui cOBstituent autant de types caractéristiques. L'élevage n'est qu'exceptionnellement l'activité principale mais il n'est jamaistotalement absent. Sous le paramo, parfois à l'intérieur même du paramo, orgefèves et pommes de terre constituent labase de la culture et de l'alimentation.Lorsque c'est possible la zone culturaletend à s'étendre sur le matorral, etavec le défrichement il s'établit unautre groupe, pâturages, pommes de terre,fèves, dans lequel diminue la proportion d'orge.
Plus bas, sur le versant commence ledomaine du maïs; cultivé presque exclusivemeBt par les petits paysans, sa proportion dans le paysage est souvent en relation directe avec la densité de populatiolLa quinoa est souvent présente, mais nepermet pas de caractériser une association type autour du mais; il en est de mê·me pour l'orge. La classification peutse faire par contre en fonction des légumineuses: haricot, lupin, luzerne. L'intégration de l'une de ces 3 plantes esten effet souvent assez forte pour qualifier un type cultural car elle correspondà une adaptation plus fine au milieu.
Le lupin indique immanquablement une zonetrès sèche ou un sol très appauvri. Laluzerne au contraire signale l'existenced'une irrigation, même faible et d'unpetit élevage déjà intensif. Le haricotse contente de l'humidité naturelle à condition qu'elle soit notable. Entre lui etle lupin, le petit pois pourrait constituer une 4ème classe en zone sèche, maisil n'est pas particulièrement caractéristique des associations avec le mais caron le retrouve dans un autre groupe oùdominent l'orge et le blé avec les lentil-
. les.
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Otros dos tipos mâs especializados hacenparte aun de las pequefias explotaciones :los huertos frutales (manzanas y peras)y los huertos y hortîcolas de clima, templado-frîo : zanahorias, remolachas, coleso de clima templado-caliente (tomates, pimientos, pepinos).
Para ser completa la clasificaciôn no debelimitarse al uso agrîcola aunque esto sea10 mas importante para nuestroestudio, debe incluir igualmente la otra forma de uti}.izaciôn humana que es el dominio urbano.Ademâs, los espacios de vegetaciôn natural,basque, matorral 0 pâramo, tienen surangoy significaciôn como indicadores de los xipos de utilizaciôn posible en funciôn deI .uso que se hace ya de las zonas ecolégicasidénticas. Finalmente hay que anadir laszonas vacîas de altura (nieve, rocas) ylas pendientes erosionadas 0 en proceso deerosiôn.
De esta rapida descripciôn vernes asi sobresalir unos veinte tipos principales de usodeI suelo que podrân servimos de base parauna cartografîa a 1/200 000. Queda aun unproblema mayor : ~Cômo establecer con exac
titud la especializaciôn de los datos puntuaT.les recolectadospor la encuesta socio-econômica ?
De otro modo : ~Cual es la extensiôn deIarea a la cual se pueden atribuîr las mismas caracterîsticas que las deI punto de encuesta ? Es la etapa siguiente de este trabajo : después de los grandes rasgos puestos en evidencia por este primer reconocimiento de campo, viene la foto-interpretaciôn detallada que nos permitirâ delimitarlos conjuntos anteriormente mencionados.
Pierre GONDARD
Septembre 1975.
Deux autres types plus spécialisés fontencore nettement par~ie des petites exploitations : les vergers de pommes, depoires, et les cultures maratch~res declimat tempéré froid: carottes, betteraves, choux ou de climat tempéré chaudtomates, poivrons, piments.
Pour ~tre complète la classifieation nedoit pas se limiter à l'utilisation agricole, bien que ce soit le plus importantpour notre étude, elle doit inclure également l'autre forme d'occupation humaine qu'est l'emprise urbaine. De plus, lesespaces de végétation naturelle, for€tmatorral ou pâramo, ont leur place etleur signification comme indicateur destypes d'usage possible en fonction de l'utilisation qui est déjà faite de zonesécologiques identiques. Il faut enfin ajouter les zones vides d'altitude (neigesroches) ~t les versants érodés ou en coursd'érosion.
De cette description rapide nous voyonsainsi se dégager une 'vingtaine de typesprincipaux qui pourront servir de baseà une cartographie au 1/200 000.
Il reste cependant un problème majeur : cornment tracer sur le plan aes limites précises des ensembles reconnus ? Commentfonder avec exactitude la spatialisationdes données ponctuelles recueillies parl'enqu~te économique? Autrement dit, qu'elle est l'extension de l'aire à laquelleon peut attribuer les m~mes caractéristiques que celles du point d'enqu~te? C'est l'étape suivante de notre travail:
Après les grands traits dégagés par cettepremière reconnaissance de terrain unephoto-interprétation détaillée, nous permettra de délimiter les ensembles précédemment évoqués.
IDIUID'II "encau,.
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