16
44e Année - N.° 373 SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARES "LES CADETS DE MAJORQUE" - Association Etrangère Autorisée par le Ministre de l'Intérieur FRANCISCO VICH, 1965 ABBE JOSEPH RIPOLL, 1979 GABRIEL SIMÓ 1989 DIRECTION REDACTION ADMINISTRATION: "La Grande Borde" 16490 ALLOUE NI P ô vamos a descubrir, aquí y ahora, que la llegada del turismo de masas ha sido la salvación econòmica de España, y la de nuestras islas en particular. Nuestros gobiernos, desde la dictadura hasta hoy, se han preocupado siempre mucho de subvencionar (con pérdidas cuantiosas de cientos de miles de millones) la llamada gran industria; mientras tenían abandonada a la "gallina de los huevos de oro"; a pesar de que eran los ingresos del turismo los que daban vida a la nación. Los empresarios hoteleros trabajaban como bue- namente podían, y de haber traido a España turismo de baja calidad. No es justo, por- que la ausencia de líneas directivas por parte de la administración, la falta de una política turística adecuada, son los verdaderos culpables de los problemas actuales. La administración franquis- ta, con su Ministerio de Infor- mación y Turismo, se preocupaba más de censurar de Prensa, que de ayudar al turismo. Se ofrecieron, a veces, algunas subvenciones para la modernización de los estableci- mientos hoteleros, pero, en la mayoría de casos, el dinero anunciado no llegaba nunca. Gracias a una ley de obras de mejoras en ciudades turísticas, Palma consiguió el magnífico jardín de s'Hort del Rei. Pero la citada ley no tuvo continua- ción. Con la llegada de la demo- cracia, las cosas no mejoran. Se discute mucho más, pero no se hace gran cosa para el turismo. En el primer gobierno socialista (1982), no había res- ponsable para el turismo, lo cual demuestra que importan- cia tenía "la vaca lechera" para los nuevos gobernantes. Fue necesaria una crisis, y la consiguiente bajada de los ingresos de divisas, para que el gobierno entendiera cuan importante era el turismo para este país. Así nació el Plan Futures, gracias al cual se lavó la cara a muchas poblaciones turísti- cas; se mejoraron las playas, el alumbrado, los accesos: se crearon zonas verdes: se embaldosaron (SIGUE EN PAG. 2) J!aSaisori97 La saison 97 a été un triomphe. Les hôtels ont affi- ché "Complet" pendant pres- que un mois. On a relogé des touristes chez des parti- culiers. Un grand Tour Ope- rator anglais avait trois paquebots à quai, à Palma, pour emmener en croisière les touristes qui n'auraient pas de chambre. On a parlé de réouvrir des hôtels fer- més, et d'envoyer des touris- tes dormir au Monastère de Lluc. Tout cela démontre à quel point Majorque est populaire parmi les vacan- ciers européens. Mais cette gloire est éphémère, et ne dure qu'un mois par an. Et même ce mois n'est pas certain, car le choix du client dépend pour beaucoup du Tour Operator. Lesquels peuvent, l'an pro- chain par exemple, forcer la publicité et les offres vers une autre zone touristique, au détriment des Baléares. Aujourd'hui, comme il y a trente ans, Majorque dépend trop d'une seule et unique industrie, de clients nom- breux mais contrôlés par des entreprises étrangères, et d'u- ne clientèle de plage, donc présente uniquement pendant les mois de juillet et août. Chaque été apporte son cortège de petits problèmes, qui, tous, menacent la bonne marche du tourisme. Notre belle aérogare, encore en rodage, ne donne pas satis- faction aux usagers (distances exagérées à parcourir, attente interminable des bagages, etc...). Pour arranger les cho- ses, il y a presque toujours une grève en l'air: le person- nel de "handling" en juillet, les contrôleurs aériens de Marseille au début août... Le fantôme de l'"overbooking" a plané sur l'île à la fin juillet et début août, mais finale- ment n'a pas fait trop de victimes. Le phénomène "Tout compris" prend peu à cinéma, de la télévision, de la politique, des arts, ou simplement de la Jet-set; nous a fait beaucoup de publicité gratuite. Plus importante encore, la fidélité de la Famille Royale à Mari- vent, fait à Majorque une publicité d'une valeur incal- La familia Real en Mallorca. peu de l'importance; et le nombre d'hôtels qui le prati- quent augmente chaque année. Les problèmes ne doivent pas faire oublier les aspects positifs. Non seulement Majorque a affiché "Complet" cet été; mais, en plus, la présence dans l'île de très nombreuses célébrités de culable. Et que dire de la venue, invités par le roi Juan Carlos, des empereurs du Japon, et du président Clinton. A peine finie la haute saison, on prépare déjà celle de l'an prochain, qui sera, elle aussi, magnifique. C'est, en tout cas, ce que l'on dit chaque année.

SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

44e Année - N.° 373 SETEMBRE - OCTUBRE 1997

PARIS-BALEARES"LES CADETS DE MAJORQUE" - Association Etrangère Autorisée par le Ministre de l'Intérieur

FRANCISCO VICH, 1965 — ABBE JOSEPH RIPOLL, 1979 — GABRIEL SIMÓ 1989

DIRECTION REDACTION ADMINISTRATION: "La Grande Borde" 16490 ALLOUE

NIPô vamos a descubrir,aquí y ahora, que lallegada del turismo de

masas ha sido la salvacióneconòmica de España, y la denuestras islas en particular.

Nuestros gobiernos, desdela dictadura hasta hoy, se hanpreocupado siempre mucho desubvencionar (con pérdidascuantiosas de cientos de milesde millones) la llamada granindustria; mientras teníanabandonada a la "gallina delos huevos de oro"; a pesar deque eran los ingresos delturismo los que daban vida ala nación. Los empresarioshoteleros trabajaban como bue-namente podían, y de habertraido a España turismo debaja calidad. No es justo, por-que la ausencia de líneasdirectivas por parte de laadministración, la falta de unapolítica turística adecuada, sonlos verdaderos culpables de losproblemas actuales.

La administración franquis-ta, con su Ministerio de Infor-mación y Turismo, se preocupaba más de censurar dePrensa, que de ayudar al turismo. Se ofrecieron, a veces,

algunas subvenciones para lamodernización de los estableci-mientos hoteleros, pero, en lamayoría de casos, el dineroanunciado no llegaba nunca.Gracias a una ley de obras demejoras en ciudades turísticas,Palma consiguió el magníficojardín de s'Hort del Rei. Perola citada ley no tuvo continua-ción.

Con la llegada de la demo-cracia, las cosas no mejoran.Se discute mucho más, perono se hace gran cosa para elturismo. En el primer gobiernosocialista (1982), no había res-ponsable para el turismo, locual demuestra que importan-cia tenía "la vaca lechera"para los nuevos gobernantes.Fue necesaria una crisis, y laconsiguiente bajada de losingresos de divisas, para queel gobierno entendiera cuanimportante era el turismopara este país.

Así nació el Plan Futures,gracias al cual se lavó la caraa muchas poblaciones turísti-

cas; se mejoraron las playas, el alumbrado, los accesos: secrearon zonas verdes: se embaldosaron (SIGUE EN PAG. 2)

J!aSaisori97La saison 97 a été un

triomphe. Les hôtels ont affi-ché "Complet" pendant pres-que un mois. On a relogédes touristes chez des parti-culiers. Un grand Tour Ope-rator anglais avait troispaquebots à quai, à Palma,pour emmener en croisièreles touristes qui n'auraientpas de chambre. On a parléde réouvrir des hôtels fer-més, et d'envoyer des touris-tes dormir au Monastère deLluc. Tout cela démontre àquel point Majorque estpopulaire parmi les vacan-ciers européens.

Mais cette gloire estéphémère, et ne dure qu'unmois par an. Et même cemois n'est pas certain, car lechoix du client dépend pourbeaucoup du Tour Operator.Lesquels peuvent, l'an pro-

chain par exemple, forcer lapublicité et les offres versune autre zone touristique,au détriment des Baléares.Aujourd'hui, comme il y atrente ans, Majorque dépendtrop d'une seule et uniqueindustrie, de clients nom-breux mais contrôlés par desentreprises étrangères, et d'u-ne clientèle de plage, doncprésente uniquement pendantles mois de juillet et août.

Chaque été apporte soncortège de petits problèmes,qui, tous, menacent la bonnemarche du tourisme. Notrebelle aérogare, encore enrodage, ne donne pas satis-faction aux usagers (distancesexagérées à parcourir, attenteinterminable des bagages,etc...). Pour arranger les cho-ses, il y a presque toujoursune grève en l'air: le person-

nel de "handling" en juillet,les contrôleurs aériens deMarseille au début août... Lefantôme de l'"overbooking" aplané sur l'île à la fin juilletet début août, mais finale-ment n'a pas fait trop devictimes. Le phénomène"Tout compris" prend peu à

cinéma, de la télévision, dela politique, des arts, ousimplement de la Jet-set;nous a fait beaucoup depublicité gratuite. Plusimportante encore, la fidélitéde la Famille Royale à Mari-vent, fait à Majorque unepublicité d'une valeur incal-

La familia Real en Mallorca.

peu de l'importance; et lenombre d'hôtels qui le prati-quent augmente chaqueannée.

Les problèmes ne doiventpas faire oublier les aspectspositifs. Non seulementMajorque a affiché "Complet"cet été; mais, en plus, laprésence dans l'île de trèsnombreuses célébrités de

culable. Et que dire de lavenue, invités par le roiJuan Carlos, des empereursdu Japon, et du présidentClinton.

A peine finie la hautesaison, on prépare déjà cellede l'an prochain, qui sera,elle aussi, magnifique. C'est,en tout cas, ce que l'on ditchaque année.

Page 2: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

2 PARIS - BALEARES

paseos a la orilla del mar; y se llevaron a cabo otrasactuaciones, todas ellas muy importantes.

Con el cambio del color político del actual gobierno, ydebido a las restricciones impuestas para preparar la eco-nomía española con vista a la llegada de la monedacomún; se han cancelado prácticamente las subvencionespara mejoras turísticas.

Habida cuenta de que, para Baleares, el aspecto delas poblaciones es importante (no solamente para el turis-ta, sino también para el propio mallorquín), el Govern hatomado el relevo con el llamado Pla Mirall, destinado asubvencionar un buen número de actuaciones tendentes amejorar el medio ambiente de nuestras poblaciones. Todos

los municipios de Baleares (a excepción de María que, alparecer, no necesita ninguna mejora) presentaron sus pro-yectos y peticiones de ayuda. En total se presentaron 671proyectos (tanto medio ambientales como turísticos) conun coste total de casi 45.000 millones. El Govern rechazóel 20% de estas solicitudes y, finalmente, acordó subven-ciones por valor de 18.140 millones, o sea el 40'5 de losolicitado. El problema está ahora en que muchos ayunta-mientos (sobre todo los más pobres, los no turísticos) nopodrán hacer frente al pago de su parte de las obrasaceptadas (en promedio 60% del coste total), con lo quemuchos de estos proyectos seguirán siendo solamenteesto... ¡proyectos!

POUR LA SURVIE DE "PARIS-BALEARES"Catherine Jolivert, de Bruz 500 Frs.Laurent Alou, de Wettolsheim 300 Frs.Bernard Esteva, de Maurepas 200 Frs.Charles Fanconi, de Nevers 200 Frs.François Galaup, d'Ivry sur Seine 200 Frs.Antoine Hermida, de Beifort 200 Frs.Barthélémy Muntaner, de Marseille 200 Frs.Jacques Morro, du Creusot 200 Frs.Georges Ragon, de Lyon 200 Frs.Jean Roca, de Nevers 200 Frs.Gérard Schaupp, d'Orvault 200 Frs.Marguerite Balaguer, de Montbéliard . . . . 150 Frs.Antoine Girantet, d'Alix 150 Frs.

Merci a tous

ENA SU SERVICIO

TODAS DIRECCIONES

En cualquier punto de las Baleares, que Ud. se encuentre, siempre tendrá a un paso unade las oficinas de la Caja de Baleares "Sa NostM". que forman la mas amplia red de oficinas a suservicio y en eJIas podrá utilizar, con los més avanzados sistemas técnicos, cualquiera de los múlti-ples servicios que nuestra Entidad le ofrece, porque "Sa Nostra" es la Caja de Baleares

SERVICIOS DE "SA NOSTRA"

Cuencas comentes

iJbretas de ahorra

¿torra mfantì

Morra pensioneu

Imposiciones ¿ plazo fijo

Transferencias

Dorncáactón de pagos

(ContrCuoones y ututos)

Pago de nómnas

Pago de Pensiones

Cheques gasoàia autoi.OOO

Todo Opo de prestamos y

entre dos

Prestamos de reguiaoón

especial

Prestamos Pyme Banco

Crètto Indusmaf

su cuenta comente.

Presarnos Pyme Sutwrm TARJETA "SA NOSTRA '

nados por d Govern Balearrri ™™i* Prescinda del horario de oficina Dispone« de su

dinero cuando lo desee.Gracias a la Tarjeta 'Sa Nostra" puede disponer.

Compra y verta * wtores ingresar y estar al comente de sus operacionesAsessorarnento en rwmione solicitando el saldo de su libreta o el extracto de

Cheques de vaje

Cambio de dww

Cajas de alquler

Tarjetas 6.000

Autocajas en San Femando,

num 10, togòn. 20 [Uxa

de Tena esqurB Aragon|

Descuento de Letras

Letras al cobro

Plan de JuMaoon

SÍRVASEAUTOMÁTICAMENTE

WSA NOSTRA"CAIXA DE BALEARS

les NEIGES D'ANTAN—"Garçon, une bière bien fraiche, s'il vous plait".Le garçon de la Cafeteria apporte une bière froide et

un verre givré. Quand vous versez la bière dans le verre,de petites écailles de glace dansent dans le liquide. Lasensation de fraicheur est très agréable, avant même deporter le verre aux lèvres.

Que nous sommes exigeants aujourd'hui! Nos aieux nel'étaient pas tant, et se contentaient d'un verre d'eau frai-che "de sa cisterna" pour accompagner un petit verre"d'aiguardent" (eau de vie). Chaque famille était persuadéed'avoir dans sa citerne l'eau la plus fraiche et la pluslimpide du village.

Certes, grâce aux "Cases de sa Neu" (Voir "Paris-Balé-ares" n." 366 de juillet-août 96) la bourgeoisie majorquinedisposait de glace pendant l'été pour mélanger avec dessirops, ou simplement avec un peu de sucre et le jusd'un citron; mais il est évident que ce luxe n'était pas àla portée de tout le monde. N'oublions jamais la pauvretéde la plus grande partie de la population. Si le majorquinmangeait à a sa faim, ou à peu prés, c'était grâce aupotager familial et au cochon engraissé à la maison.L'argent ne circulait pas, car il n'y en avait pratiquementpas. Encore, dans les années 50, ma grand mère faisaitdes kilomètres de ficelle à la veillée; ficelle qu'elle échan-geait à l'épicerie contre un peu de riz ou de pâtes. Onachetait les aliments par 100 grammes, et le gros papierordinaire ordinaire utilisé par les commerçants pesaitpresque autant que le produit acheté.

On achetait alors à l'épicerie des limonades en boutei-lles d'un litre, des "pinyas" (l'équivalent majorquin de laCoca Cola), ou des siphons (eau gazeuse) qui avaient unsuccès considérable. On mettait les bouteilles dans unseau (ou un panier), que l'on descendait dans la citernepour rafraîchir les sodas. De temps en temps, les jours defête, le grand-père menait le petit-fills au bar (équipé, lui,d'un bac à glace) pour lui offrir un soda individuel.C'était un grand luxe!

Et puis il y avait le "gelat d'ametlla", confectionnéavec la célèbre "bombeta", que l'on faisait tourner dans dela glace salée.

Dans les années 60 arrivent les frigidaires, qui vonttransformer les goûts du public. On a maintenant de laglace à la maison. Les bars et les épiceries vendent desglaces industrielles. L'inévitable Coca-Cola envahit notrepays. Avec l'installation des grandes surfaces, apparaissentles glaces familiales que l'on emporte à la maison, et quel'on conserve dans le congélateur. Les boissons froides etles glaces sont maintenant à portée de la main à toutmoment.

Il est évident que nous vivons beaucoup plus conforta-blement aujourd'hui que dans le passé. Mais sommes nousplus heureux?

Page 3: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

COMILONA ANUALâe los

QUINTOS DEL 42RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS

por JUAN VERDA

El pasado día 22 de junio, enmesa de buenos manteles, se reunie-ron 42 comensales teniendo por esce-nario a un encalado y sugestivo res-taurante casi de nueva creacióndenominado de Cala Es Cunills, pre-cioso lugar de San Telmo. Como yaes sabido se trata de una fiesta enla que sólo se reúnen aquelloscomarcanos nacidos en el año 1921,en la villa de Andratx, su Puerto yvalle de s'Arracó.

Aquellos quintos fueron llamadosa filas años después de finalizada laGuerra Civil, si es que se le puedallamar guerra. Aquellos jovencitosmilitares seencuentran enel día de hoyen una edadseptuagenaria,ancianitos, ypor no man-cillar a losg u a r i s m o shemos cum-plido los 76años de per-manencia eneste mundo.La paz habíasido ya esta-blecida portodo el suelopatrio espa-ñol, sin em-bargo nosotros, fuimos sometidos auna dura y rígida disciplina desdelas clases de tropas, cabos, auxiliarescomo sargentos y brigadas, etc., hastalos mandos con estrellas y luciendosus entorchados en sus bocamangas.No sabíamos si tales distinciones pro-venían de los estudios en las Acade-mias Militares, o logrados por ascen-sos en méritos de aquella encar-nizada contienda de campaña. Locierto, penoso y lastimoso por nuestraparte, era que en la post-guerra,aquellos mandos seguían manteniendoen la sangre de sus venas el mismofuror, la durísima dureza y rígidadisciplina militar repito, trato quenos aterraba castigándonos al pasoligero por la explanada empuñando elfusil en lo alto y, siempre bajo la

amenaza de ser incorporados a la"brigada de castigo". Dios nos libresiquiera tan sólo el recordarlo...!Cabeza rapada y sometidos a tirarsin conmiseración de una muy pesa-da apisonadora durante el día y, porcomida, una sopa caldosa y un huevococido engullido de pie y marcando elpaso. Yo no me atrevería el añadirni una coma, pero el trato y el casti-go que se recibía era rayano con lamisma tortura.

Estas comilonas sirven de año enaño no sólo para rememorar, sinotambién para olvidar el tristísimorecuerdo amargo vivido en nuestras

propias carnes. Una hambre negra ala hora del rancho, las cartillas deracionamiento y la del tabaco. Elhambre en aquellos años jugaba unpapel importante no sólo en las fuer-zas terrestres de acuartelamiento,también en la Marina de Guerra ala que yo pertenecía y, de igualmanera, la padecían todos los espa-ñoles grandes y pequeños al unísono.

Se nos dirá ahora: ¿Qué nacimosdemasiado pronto? ¿Es posible de queasí sea? Somos totalmente apolíticosno obstante, eh aquí el recuerdo dealgunas reminiscencias de aquellaépoca franquista...? Transcurridos 55tétricos, bochornosos e inolvidablesaños.

Nuestro fotógrafo oficial nos captóunos bonitos semblantes que merecen

toda nuestra atención. En uno deellos y de pie se encuentra don JuanPorce! de ca'n Seuvà, fotógrafo, naci-do a las 10 horas de la mañana deldía 10 de marzo de 1921, mientrasque sentado a su izquierda se en-cuentra don Bartolomé Vich, Viguet,organizador de estos guateques, naci-miento que se produjo el mismo día10 de marzo a las 17 horas de latarde. En definitiva de que nuestrogran amigo don Bartolomé, vino aeste mundo unas 7 horas más tardeque nuestro fotógrafo.

En esta comilona entre las 42personas reunidas, nos revela la pre-sencia de un gran compañero nuestrodon Guillermo Pujol Ferra, Saca, ymuy posiblemente acompañado deMme. Pujol, su encantadora esposa,llegados precisamente a la ciudad deLa Baule, dep. de Loiret o Loire-Atlantique, frente a una botella deagua mineral "Evian" y una copa devino en su mano que podría tratarsede un "rouge Boujolai". Doña Catali-na Castell de ca'n Nou, y DoñaMaría Alemany d'es Pont, enfocadasólo en su mitad, con el complementodel bello telón de fondo. Estas si queserán imágenes que se quedaránpara el recuerdo.

Una comida preciosa santelmera,una diada de compañerismo entre 42comarcanos, compañeros y amigos desiempre. Con la plena confianza deque no falte ninguno de nosotros ala cita y a la espera de que el próxi-mo año, sin duda alguna, será orga-nizada por nuestros entrañables ami-gos andritxoles.

Bellísimas imágenes de algunos denuestros comensales septuagenarios,hermosísimas panorámicas que tras-cienden el más allá de los cristalesdel comedor como el Pantaleu, Drago-ñera y el mar de San Telmo, son elresumen y punto final de una diadaevocadora y que aún nos trae a lamemoria algún recuerdo imborrable.La costa de poniente mallorquina porexcelencia es la culminación de lahermosura, la pincelada de la graciacon que el Creador tuvo muy encuenta en la creación del mundo.

Page 4: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

ECHOS kMAJORQUE

La "Revista S'Aéroport"qui, plus qu'une revue, estun carton publicitaire à lagloire de l'aéroport de Pal-ma, a finalement découvert,à la fin juillet 1997, quenotre bel aéroport a étécofinancé par la Commune-auté Européenne. En mélan-gernt l'aérogare proprementdite et les installations ane-xes, la revue arrive à laconclusion que la Commune-auté a apporté 480 millionsde francs d'un total de 1,6milliards, c'est à dire 30%du montant du projet. Enco-re fallait-il le dire claire-ment.

* * * * *Du 25 juillet au 20 août

les hôtels de Majorqueétaient complets. A 100% deleur capacité. Plus de500.000 touristes passaientleurs vacances dans notreîle: sans compter ceux quilogent chez des amis, dansla maison familiale, ou dansun logement de leur pro-priété.

* * * * *On a beaucoup parlé

d'"overbooking", mais, finale-ment et fort heureusement,les problèmes d'excès decontratation ont été peunombreux.

Le fait même d'afficher"COMPLET" est une bonnepublicité.

* * * * *Grâce à la collaboration

de la Caisse d'Espargne "SANOSTRA" (à travers sonprogramme 'SA NOSTRAamb la Natura" de l'ObraSocial i Cultural) et duGrup d'Ornitologia Balear,propriétaire de La Trapa;les écoliers de Majorque, etsurtout ceux de Palma quiignorent presque tout de lanature, pourront se familia-riser avec notre entouragenaturel. Trois possibilitésleur sont ofertes: "Un dia aLa Trapa", "Sembram unarbre", et "Acampar a LaTrapa",

* * * * *La présence de millions

de touristes dans notre îledonne beaucoup de travailaux 17 bureaux que la Con-selleria de Turisme a insta-llé dans Majorque.

Il y a des touristes qui,avant de venir, demandentdes renseignements sur lagrandeur des servietteséponge, la couleur des ride-aux, ou la présence d'unmeuble secrétaire, dans lachambre de l'hôtel. Le faitque la famille royale espag-nole n'habite pas le châteaude Bellver est une cause dedéception pour de nombreuxvisiteurs.

Le bureau de Palma, àlui seul, a comptabilisé l'anpassé, 18.000 appels télép-honiques, 4.000 lettres, sanscompter les nombreusesvisites personnelles.

* * * * *L'aéroport de Palma a

reçu, en juillet, 2.199.174passagers, 11.000 de plusque l'aéroport de Madrid-Barajas; faisant ainsi deSon San Joan le premieraéroport d'Espagne pendantl'été. Et avec 120.000 passa-gers dans la seule journéedu 30 août, notre aéroportà établi un nouveau record.

Signalons que Madridcompte pour deux passagers(entrée et sortie) la person-ne en transit qui ne faitque changer d'avion; alorsqu'à Palma il n'y a prati-quement pas de passagersen transit.

* * * * *Le samedi 23 août, à

17h. 50, un éclair a laisséMajorque et Minorque sansélectricité. GESA a tardéentre deux et six heures,selon les endroits, pourrétablir la service. Tout unsuccès pour l'entreprise laplus importante des Baléa-res, qui, en plus, estorgueilleuse de la technolo-gie de pointe qu'elleemploie. Lors d'une confé-rence de presse, le lundi25, les dirigeants de GESAn'ont pas pu donner uneexplication logique à cetincident, pourtant grave.

* * * * *La vente de "PERLAS

MAJORICA" à un groupecolombien a surpris l'opinionpublique. La fabrique desperles, à Manacor, est laplus célèbre des entreprisesmajorquins, connue dans lemonde entier.

{Oll« t IttOUTiGrâce à l'informatique, la Mairie a pu accélérer le

paiement des factures. Jusqu'à présent, il fallait, enmoyenne, un an pour encaisser une facture; maintenantsix mois suffisent. Pour les mauvaises langues, six moisc'est encore beaucopu trop. Avec ou sans informatique.

* * * * *La XVII "Mostra Internacional Folklórica, célébrée

dans la 2.9 quinzainne de juillet, a empli notre ville decouleurs, de chants, et de beaux spectacles. On comptait,cette année, avec la présence de cinq pays étrangers (l'A-llemagne, l'Algérie, le lointain Laos, et le Mexique), enplus d'un groupe d'Albacete, et de nos Aires Sollerichs.

* * * * *Sóller a brillament célèbre la St. Barthélémy, patron

de la ville, avec un programme qui a rempli nos ruesd'une chaude ambiance.

* * * * *La Mairie a déclaré la guerra aux canards du torrent,

au Port. Ils sont trop nombreux; la nourriture que leurapportent les voisins salit l'environnement du torrent; etune colonie de rats s'est installée là, attirée par les détri-tus.

* * * * *Le 2 septembre, une avalanche provoquée par le mau-

vais tamps a inutilisé plus de 40 mètres de la route deSa Calobra. Mille touristes, isolés dans la petite cala,furent évacués par mer vers Sóller, ou en minibus.

GRAND-MERE "CADETE""Paris-Baléares" cherche la grand-mère Cadete

ou le grand-père Cadet, remplissant les trois con-ditions suivantes:

1.a avoir plus de 90 ans.2° être né (e) à Majorque, ou être d'origine

majorquine.3.e résider en France.

Si un membre de votre famille remplit ces con-ditions, écrivez à "Paris-Baléares" = Carrer Caro,n.e 2 - 2.a C = 07013 PALMA = en indiquant lesnom, prénom, date et lieu de naissance, adresseactuelle, et téléphone. Vous pouvez joindre unephoto, qui vous sera rendue.

Enm

el( m a r c o

de las fies-tas patrona-les de S'A-rracó, delas que les hablaremos conmás detenimiento en elpróximo número, hemospodiddo asistir a dos bue-nas veladas teatrales.

La primera, el domingo24 de agosto por la noche,con dos obras cómicas muybien montadas e interpre-tadas, "Jo Picador" y "Esdesespero de madò Marga-lida", a cargo del grupojuvenil de teatro "Es Racó,Fila 6 - Fila 7".

TEATROEN

S'ARRACÓ

El jue-ves 28, las e g u n d avelada, dela mano delgrupo AGA-

RA de Andratx, con laescenificación de la come-dia "Les Delicies de laLlar" del autor francésMaurice Ennequin, fue unaauténtica obra de arte.Dirigida por Pep Borras,quien, además, interpretabauno de los papeles princi-pales, esta obra, divertida,hizo reir a carcajadas,durante dos horas, las másde quinientas personasasistentes.

Page 5: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

/ V

SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUSJeudi, 30 septembre 1897, jour de sa précieuse mort

"Je ne meurs pas, j'entre dans la vie"

"Je ne meurs pas, j'en-tre dans la vie"

Vers 5 heures, j'étaisseule près d'elle. Son visa-ge changea tout à coup, jecompris que c'était la der-nière agonie.

Lorsque la Communau-té entra dans l'infirmerie,elle accueillit toutes lessoeurs avec un doux souri-re. Elle tenait son Crucifixet le regardait constam-ment.

Pendant plus de deuxheures, un râle terribledéchira sa poitrine. Sonvisage était congestionné,ses mains violacées, elleavait les pieds glacés ettremblait de tous sesmembres. Une sueur abon-dante perlait en gouttesénormes sur son front etruisselait sur ses joues.Elle était dans uneoppression toujours crois-sante et jetait parfois pourrespirer de petits crisinvolontaires.

Pendant ce temps, siplein d'angoisse pour nous,on entendait par la fenêtre—et j'en souffrais beau-coup— tout un ramage de

rouge-gorge et d'autrespetits oiseaux, mais sifort, si près et si long-temps! Je priais le bonDieu de les faire, ce con-cert me perçait le coeur etj'avais peur qu'il fatiguenotre pauvre petite Thérè-se.

A un moment elle sem-blait avoir la bouche sidesséchée que Soeur Gene-viève, pensant la soulager,lui mit sur les lèvres unpetit morceau de glace.Elle l'accepta en lui fai-sant un sourire que jen'oublierai jamais. C'étaitcomme un suprême adieu.

A 6 heures, quandl'Angélus sonnna, elleregarda longuement la sta-tue de la Sainte Vierge.

Enfin, à 7 heures etquelques minutes, notreMère ayant congédié lacommunauté, elle soupira:

Ma Mère! N'est-cepas encore l'agonie?...Ne vais-je pas mourir?...

—Oui, ma pauvre peti-te, c'est l'agonie, mais lebon Dieu veut peut-être laprolonger de quelques heu-res.

Elle reprit avec coura-ge:

Eh bien!... allons!...Allons!...

Oh! je ne voudraispas moins longtempssouffir...

Et regardant son Cruci-fix:

Oh! je l'aime!...

Mon Dieu...je vous aime!...

Tout à coup, aprèsavoir prononcé ces paroles,elle tomba doucement enarrière, la tête penchée àdroite. Notre Mère fit son-ner bien vite la cloche del'infirmerie pour rappelerla communauté.

"Ouvrez toutes les por-tes" disait-elle en mêmetemps. Cette parole avaitquelque chose de solennelet me fit penser qu'auCiel le bon Dieu la disaitaussi à ses anges.

Les soeurs eurent letemps de s'agenouillerautour du lit et furenttémoin de l'extase de lasainte petite mourante.Son visage avait repris leteint de lys qu'il avait enpleine santé, ses yeuxétaient fixés en haut elbrillants de paix et dejoie.

...Cette extase dura àpeu près l'espace d'un Cre-do, et elle rendit le der-nier soupir.

Page 6: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

de ¿fronce

1998. Vous pouvez joindre une photo,qui vous sera retournée.

BESANÇON

ALLOUE

• Notre Secrétaire Générale, Catheri-ne Savi, son époux Alain, et sesenfants Julien et Renaud, sont denouveau à leur poste, après avoirpassé deux mois de les vacancesdans leur maison de S'Arraco. Ilsremercient la Mairie de leur avoirgoudronné la rue.

BELFORT

• Notre cher ami M. Pierre Munta-ner et sa famille sont de retour deleurs vacances à Carqueiranne, surla Côte d'Azur. Ils y ont fait unbeau séjour chez tante Catherine. Etc'est que Carqueiranne, par la lumi-nosité de son ciel, par son climaagréable, par la beauté de ses plageset le caractère agreste de sa côte,ressemble beaucoup aux Baléares.Les traiteurs du lieu préparent debonnes "paellas", et seules les ensaï-mades font défaut pour que l'illusionsoit complète.

• Née le 26 juin 1902 à Sóller, Apo-lonia Oliver Magraner y Mayol a fêtéses 95 ans entourée de sa fille, et deses petits et arrière petits enfants.Pour cette fête, elle a tenu à cuisi-ner, elle-même, une paella du pays.Car si elle ne peut plus se rendreaux Baléares, elle reste très attachéeaux traditions de la vallée de Sóller.A propos de cet événement, sa fami-lle souhaiterait connaître le nom dela doyenne en France des "Cadets deMajorque". Ecrivez à "Paris-Baléares"• Carrer Caro, n.°- 2, 2.5 C - 07013Palma de Mallorca, qui fera suivre.La liste des "Cadets" les plus âgésde France (hommes et femmes) serapubliée dans la revue de janvier

• Nous l'avions déjà signalé le moisdernier, mais sans donner de détailscar le temps pressait pour la confec-tion de "Paris-Baléares".Notre amie José Reynés est décédéele 4 mai 1997, victime d'un cancer.Elle ne comptait que 59 ans. Elleétait kinésithérapeute dans notreville; où ses parents (décédés)tenaient, avant leur retraite, un com-

merce de pri-meurs bien con-nu nommé "AuxIles Baléares".Notre amie étaittrès attachée àMajorque, ettout particulière-ment à Sóller,où se trouvaitla maison fami-

liale, berceau des Reynés. Elle parlaitcouramment le majorquin, appris ausein de sa famille; et recommendaitMajorque à tous ses amis pour leursvacances. Son voeu aurait été dereposer à Sóller, cette belle région oùson papa est enterré; mais le destinen a disposé autrement, et c'est àBesançon qu'elle a été inhumée prèsde sa maman. R.I.P.

LE HAVRE

• Les jeunes Gael Dumont, deRouen, et Camille Hamel, du Havre,sont de retour dans notre région eton repris leurs classes; après avoirpassé, au mois d'août, de bellesvacances à Sant Elm, dans la maisondes grands pères, Antoine Flexas etson épouse. Ils ont bien profité dusoleil et de la mer.

MAISON ALFORT

• Notre chère amie "Cadete", AnneCourtois, nous envoie "un peu d'airpas fumé de Fornalutx", en mêmetemps que sa nouvelle adresse. Elleadore ce petit village de la vallée de

Sóller, un des plus beaux lieux deMajorque.

NEVERS

• Nos chers amis Michel et ElianeAlou sont de retour de Majorque, oùils étaient en vacances en juillet-août;en compagnie de leur fils Michel. Ilsont passé là-bas de belles journéesavec tante Maria et tante Micaella,les deux soeurs de Michel (père). Lebonheur n'étant jamais complet, Elia-ne a été contrainte d'éviter le soleil,qui lui causait des problèmes. Bonretour à Ne ver s, et bon courage pourl'hiver.

PLOUZANÉ

• Notre chère amie, "Cadete" de tou-jours, Mme. Veuve Pierre Alemanyest de retour d'un beau voyage àMajorque. Elle a passé de bellesvacances à S'Arraco et Sant Elm enjuillet et août, en compagnie de sesenfants et petits-enfants. A peinerentrée, nous sommes certains qu'ellerêve déjà aux prochaines vacances ausoleil. D'autant plus que, cette année,Sant Elm a récupéré le drapeau bleude la Communeauté Européenne.

SAINT NAZAIRE

• Nos chers amis Marc et HenrietteAlemany ("Torretes") ont eu le plai-sir, au cours de l'été, de recevoir, envacances à Majorque, leur petite filleYolainne en juillet, et leur petit filAlbano (de Calais) en juillet-août. Ilsont tous beaucoup profité du soleil,de la mer, et de la beauté de lavallée de S'Arraco, et de la plaje deSant Elm.

COLLECTIONNEURRecherche lots de

porte-clefs.

M. Galaup16 rue Lucien Selva - 94200 IVRY

MINI - GOLF

PA AMB OLI - PIZZA

&W«(tPI. Sebastià Grau, n.9 2

Tel. 23 92 02 - 07159 SANT ELM

Carden ArtDiseño de exteriores y realización.

Mantenimiento de parques, jardines y piscinas

Dirección técnica: David MarquésTécnico en explotaciones agrarias

Calle França, nQ 19 - S'Arraco (Mallorca)Tel.: 67 38 15 - Fax: 67 27 58

Page 7: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

Crónica Je BalearesCRONICA PATROCINADA POR

Xnc-W^C/ Maura, 49 ANDRAITX

Tel.: 23 50 17 J

A N D R A T X

En el recién estrenado Altar Mayorde la Parroquia de Santa María deAndratx, hermosamente adornado eiluminado, recibió de manos de nues-tro párroco D. Juan Perelló, lasAguas Bautismales y el Pan de losAngeles, la simpática niña Carla Bor-doy García. Finalizada la función reli-giosa familiares y amigos se traslada-ron a su casa donde fueronagasajados con un suculento refrige-rio.

Reciba la nueva comulgante, junto asus padres y abuelos nuestra cordialfelicitación.

La única Administración de Loteríade Sineu, vendió una serie del pri-mer premio de la lotería de los jue-ves del número 47.807. Dichos déci-mos se vendieron en miércoles, díade mercado de dicho pueblo, por locual los 70 millones que le correspon-dieron, se repartieron por varios pue-blos de Mallorca; tocándole aAndratx, la bonita cifra de 18 millo-nes de pesetas que se repartieronentre tres familias andritxolas.

Leímos en el "Diario de Mallorca"que el Govern Balear, estudia la cre-ación de un tren turístico entre Pal-ma y Andratx.Este proyecto en estudio debería sercubierto por un tren ligero o tranvíaque recorriera la costa con paradasen todas las zonas turísticas.Pero recordemos que esta no es laprimera vez que se intenta llevar eltren a nuestra villa y ningún proyec-to ha prosperado.

Falleció en Palma a la edad de 86años Juana María Colom Alemany(Fundadora, en el año 1951, del BarTulsa de Palma). D.E.P. Madò JoanaMaria y reciban sus hijos Magdalena,Sebastián, hermana Catalina y demásfamiliares nuestro más sentido pésa-me.

Falleció a la temprana edad de 8años la niña Sandra Nobel Marmy.D.E.P. y reciban sus apenados padresRafael y Nicole, y demás familiares,nuestra condolencia.

El predio de Son Esteva podría con-vertirse en el primer Hotel de Agro-turismo de nuestra comarca, segúnlos rumores que circulan por nuestravilla.

En las tertulias cafeteriles de verano,a veces resultan interesantes las char-

las, al juntarse un grupo de amigosque ya han pasado la juventud yestán a las puertas de la tercera edad.En esta ocasión comentaban loscomercios tradicionales de nuestropueblo que ellos conocieron que hancerrado sus puertas, unos por jubila-ción y otros por no poder competircon los grandes supermercados; noso-tros al encontrar el tema interesanterecopilamos todos los nombres que debuen seguro recordarán muchos denuestros lectores.Referente a las tiendas de comesti-bles, hoy sólo quedan dos en nuestravilla, "Ca'n Tries" y "Ca'n Simó", yaque "Ca'n Pese" se ha convertido enpequeño supermercado y "Ca Na Moi-xa", es tienda y carnicería habiendoinstalado tres nuevos supermercados,"Andratx", "Ca'n Rafael" (Aspar) y elSyp.

Comestibles que han cerrado suspuertas: "Ca na Molí", "Ca'n Peta-que", "Ca na Remedios" (Son Jofre),"Ca'n Truiola", "Ca Na Figuereta","Ca'n Salom" (Lechería), "Ca NaSebastiana", "Ca'n Toniona", "Ca naVilera", "Ca'n Creixell", "Cas Reconé","Ca na Covas", "Ca'n Tomás", "SonCerda", colmado Margarita, "Ca'nDames", "Ca'n Llois", (dentro la PlazaMercado "Ca na Maria des Bou","Ca'n Llois", "Ca'n Jaume Kaqui"),"Ca na Videleta", "Ca na Garriga","Ca na Boneta", "Ca na Concha"(Charcutería), "Ca na Banya", "Ca'nMurtó", "Ca'n Toni es Ferré", "Camadò Simone", Delgado (charcutería),Es Torrente, colmado Syp, BotigaNova, "Ca'n Toni Seuvane", SonBosch, "Ca'n Francisco Creixell"(Lechería), "Ca'n Castillo", "Ca naAntonina Masiana", "Ca na Llongue-ra", "Ca na Trini", "Ca's Goxet", "Cana Morella", "Suqueria" y "Ca'n Pen-yes". En total unos cuarenta y tres yde buen seguro que de alguno seolvidaron. También sacaron a recor-dar las barberías que habían conocid-do y que hoy sólo existen dos enAndratx, si bien algunas peluqueríasde señora se han convertido en loque se llama unisex.

Barberías que han cerrado: "Ca'nTerrola", "Ca'n Pep es barber", "Ca'nRompeolas", "Ca'n Quelet", "Ca'nTayo", "Ca'n Paco", "Ca'n Francisco",

CONSTRUCCIONES

Miguel AlemanyC o n s t r u c c i o n e s y P r o y e c t o s

CI. Mallorca, 38, 1.a

Tel. 13 67 61 -Fax 13 66 95 ANDRATX

$ SUZUKI4M*.

RENAULT

AUREAN MOTOR, S.L. - AGENCIA OFICIALTALLER: C/. Escultor Onofre Alemany, 6 - Telf, 23 51 85 - Fax

EXPOSICIÓN: Avda. Juan Carlos I, 42 - Telf. 13 64 7607150 ANDRATX (Mallorca)

Page 8: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

"Ca N'Angel", "Ca'n Sebastià Vellana"y "Ca'n Tem de's Reco".Llegando a la conclusión final deestos tertulianos que lo único quehan visto crecer considerablementeestos pasados años en nuestro pueblo,han sido los bares que en la actuali-dad sobrepasan los 26 y algunos nue-vos se preparan para abrir sus puer-tas.

• Se unieron en matrimonio en laparroquia de nuestra villa, AntonioMuñoz Reolid con Margarita FusterGonzález, a los que les mandamosnuestra felicitación.

• Sa Coma y Son Curt, que este añoestuvieron a punto de no celebrar lasfiestas en honor a la Mare de Déud'agost. Al final se congregó todo enuna diada organizada por el Ayunta-miento andritxol, que se inició con latradicional procesión por las calles delcaserío, seguida de una Misa y bailespopulares. Por la noche tuvo lugaruna monumental "Fideuà" y una ver-bena que se vio muy animada.

• La "Penya Madridista" de nuestravilla, estrenó nuevo local social, en elpopular "Café Nuevo", de la céntricaPlaza de España.

• Se ha visto alegrado el hogar denuestros amigos los esposos PedroPujol Terrades y Margarita PorcellRosselló, con el nacimiento de unapreciosa niña, primogénita del matri-monio, que en la pila baustismalrecibirá el nombre de Joana María.Reciban los felices papás junto a susabuelos nuestra cordial enhorabuena.

• También se ha visto alegrado elhogar de los esposos Juan VillaMoreno y Antonia Femenías Calafat,con el nacimiento de una niña quese llamará Paula, reciban nuestrafelicitación.

• La exposición abstracta de Juan Turcomprende una amalgama de cuadrosen torno a los grandes problemas de

la humanidad:el hambre, lacorrupción, elterrorismo, elracismo y laxenofobia, lasgrandes desi-gualdades, lapena de muer-te, la droga...Juan Tur ela-

bora todos los temas en su obra, enuna mezcla de arte pictórico y ele-mentos materiales, que al mismotiempo, denuncian estas debilidadeshumanas; se rebela contra la negati-va manifestación de los seres de latierra. De una manera sugestiva, elartista denuncia estos hechos, plas-mando sus ideas y temores; el desa-sosiego general.Yeso, hierro, vegetales, papel, cristal,objetos varios, se desparraman porsus creaciones, como muestra elocuen-te de los grandes errores terrenales:el añadido telúrico a la pincelada.

Juan Tur así, reivindica la libertadtotal de la persona y la igualdad enun mundo desazonado y problemático.Es el grito de queja para conseguiruna convivencia de amistad fratenal.

• El Ayuntamiento andritxol, subvencio-nó a las Entidades Culturales yDeportivas de la comarca.

Asociaciones Culturales:

Associació de la TerceraEdad d'Andrat 60.000

Associació Cultural"Voramar" 270.000

C.P. Els Molins 80.000Parroquia del

Port d'Andratx 45.000Majorettes Colegio

Ramón Llull 90.000Tercera Edad de

S'Arracó y Sant Elm 35.000Club d'Esplai Garrafa 180.000C.P. Ses Bassetes 60.000Col·legi Públic Es Vinyet 450.000Associació Pares d'Alumnes

C.P. S'Arracó 50.000Cofradía "La Passió" 50.000Associació de Mestresses

de Casa d'Andratx 50.000Associació Coral de s'Arracó 40.000Associació Vecinos

Sa Dragonera 50.000Grup de Teatre "AGARA" 270.000Coordinadora Parroquial 45.000A.P.M.A. Es Vinyet 200.000Dones Acció Social s'Arracó 45.000Cruz Roja Andratx 315.000I. Baltasar Porcel 500.000A.P.M.A. Andratx 200.000Agrupació Aires d'Andratx 380.000Asociación Vecinos y

Amantes de Sant Elm 60.000Asociación Comercios y

Empresarios Pto. Andratx 50.000Asociación Juvenil Es Racó 100.000

TOTAL 3.675.000

Asociaciones Deportivas:

Club Baloncesto Andratx 400.000Club Ajedrez Andratx 50.000Grup Espeleologia d'Andratx 25.000Club Deportivo s'Arracó 360.000Societat de Caçadors

sa Coma Calenta 45.000Sociedad de Cazadores la Paz 45.000Penya Barcelonista

M.A. Nadal 25.000Club Deportivo Andratx 1.155.000Club s'Aguilot 50.000Club Petanca s'Arracó 35.000Club Petanca Puerto

de Andratx 35.000Club Andratx fútbol Sala 40.000Unió Andritxola de Petanca 35.000Club Ciclista Andratx 35.000

TOTAL 2.335.000

El importe total asciende a la canti-dad de 6.010.000 Pesetas.Todos los partidos políticos con repre-sentación municipal, coincidieron enla necesidad de disponer un regla-mento regulador de subvenciones,comprometiéndose la Alcaldesa a con-

vocarlos al objeto de consensuar dichoreglamento para el próximo ejercicio.

Aún que sea con retraso, desde estaspáginas queremos felicitar al equipode Baloncesto femenino de Andratx,por haber conseguido el subcampeona-to sénior, vaya pues por sus compo-nentes Verónica Espinar, Celine Pujol,Mary Porcell, Margarita Quetglas,Isabel Pons, Mari Trini Cuevas, Pau-la González, Francisca Enseñat,María del Mar Cervantes, EncarnaMartínez, Antonia Campaner, Veróni-ca Herrero, y el cuerpo técnico JoséSielva, Isabel Enseñat y Gaspar de laParte. Nuestra cordial enhorabuena.

• Finalizó la XII edición del trofeo"Villa de Andratx" de fútbol-sala, enel que participaron 15 equipos: Cons-trucciones M. Alemany, L'Herbeta,Bolingas, Playa Palmira, EléctricaCien, Navajita Platea, Pub ca's Con-cos, Bar Lovento, Fusteria J. Covas,Viajes Rumbo, Peguera, Kadadiven-dres, Montesión y el CC. Puerto deAndratx.Numeroso público acudió a todos lospartidos para animar a su equipo,resultando de nuevo vencedor el "BarLovento", seguido del equipo revela-ción de este torneo "Fusteria J.Covas" y el 3.g y 4.° puesto fueronpara el Montesión, y Viajes Rumbo.Los trofeos fueron entregados en laterraza del "Bar Ca'l Tio" de nuestravilla asistiendo al acto varias autori-dades.

• Recibieron la Primera Comunión enla parroquia de Santa María deAndratx: María y Margarita ManresaFerrer, Cristina Bonet Venís, GasparBonet López, Mari Carmen EspinosaRodríguez, Juan Manuel Galán Bonet,Sebastián Fernández Martín, AntonioCopedo Rodríguez, Jorge MedinaGiménez, David Averion Pasco, Anto-nio y Sofía Jofre Rodríguez, VictoriaMoreno Tolosa, Oscar y EstebanCarreño Escolano, Francisca CastellTomás, Patricio y Alicia Miguel Cas-tañer, Juanjo Vich Caballero y JoséAntonio Valenzuela Sánchez.Recibantodos ellos nuestra felicitación.

• Se unieron en matrimonio en laCatedral de Palma la señorita Fran-cisca Barceló Amengual, con el Con-cejal de Hacienda del Ayuntamientode Palma, Pedro Alvarez Chillida.Reciban nuestra enhorabuena.

• Mientras el Govern Balear estudia lafórmula sencilla que permita un cier-to pago de los residentes de Balearespara utilizar las autopistas de peaje,

Page 9: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES

"El Día del Mundo" publicó que unode los futuros tramos viários quecuenta con más posibilidades de serelegido como zona de péage es laampliación de la autopista Palma-Pto.Andratx, al ser zona turística, apesar que no es todavía un hechodefinitivo.

Se marchó a las Misiones de Burun-di, donde permanecerá por espacio dedos meses el párroco de nuestravilla, Mn. Joan Perelló, al que desea-mos una feliz estancia.

Fallecieron en nuestra villa:Magdalena Castell Alemany, a la

edad de 59 años.Juana Ana Bover Enseñat, a la edad

de 86 años.María Cunill Cunill, a la edad de 86

años.Isabel Jofre Enseñat, a la edad de

90 años.María Pujol Pujol, a la edad de 87

años.Catalina Coll Bosch, a la edad de 86

años.Luis Bermúdez Guillem, a la edad de

84 años.Domingo Peralta Prieto, a la edad de

66 años.Catalina Vicens Porcel, a la edad de

98 años.

El Comité Local de Unión Mallorqui-na de nuestra villa que gobierna jun-to al Partido Popular, expuso a laAlcaldesa una enérgica protesta porel mal estado en que se encuentranlas instalaciones del PolideportivoMunicipal. Vestuarios y aseos estabansucios, el dosificador de cloro de laspiscinas estropeado, así como variasbaldosas rotas.Comunicándoles la Alcaldesa que seráreformado cuando finalice el verano,al estar incluiddo en el plan deEquipamientos Deportivos financiadospor el Consell Insular, lo cual no hacaido nada bien a los que hanempleado este verano dichas instala-ciones.

El Ayuntamiento andritxol y elGovern Balear, de nuevo, han modifi-cado el trazado de la variante denuestra villa. Este nuevo proyectomucho más costoso que el anterior,contempla dos nuevos carriles que seiniciarán en el Coll d'Andritxol haciason Esteva, cruzando el que se dirigeal Puerto por un paso subterráneosuprimiendo la rotonda.

Y hablando de carreteras diremosque debido a las obras de la nuevaCasa Consistorial en el Castillo deSon Mas se podría dar prioridad alnuevo vial que enlazaría con el dearriba mencionado por son Xina enla carretera d'Estellencs y Capdellàque al mismo tiempo daría más faci-lidades de acceso al nuevo Ayunta-miento.

Este pasado verano, una vez más,hemos visto los numerosos problemasde tráfico que viene padeciendo nues-tra villa, por culpa de las numerosas

calles en obras y sobre todo lo quepadecen camiones y autocares paracruzar nuestro pueblo en dirección as'Arracó y Sant Elm, la soluciónparece estar con la esperada reformade la carretera de s'Estret, dondehace cerca de seis años se expusieronlos letreros de tan deseadas obras yhasta la fecha, todavía no se han ini-ciado.

' Y hablando de quejas, también nosllegan noticias del malestar que hayen el vecino pueblo de s'Arracó, queestando a las puertas del siglo XXI,todavía no tienen alcantarillado. ElAyuntamiento, hace cerca de dosaños, instaló las tuberías en lascalles y sólo falta conectarla con ladepuradora de Andratx. Pero de ellonada más se supo; y del aguacorriente prefieren más no comentarloya que dudan de poder contar conella algún día.

' Fueron bautizados en nuestra Parro-quia: Sebastián Porcel Pol, RaquelCarreño Morey, Lorenzo Collado Pas-tor y Rubén Bosch Casado.

DANIEL

P U E R T O D E A N D R A T X

Recibió el Pan de los Ángeles demanos de nuestro párroco MossènBartolomé Bosch, en la Parroquia dela Verge del Carme, la simpáticaniña Almudena Oppenhheim Fernán-dez. Reciba la nueva comulgante jun-to a sus padres nuestra felicitación.

• Uno de los ilustres visitantes quetuvieron este pasado verano lasaguas de nuestro Puerto, fue BillClinton, Presidente de los EstadosUnidos, con su esposa Hillary e hijaChelsea; acompañados de los Reyesde España D. Juan Carlos y DoñaSofía y el Presidente del GobiernoEspañol José M.- Aznar y su esposa.

• Fueron bautizados en la Parroquia denuestro Puerto:

Mireia Reolid García, Jésica CrespoHall, Alba Ramírez Olmo, AlejandraJaume González, Bárbara Vives Sán-chez, Marina Salazar López, JuanAndrés Soto Flores y las gemelasCatalina y Margarita Terrassa Ripoll.

• Dimitió como Director Provincial delInsalud, nuestro paisano y amigo elDoctor Bartolomé Cabrer.

• Los pintores Aranda, Maraver ySapere, presentaron un cuadro elabo-rado por ellos en una galería denuestro puerto, el cual fue subastadoy los beneficios fueron destinados ala ONG "SOS niños".

• Fallecieron en nuestro Puerto: JuanFuster Calafell, Magdalena Pujol Cala-fell, Nadine Thiele Maere, Ana CatalàPerpiñá, Catalina Perelló Ferragut.

• Varios establecimientos comercialesregentados por extranjeros hacen casoomiso a las obligaciones legales derotular sus productos o servicios encatalán o castellano.

• La captura de pescado en nuestropuerto, ha disminuido considerable-mente en estos últimos años, empe-zando a notar un mal estar entre lospescadores.

• Recibieron la Primera Comunión enla Parroquia de nuestro Puerto:Ana Juan Bazar, Jesús Palmer Sali-nas, Christian López Reolid, herma-nos Marcos Diego y Patricia CardonaCantero, Rosa M.a López Frau y suhermano Juan Antonio, Jaiza PozoBrite, Jaime Pujol Martínez, PaulGrunig Binimelis, Sara Ramos Garauy Jaime Olivares Salva. Recibantodos ellos nuestra felicitación.

• Rodeados del cariño de familiares yamigos, celebraron sus bodas de oromatrimoniales nuestros amigos losesposos Juan Font Berga y AntoniaPalmer Pujol, a los que mandamosnuestra felicitación.

• Se unieron en el lazo matrimonial ennuestra parroquia Richard Kight yCatalina Bonet López.

• Los pintores José Bascones y su hijoJorge, expusieron por primera vezjuntos sus cuadros en una galería delpuerto, a la que asistieron un grannúmero de personajes de las llama-das revistas del corazón.

• En las pasadas fiestas del Carmende nuestro Puerto, se vieron muyconcurridos el homenaje a la terceraedad, el concierto de la coral Parro-quial, así como la Misa concelebrada,presidida por Mn. Sebastián Salom,Vicario Episcopal y seguidamente laprocesión marítima.

• En la Parroquia de la Virgen delCarmen de nuestro Puerto, se unie-ron en el Santo Matrimonio, nuestrosamigos Antonio Vera Alemany con lagentil señorita Margarita Cabrer Gon-zález. Reciba la feliz pareja nuestracordial enhorabuena.

Page 10: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

10 PARIS - BALEARES

Este pasado verano, hemos vistopasear por las calles de nuestropuerto entre otros famosos, el expre-sidente del Gobierno Adolfo Suárez yfamilia, a la Infanta Cristina y suprometido Iñaki Urdangarín, al Prín-cipe Felipe, a los Reyes de España,al cineasta Fernando Trueba, aMarianne Sandeg y su madre, a lafamila de Joaquín Prats y al expresi-dente del Gobierno Felipe González ysu esposa Carmen Romer.

En la Parroquia de nuestro Puerto,hermosamente adornada e iluminada,recibió la Primera Comunión laencantadora niña Francisca CovasAlemany.Tras la función religiosa la nuevaComulgante junto a sus padres yamigos, se trasladaron al Club deVela en donde fueron gratamenteinvitados a una suculenta comida.Reciba la simpática Francisca nuestracordial felicitación, que hacemosextensa a sus padres y abuelos.

XISCA

S ' A R R A C Ó

Con toda delicadeza y fruición hemosconocido un hermosísimo viaje fami-liar y, que a la llegada de los calorespor así decirlo, el disfrute de unasvacaciones escolares, viaje organizadopor la simpatía de sus papás donSebastián Urbano y doña FranciscaAna Enseñat, Pereta. Un viaje queles llega anualmente a sus hijas lasSrtas. María Antonia y Virginia, doshermosuras de jovencitas, dinámicasy emprendedoras de cuantos aconteci-mientos se generan en el valle arra-conense, bien sean actos cívicos oreligiosos, dos señoritas repito, quecasi desde su infancia prestaronsiempre su colaboración para recrear,animar y resurgir el entusiasmosiempre necesario en el ámbito de loque podría decirse un menguado,escaso y reducido número de poblado-res y, que en verdad, acusan de añoen año un pronunciado descensoentre nuestra vecindad.Sus papás, nuestros entrañables ami-gos don Sebastián y doña FranciscaAna, han hecho cuanto les ha sidoposible de su parte para complacer,congratular y ofreciendo a manos lle-

nas las grandes atenciones las cualesson merecedoras de tal distinciónMaría Antonia y Virginia y, de rebo-te, también lo asimilan sus abuelitosy familiares paternos desde la ciudadde Granada. Manifestación de júbiloy rebosantes de alegría desde elmomento de conocer la noticia,durante unas 3 semanas de perma-nencia gozosa hasta el mismomomento de la despedida en la queno pueden faltar unos lagrimones res-balando por sus mejillas, abrazos ybesos cariñosos al emprender sus des-pedidas, confianza plena en el viajede retorno o regreso a aquellos laresy en el que serán necesarios transcu-rran 365 días.A nadie les amarga un dulce y, unviaje por tierras granadinas, tieneque promover una gran satisfaccióntanto en el regazo de sus papás ehijas, como aquella añoranza inolvida-ble de aquellos ancianitos desconsola-dos al haber contemplado a sus hijosy a la hermosura "in-crescendo" deunas nietas creciditas y en plenodesarrollo de sus cuerpos en esta tie-rra y mar de nuestra ínsula mallor-quina. Seáis bienvenidos.

Recogimos a vuelapluma es decir,entresacado de las columnas de nues-tro amigo y corresponsal de Andratx,crónica que nos dejó extremecidos alconocer la simpatiquísima noticiapublicada a toda columna en el"París Baleares", noticia que nos lle-nó de gran alegría al saberse de quese trataba de una joven señoritaarraconense y muy conocida nuestraSrta. Anabel Curto Alemany, inteli-gentísima a nuestro entender siendocapaz de hacerse con el primer pre-mio consistente en un viaje supuesta-mente para dos personas, desconoce-mos los días de estancia en un lugarprivilegiado para los jovencitos losque todos quisieran llegar con sudedo al cielo. Un paraíso de grandesatracciones al que no he tenido laoportunidad de conocer y dudo enadivinar con certeza si pudiera tra-tarse de "Buenaventura" o lo quesea. Al no estar plenamente informa-do de esta noticia, más bien diría deuna gran proeza de una señorita ala que tenemos trabada una granamistad, aprecio y no menos cariño.

Es otro de los triunfos logrados ycosechados para este simpático vallearraconense. No estoy en lo cierto deque este precioso premio sea unremate a portería, no creo como digo,de que el premio conseguido sea unremate de cabeza sin embargo, nadapuede sorprendernos de que la inteli-gencia y la capacidad intelectualdesarrollada por la Srta. Anabel Cur-to Alemany, no nos sorprende demanera alguna de que entre la granpoblación juvenil de la comarcaandritxola, haya sido la única capazque por sus méritos propios se hayallevado el "pez al agua".París Baleares aunque en esta oca-sión haya sido olvidado, nos unimosde corazón a la gran alegría de tuspapás, hermano y abuelitos todos.Habría sido para este "gacetillero" unmotivo de júbilo y de explosiva ale-gría, no obstante, debo de agradeceral entrañable corresponsal en la villade Andratx, recogiera y publicara ennuestras columnas este meritísimotriunfo que te ensalza entronizándotepor tus méritos en el centro del"podium" y que de bien seguro fuis-tes bien aplaudida.París Baleares a pesar de los pesa-res, también se une a tí con un cari-ñoso beso, mientras que en Franciadesde antaño siempre son tres losósculos que por cualquier motivo seplasman en las mejillas. Tambiénunimos nuestro aplauso que sólo túmereces. Enhorabuena y felicitacionessinceras aunque tardías Anabel.

Como suele suceder al llegar la épocaestival la "maison" de nuestros bue-nos amigos don Juan Alemany Torre-tes, y doña María Alemany d'es Pont,se viste de "gala" más que engalana-da para recibir a su hija Mme.Antoinette Alemany acompañada desu hijo Jean Pierre, procedentes deRoissy en Brie, no muy distante a lagran ciudad de París, mientras quepor otra parte, Mr. Gabi Vieh etValerie, llegaron unos 15 días mástarde de la ciudad de Agen, lugar endonde residen.Sería imposible el narrar la granmanifestación de alegría, besos yabrazos, en que se transforma y seve convertida de buenas a primerasla vivienda sita en el camino de Ca'n

EMPRESA POMPAS FÚNEBRES

SEGUROS FINISTERRE, S.A.EUFRASIO MIRANDA TORRES

Calle Padre Pascual, 92ANDRAITX

Tel. 67 31 65Tel. particular 67 01 72 (24 h.)

íGP:Oäüfl

óptica JenaPlaza España, 5 - ANDRATX

Page 11: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES 11

Massana, num. 1 de nuestro valle.Se trata de un encuentro familiarque va renovándose a la llegada delmes de agosto. Por parte de suspapás y abuelos tales idas y venidasdeberían repetirse los meses alternoses decir, uno sí y el otro no.Tenemos por bien seguro de quenuestros queridos amigos don Juan ydoña María se tienen que sentirindudablemente más rejuvenecidos enel momento de sus llegadas y, comono, durante el tiempo de su perma-nencia o estancia. Más o menos setrata de un mes de convivencia fami-liar pero llegada la hora de la despe-dida, llega el triste momento derecordar sin resumir los grandesmomentos vividos durante estos 30días. Se unen los fuertes abrazos ylos cariñosísimos besos con la espe-ranza de una segura o supuesta reu-nión familiar para el próximo añoque también figurarán en las hojasdel almanaque. Queremos repetir contoda cordialidad que tanto don Juancomo doña María, su esposa, másque jovencitos también deberíamospensar sin ánimos de añadirles másaños a los de su edad, porque no setrata de ofensa, pero en plena liber-tad nos permitimos aventurar queigualitos que nosotros, también admi-timos que ya somos ancianitos.Un feliz regreso a sus lugares deprocedencia y en el puntual momentode reanudar un mes de convivencia,vaya por delante nuestro deseo de unfeliz retorno. Lleven buen viaje.

• Recibimos la visita amable y cariñosade doña Francisca Vich Curta, viudadel que fue en vida don Jaime Pujolde s'Escaleta, también fue acompaña-da por su hijo Mr. Jacques FrançoisPujol Vich, propietario de Le Pro-vençal Bar, Glacier, Crêperie, Salonde The, en San Teimo. La presentetemporada para doña Francisca hatenido un cariz muy distinto a lastemporadas anteriores. La ausencia,añoranza de su esposo don Jaime, lesha consternado su tristeza duranteunos meses de permanencia, tanto esasí que el día de la festividad deSan Bernardo, día 20 de agosto,reembarcaron hacia la ciudad de St.Raphaël, dep. Var, dando fin a sutemporada veraniega, con este finpoder lograr el reencuentro con lasepultura de su esposo don Jaime, ycontemplar el lugar del remanso dela paz donde descansan sus restos.Su hijo Mr. Jacques regresó a SanTelmo, en donde mantiene abierto sulocal de negocio mientras tanto per-dure la temporada veraniega de caraal turismo.Les agradecemos sinceramente lasreiteradas atenciones que han tenidopara con nosotros objeto de sus apre-ciadas visitas.Buen viaje y feliz regreso en el pró-ximo año.

• En esta triste y lúgubre ocasión nosviene a la memoria y en el recuerdode un entrañable amigo nuestro elpatrón Gaspar Castell de La Bonano-

va, pasado ya a mejor vida. En nues-tras reuniones cotidianas salía a cola-ción de que él, en Pere Joan d'esDau y don Jaime Bauza Pujol, Sam-pol, eran los arraconenses más ancia-nos de s'Arracó. Pues en esta ocasiónles llegó también el día de su falleci-miento 5 de agosto a la edad de 95años, nacido en el año 1902, a prin-cipios del presente siglo. Se nos aca-ba de ir un buen amigo, un caballeroy el anciano de más edad del valle.Contraído matrimonio con doña AnaSalva se establecieron en Romans,municipio de Francia, en el departa-mento del Drôme, situado en la con-fluencia del Isère con el Savasse, conuna población aproximada en aquellostiempos de unas 24 mil almas. D.Jaime y doña Ana estuvieron dedica-dos con un comercio de "fruits et Pri-meurs". Aquel municipio su principalcomercio del que se movía era el delos hilados de seda. Fabricación decalzado y sombreros, con la quecuenta con una muy hermosa iglesiadel siglo XIII.A don Jaime Sampol del que así sele llamaba, falleció en su domicilioarraconense y dado que el calor erasofocante, tuvo que ser depositado enla cámara fría del cementerio deAndratx, para ser inhumado días des-pués en la sepultura familiar en elcementerio de la Palomera. Alsiguiente día en la parroquial delSanto Cristo le fue celebrado unfuneral por el eterno descanso de sualma.Finalizado el acto Eucarístico toda lavecindad quiso exteriorizar a todossus familiares su sentido pésame.París Baleares se une manifestándo-les sus condolencias sentidas y since-ras a su esposa Ana; hijos, Juana,Gabriel y Bartolomé, nietos y familia-res todos. Descanse en paz.

El pasado día 12 de agosto y a laedad de 84 años falleció la Srta.Margarita Esteva Flexas, para unosde ca'n Jesús y, para otros, de CaNa Clota. Doña Margarita a pesar desus años vivía en el Puerto deAndratx, residía en el domicilio de suhermana política doña Antonia Ale-many de Ca'n Demetes, Vda. de donJuan Clota, hermano de la difuntaMargarita. Aunque algo distanciadadel valle y domicilio que la vio nacer,la cual se mostró siempre muyencantada de los cuidados y del tratorecibido de doña Antonia.La muerte que no tiene día ni horaprefijada para ser llamada a mejorvida, así sucedióla doña Margarita.Su conducción desde el Puerto deAndratx al cementerio del valle de laPalomera, lugar en donde recibió cris-tiana sepultura en la que descansansus familiares. Al siguiente día 13 enla parroquial del Santo Cristo, fuecelebrada una Misa-Funeral para eleterno descanso de su alma.Doña Margarita desde muy joven seaprendió junto a sus padres, laspesadas y duras faenas de los culti-vos del campo y, además, se aprendiójunto al taller de sus tías, dedicación

plena a practicar las labores de len-cería y, algún tiempo después, ejerciósus servicios de mesas y mostradoren una cafetería propiedad de sushermanos.Su paso por este mundo le facilitótrabajo a manos llenas y que supomantenerlo hasta que su cuerpo se lopermitió. La vecindad arraconenseacudió a rendirle tributo de despedi-da e implorarle una oración por sudescanso eterno. Descanse en paz.

S A N T E L M

D.ê Antonia Simó Pujol y D. JaimeRoca Moya piden a D.s CatalinaHorrach y D. José Alemany Vich lamano de su hija Mayte para su hijoDaniel. El enlace matrimonial secelebrará el próximo mes de diciem-bre en la Parroquia de Santa Catali-na Tomás. Felicitamos cordialmente alos novios y a sus respectivas fami-lias.

Sant Elm luce nuevamente la bande-ra azul de la Comunidad Europea,gracias a la calidad de sus serviciosde vigilancia y atención; como tam-bién a la limpieza de sus playas.

Sant Elm a celebrado con mucho bri-llo sus fiestas de verano, los días 8,9 y 10 de agosto.El acto estrella fue el desembarco demoros en la playa, el cual se celebrópor segundo año consecutivo, con máséxito todavía. Más de mil personasasistieron, gracias a una buena ilumi-nación de la playa, a la lucha de lospayeses de Sant Elm y s'Arracó con-tra los invasores; los cuales fuerondevueltos, maltrechos y sin jefe, almar que les había traido.También cabe resaltar la Exposiciónde fotos antiguas (algunas son repro-ducciones de daguerrotipos con másde cien años de antigüedad), que nosdan fe de los cambios sufridos porSant Elm, primero con el regreso delos emigrantes, y después con elturismo.En la tarde del sábado 9, se celebróuna procesión marítima, con barcasmuy bien adornadas.El programa finalizaba, cada noche,con una verbena en la explanada dela iglesia.

REDACCIÓNe« ANDRATX

y comarca

TEL 13 62 52

Page 12: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

12 PARIS - BALEARES

Estas frases son muy frecuen-tes en las personas que semuerden las uñas. La Onicofagiaes un hábito nervioso que con-siste en morderse las uñas delas manos (en algunos casostambién la piel de los dedos) deforma compulsiva. El afectadorealiza dicho comportamiento deforma involuntaria lo que lehace poco consciente del proble-ma. Son, por lo general, losdemás quienes más perciben elproblema, reaccionando de formanegativa tanto el afectado comoel que le recrimina su comporta-miento. La gran mayoría de"mordedores de uñas" han inten-tado, al menos una vez en lavida, abandonar esta conductapero los reiterados fracasos gene-ran una elevada frustación en elafectado, llegando a considerardicho hábito como incontrolabley lo incorporan como una activi-dad más en el repertorio de susconductas.

¿Por qué se muerden las uñaslas personas?

Un temor frecuente de laspersonas que se muerden lasuñas es que estén padeciendouna enfermedad mental o algúntrastorno de la personalidad. Laverdad es que este tipo de hábi-tos aparecen tanto en personas"equilibradas y normales" comoen personas con problemas psico-lógicos. Se sabe con total seguri-dad que no hay ningún tipo deorigen orgánico. No es unaenfermedad. Tampoco es elresultado de un trauma en lainfancia. La mayoría de teoríasdejan bien claro que es un com-portamiento aprendido.

Algunos investigadores afirmanque es una continuación de laconducta de succión que losniños realizan en una determi-nada época de su infancia. Unavez abandonada la alimentaciónmediante pecho y/o biberón,unos niños sustituirían dichasucción por la del dedo y otrosno. De todas formas, no es unaconducta que se origine de for-ma brusca. El niño empezaríachupándose el dedo y, gradual-mente, comenzaría a morderselas uñas, especialmente aquellasque se rompen con mayor facili-dad, recortando las uñas hastaque les hace daño, dejándoselasmuy cortas y feas, además de

¿POR QUE SE MUERDENLAS UÑAS LAS PERSONAS?

"Me muero de vergüenza cuando estoy tecleando enel ordenador del trabajo y alguien rae mira las manos"."Cuando alguien está cerca de mi, escondo las manos".

"Me gustaría tocar la guitarra o el piano perono me atrevo a enseñar mis manos".

"Me encanta jugar a las cartas pero no me atrevo". Etc...

los dedos magullados de lospequeños mordiscos de la piel.

Otros señalan como la causade dicho hábito la observación eimitación que el niño realiza deotras personas de su entornoque sufren dicho hábito. Por lotanto, es más probable que unniño/a se convierta en un futuro"onicófago" si en su ambientemás cercano (padres, hermanos,tíos, abuelos, etc.) hay ya unafectado que si no lo hay.

Decir que existe una altarelación entre el hábito de mor-derse las uñas y la ansiedad.Sin embargo, se desconoce si laansiedad genera o incrementadicho hábito o bien es el propiohábito quien genera ansiedad.De todas formas, los fármacostranquilizantes no son eficaces.En otros casos, situaciones deaburrimiento pueden provocardicho hábito.

Existirían diferentes situacio-nes que facilitarían el hábito:tener las manos desocupadas,cuando las manos o brazos des-cansan sobre una mesa, brazode sillón o un sofá. Las oficinis-tas y estudiantes parecen ser losque más inciden en morderselas uñas. Otras situaciones son:la conducción del coche, ir depasajero en el coche, hablar porteléfono, mirar la televisión, etc.

¿Cuántas personas se muerdenlas uñas?

Los numerosos estudios yencuestas realizados sobre la fre-cuencia de los hábitos nerviososindican que morderse las uñases muy común. No hay diferen-cia entre hombres y mujeres,aunque estas últimas parecenmás preocupadas por este pro-blema, seguramente debido alinterés más amplio que tienensobre su aspecto. Por esto, lasmujeres buscan ayuda en mayornúmero que los hombres. Las

encuestas afirman que casi un50% de niños en la pubertad,un 35% de estudiantes universi-tarios y un 15% de adultosmayores de 35 años se muerdenlas uñas de forma reiterada.

Este hábito no aparece, por logeneral, antes de los 3 años deedad, pero a partir de los 6años hasta la pubertad, cerca deun tercio de todos los niños/asse muerden las uñas. A medidaque uno envejece, la probabili-dad de padecer este hábito esmenor. Sin embargo, parece serque la mayoría de personas sehan mordido las uñas en algúnmomento de su vida.

En los Estados Unidos, alrede-dor de 50 millones de personasse muerden las uñas y 110millones lo han hecho en algúnmomento de su vida.

¿Qué podemos hacer paradominar o superar este malhábi-to?

Son muchas las personas que,voluntariamente y de formaautóctona, han intentado el con-trol de este hábito. Muy pocoslo consiguen. La llamada "Reso-lución de Año Nuevo" consigue,en la gran mayoría de casos, uncontrol temporal del hábito. Larecaída genera una reacción deindefensión e impotencia y elconvencimiento de la propia"debilidad de carácter" e incapa-cidad de control sobre el hábito.

Lo primero, olvidarse de losmedicamentos. No hay ningunoque funcione de forma directasobre el hábito.

Segundo, algunas personasrecriminan de forma insistente alos afectados. Este tipo de postu-ra genera en muchas personasdesidia o, simplemente, estadosde ira y enfado con lo que elafectado incrementa su hábito.Siempre la petición de ayudadebe proceder del propio afecta-

do. Estos, por lo general no sonconscientes en su totalidad desu problema o creen que esincontrolable. En el caso deniños/as conviene que los padresconsulten con un psicólogo queles orientará sobre como abordardicha situación. En el caso delas personas adultas, simplemen-te ofrecerles nuestro apoyo sideciden dar solución al problemay recomendarles algún profesio-nal.

Existen muchas y fáciles for-mas de abandonar el hábito. Sinembargo, el entrenamiento enreacción de competencia, técnicainventada por dos americanos(Azrin y Nunn, 1987) es la másutilizada y que mejores resulta-dos ha proporcionado (90% deéxitos). Se basa en que la perso-na realice una serie de conduc-tas que impidan el movimientode llevarse la mano a la boca(sentarse sobre sus propiasmanos, llevar guantes, etc.). Noobstante, a veces, éstas u otrasconductas no se pueden aplicarporque llaman la atención y difi-cultan las actividades normales.

Las conductas que impidanmorderse las uñas de forma efi-caz han de reunir una serie derequisitos:

a) deben impedir realizar losmovimientos preliminares delhábito (el hábito de morderselas uñas va siempre precedidode movimientos secundarios delas manos).

b) Debe ser posible mantenerla respuesta competidora durantevarios minutos sin que parezcaalgo raro a la gente, hasta quehaya descendido el impulso demorderse las uñas.

c) Esta conducta no debe obs-taculizar el funcionamiento nor-mal de la persona.

d) Los sujetos han de realizarla reacción de competencia tanpronto como sientan impulsos deincurrir en el hábito de morder-se las uñas.

Para todo esto se requiereestar muy motivado, ser cons-ciente del problema, tener apoyosocial, aprender a registrarcuándo, dónde y con quién ocu-rre dicho hábito, aprender arelajarse, etc..., siempre bajosupervisión de un psicólogo.

JUAN ROCAPsicólogo

SEGUROS

SU S E G I R I D A D NOS M A N T I E N E ATENTOS

miembro del grupo ifQYllt

C/ Constitució n° 18 A, bajos TI. 235262 ANDRATX

JUAN MIGUEL ROCA GAMUNDIP S I C Ó L O G O

• Problemas de Ansiedad, Fobias, Obsesiones, Depresión.• Problemas de relación de pareja.• Problemas de relación familiar.• Problemas de timidez, introversión social.• Tics y hábitos nerviosos: comerse las uñas, arrancarse el pelo...• Problemas en la infancia: enuresis, fracaso escolar, miedos...• Problemas con el tabaco, alcohol, ludopatías (adición al juego)• Entrenamiento en hábitos de estudio.• Problemas de hipertensión, asma bronquial, cefaleas tensionales.• Problemas de insomnio.• Problemas psicológicos en afectados por el VIH y familias.• Estrés laboral. Estrés en personal sanitario (Burn-out).

Carrer Riera, 5 A - 2s • 2a

(Frente parking Teatro Principal)07003 PALMA DE MALLORCA

Tel: 45 56 26Tel. móvil: 989 30 76 36

Page 13: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES 13

RECORDSDEL PASSATper Sebastià Gelabert

FERRETERIA - SUMINISTROS

CA'N MATEUPinturas - Herramientas - Droguería

Bernardo Riera, 19 - Teléfono 13 64 76ANDRATX (Mallorca)

Page 14: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

14 PARIS - BALEARES

PARIS inaiamiVal

On pouvait lire sur le "Paris-Baléares" n.9

8, de septembre 1954, les nouvelles suivan-tes, parmi beaucoup d'autres:

"Pau d'Es Recò" continuait son magnifiqueexposé sur l'arrivée et l'installation desmajorquins en France, principalement dans lecommerce des fruits et la restauration. Ilnous faudra republier ce texte, un jour oul'autre.

José Carlos Vidal Isern parle des commu-nications de Majorque avec le continent. LePort de Palma était, à l'époque, la grandeporte de l'île; avec 307.000 passagers (entrés

et sortis) sur 1.650 navires (3.300 opérations,arrivées et départs) en 1952, derniers résul-tats connus. Il compare avec 1913, une gran-de année commerciale avant la PremièreGuerre Mondiale: le trafic du Port fut de1.722 entrées et sorties de navires, et 37.485passagers (arrivées et départs).

Mais, déjà, l'aéroport commençait à prendrede l'importance, avec des "pointes" de 40avions et 1.203 passagers dans une seulejournée. Ce qui, en 1954, faisait de SonBonet le 3.8 aéroport d'Espagne, aprèsMadrid et Barcelone. Ces chiffres émervei-llaient les majorquins, et on parlait déjà d'a-grandir Son Bonet.

Au 31 décembre 1953, le parc automobilede Majorque était composé de 8.162 véhiculesde tous types (3.620 automobiles, 936 taxis,1.428 camions, 239 autocars, 823 motos, et1.116 véhicules divers). Vidal Isern nous dittextuellement que ces engins mécaniques sinombreux (¡?) mettent en péril "la placidez yel sosiego de la, en otro tiempo, Isla de laCalma".

Selon les chroniques, M. Jean Alemany,d'Angers, son épouse et son petit garçon,revenaient d'un beau voyage à Majorque.Mlle. Catherine Ripoll, de Lorient, fille deGabriel Ripoll, obtenait le Baccalauréat dePhilosophie. Les jeunes Antoinette et JeanineCaimari, filles de M. Jacques Caimari, tou-jours à Lorient, passaient leurs vacances àTinchead, en Grande Bretagne. A Nancy, M.François Castaner épousait Mlle. Calafat. EtMme. Rosita Colom, soeur de M. FrançoisColom, se remettait peu à peu d'un accouche-ment délicat. A Reims, M. Antoine Bisbal,son épouse et ses enfants, voyageaient envoiture à Fornalutx, leur petite patrie. M.Damián Suau, sa fille Françoise et sa bellesoeur Mme. Marguerite Suau, partient enavion vers Sa Roqueta.

A Palma, le Cine Born présentait, en ver-sion originale, le film français "Jeux Inter-dits". A Andratx, notre collaborateur, D.Mateo Vidal Riera, était nommé Secrétaireauprès du Juge de Paix; fonction qu'il ocupe-ra pendant de nombreuses années.

ßi'WiotfCijMUNICIPALD'ANDRATX Conseil Insular

de Mallorca

Una vegada acabades les vacances estiuenques, tornam a lafeina bibliotecària i a les activitats culturals.

Abans de tot, parlarem una miqueta de la darrera conferènciaque es va fer a la biblioteca a càrrec de na Margalida Alemany,més coneguda com na Margalida de can Tàpera. Ens xerrà de laCUINA ESTIUENCA i de petits i molts útils trucs culinaris, temael qual aconseguí reunir a la sala més de 40 persones, entreells, l'alcaldessa Margalida Moner, els regidors Toni Bordoy iJoan Carmelo Massot, i la presència especial del nostre companyhistoriador i erudit: en Jaume Bover.

Entre sopes ambaubercocs, macarronsamb tumbet, peixosdiversos i altres her-bes, passarem unahora i mitja benentretinguts. Agraïmla assistència d'unnombrós grup demestresses de casad'Andratx.

Bé idò, un cop passat l'estiu, tenim una bona feina per duraquests mesos en endavant. Sense tenir encara dates concretes,podem avançar alguns temes que es tractaren a la biblioteca: laguerra civil a Mallorca i en concret el nostre municipi, la relacióAndratx-Cuba, durant el darrer segle i mig; farem alguna vetladaliterària, el Club de lectors, la possibilitat de que vengui unescriptor a explicar la seva obra i a presentarse al lector ellmateix, el concurs anual IMAGINA ESCRIVINT pels més menuts imenudes etc...

Per aquesta temporada es veurà augmentat el número devideos a la sala per a préstec, així com les diferents novetatsliteràries que es vagin produint.

En quant al revister hem inclòs les següents revistes: QUO,TENNIS, CÒMIC DE SONGOKU, i el diari SPORT.

Recorda que el telèfon de la biblioteca és el 13 60 66 per aqualsevol consulta que vulguis fer.

RAFAEL OLIVER GRAMMATICO

R E C L A M A T I O N S"Heureux qui, comme Ulisses, a fait un beau voyage".Tous ceux qui voyagent, et surtout s'ils ont recours aux voyages

organisés, ont toujours des anecdotes à raconter sur le déroulementdu voyage et les petites surprises qu'il leur a déparées.

"En Grèce, il y avait des cafards dans la chambre. Nous avonsprotesté auprès du concierge de nuit. Il n'y avait aucune chambrelibre. Nous avons dormi (façon de parler) dans les fauteuils dusalon".

"À Andorre, nous avions demandé (et payé) un hôtel de 5 étoiles.On nous a laissé dans un hôtel qui affichait 5 étoiles, mais qui, àMajorque, n'aurait pas atteint les trois. Notre hôtel devait avor 5étoiles à la fin du siècle dernier, et n'a pas été modernisé depuis".

"Lors d'un voyage sur la Côte d'Azur, le guide nous a fait reve-nir à Majorque un jour plus tôt que prévu. De ce fait, nous avonsperdu l'excurtion que nous pensons faire à Monaco (la journée étaitde libre disposition). Visiter la Côte d'Azur et ne pas voir Monaco,c'est lamentable. De retour à Palma, nous avons réclamé à l'Agence,et elle nous a rendu 5.000 pesetas. Mais cela ne nous a pas consolé".

"À Londres, pendant un séjour de dix jours, nous n'avons pas pulocaliser notre guide. Nous sommes repartis sans le voir, ni une seu-le fois. Le chauffeur qui nous à conduit de l'aéroport à l'hôtel (etvice-versa), ne parlait que l'anglais".

Quand ils ne sont pas trop graves, ces petits problèmes sont lesel du voyage. On s'en souvient pendant des années.

Pour certains touristes, pour les habituels "petits malins", lesimprévus, dûment notés, peuvent être utilisés pour bénéficier devacances à bon marché.

C'est ce qu'à bien compris un touriste anglais, Mr. AndrewOakley, qui a passé ses vacances dans un appartement de Cala d'Or.Pendant son séjour dans l'île, il n'a fait aucune réclamation à l'admi-nistration des appartements. Il n'a pas, non plus, dénoncé les appar-tements à la Conselleria de Turisme. Mais deux semaines après sonretour en Grande Bretagne, il a fait part de ses critiques à la presseanglaise ("The Express" "Daily Mail" - "Daily Star" - et "DailySport To Day"): à l'en croire, il a été logé dans un garage! Grostitres de la presse sensacionnaliste. Après quoi, Mr. Oakley s'adresseà son agence... qui lui rembourse son voyage... et communique à ladirection des appartements de Cala d'Or qu'ils ne seront pas payés.

Voilà une bonne idée pour passer des vacances à bon marché!Il est question d'ouvrir une espèce de registre des clients grin-

cheux, auxquels hôteliers et agences de voyages pourraient refuserleurs services.

PALMA NOVA:à vendre avec facilités ou en viager appartement luxeu-sement meublé 100 m- - Air conditionné chaud et froid- Grande salle de séjour décorée de nombreuses pein-tures - Cuisine complètement équipée (réfrigérateur -congélateur - micro ondes - machine à laver - eau chau-de) - Deux chambres - Salle de bains - Armoires -Rideaux - Chaîne Hifi - Antenne Parabolique.

Téléphone 34.71.68.21.85après vingt heures ou avant neuf heures.

Page 15: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

PARIS - BALEARES 15

VENTANA ABIERTAPor Miguel de Varona Navarro

LEYENDA ARABE

Quienquiera que usted sea, lo invita-mos a que medite sobre el significadode esta leyenda:"El genio del mal se presentó cierto díaa un hombre bajo la forma más pavo-rosa, y le dijo:—Tú debes morir; sin embargo, yo pue-do concederte la vida siempre que tesometas a una de estas tres condicio-nes: matar a tu padre, castigar a tuhermana o beber vino.—¿Qué hacer? —pensó el hombre. -¿Darle muerte al que me ha dado lavida? Es imposible. ¿Maltratar a mihermana? Eso es afrentoso. Pues bebe-ré vino.Y bebió vino; pero estando borracho,maltrató a su hermana y mató a supadre".

DE TEATRO

Después de publicado el comentario quea continuación ofrecemos, ha llovido ynevado mucho. Lo leímos en la revistaespañola "La Esfera" de fecha 29 deoctubre de 1927. Lo escribió E. Esté-vez-Ortega."El teatro es un espectáculo que necesi-ta lugar propicio, ambiente y manera.Las representaciones clásicas griegasrequieren el aire libre, los escenariosde la naturaleza para donde fueronescritos, como los Misterios exigen lamanera medieval, y un drama o come-dia modernos o de vanguardia precisansu marco y decorado adecuados. Y unamanera de representar diferente. Inten-tar un arte general es ingenuo. Sedebe tender a dar a cada obra surepresentación. Declamatoria, impresio-nista, afectada, natural, realista, lo querime mejor con la índole de la produc-ción dramática y con el temperamentodel actor. Y dar a la escena el ambien-te y espíritu de la obra. Es la eficaz ymejor manera de hacer teatro, de"representar" de veras".

Escrito por el poeta Gustavo SánchezGalarraga, "Funeral" es un poema queconvirtió en canción la inspirada músi-ca del maestro Ernesto Lecuona.

Toca dolorosa campana de antaño,toca que se ha muerto mi última ilusión.Toca compañero de mi desengañoen el campanario de mi corazón.

Esperanza mía, repican a duelo,pon sobre tus hombros un oscuro tulporque ya se ha muerto mi postrer anhelo,porque ya ha volado mi ilusión azul.

Era la más dulce de cuantas tenía,era la más linda de cuantas soñé.Era la más dulce, pero ya no es mía.Era la más linda, pero ya se fue.

Toca dolorosa campana de antaño,toca que se ha muerto mi última ilusión.Toca compañero de mi desengañoen el campanario de mi corazón.

Gustavo Sánchez Galarraga, además depoeta, fue un notable autor dramático.La crítica inscribe su poesía en elmodernismo, y su teatro en el costum-brismo. Sánchez Galarraga nació en LaHabana en 1893 y murió en noviembrede 1934.

ANECDOTA

Sabido es que la condesa de Agoult fueuna compañera leal para el compositorLiszt, pero éste, después de algunosaños de unión ya estaba cansado, y portal motivo se sucedían entre él y lacondesa, escenas borrascosas.Durante una de sus discusiones, lacondesa le dijo que, sin ella, él nohubiera compuesto páginas tan hermo-sas ni obtenido la mitad de sus buenoséxitos.—Tiene razón —ratificó un amigo ínti-mo a quien Liszt refería la escena—,recuerda el caso de Dante y Beatriz.A lo que Liszt contestó:—Son los Dantes los que crean a lasBeatrices, y las verdaderas Beatrices semueren a los dieciocho años.

UN SONETO

Del escritor y poeta colombiano JoséEustasio Rivera ofrecemos su soneto"Los Potros".

Atropellados por la pampa suelta,los raudos potros en febril disputahacen silbar sobre la sorda rutalos huracanes de su crin revuelta.

Atrás dejando la llanura envueltaen polvo, alargan la cerviz enjuta,y a su carrera retumbante y brutacimbran los juncos y la palma esbelta.

Ya cuando cruzan el austral peñascovibra un relincho por las altas rocas;entonces paran el triufante casco,

resoplan, roncos, ante el sol violento,y alzando en grupo las cabezas locasoyen llegar el retrasado viento.

Mirador culturalEN EL

Vlè CENTENARIDEL SEU NAIXEMENT

ODA A AUSIÀS MARCH

Vós, mestre, gemegàreu davall l'herbaretenguda. Ningú, encara, ha enlairataltre bram d'aigua, d'eura folla, d'ordi,per dir amor, tant i fort que el cirerertrencas ses branques, xopes de rosada.És, encar, la mateixa gelor al restdels arbres, congelats a talls de soca,a tall de saba, a tall de tanta arrel.Quin deliri a les barres de la Terra!Quina sang a la sang de tanta creu!Ahir el mar va bollir sota l'esclavaescalfor dels sanglots de nostra sang;però avui és la pau dels qui ja moren,dels qui l'alè en l'alè anam perdent.Si volem un demà, ¿qui ens asseguraque l'angoixa d'avui no aixugui els pits?¿O és l'hora de dansar en aquella dansaon els genolls bateguen com martells.¿Es l'hora de dir adéu l'adéu callant,és l'hora de morir sense bandera,besant-nos uns als altres, com qui es

dormamb el penó vençut de tanta guerra?Per això, mestre, dic: "lluitem", que

esperenmolts aubellons vessants a tall de roca,que el vers és una flòbia molt fràgilen la follia de la nit, és l'auraque els rierols desfan i creen, tímidscom qui desclou d'un violí les notes.La poesia és un eresiali on plorenels fruits madurs de tanta pluja estèrili on s'han trencat les cristal·lines copesde tants de déus inermes, bords, que

enfilenels ceps del vell parral al llarg del

porxo.

LLORENÇ VIDALDel llibre "Talaiot del vent"

JJanto por ta muerteAyer te fuiste,se cerraron tus ojos centenariosque tantas vecesen silencio me habían hablado.

Ayer te fuiste,la muerte te arrebató de mi lado,tus decrépitas manos se helarony, con ellas,tu último aliento y el míocogiste y guardaste en tu puño y en

tu mente,llenos de recuerdos del pasado.

Ayer te fuiste,tus labios jamás volverán a hablarme,aunque los míoste nombrarán por siempre entre

llantos.

La ira me abrasa los ojos porqueayer te fuistey yo juro por todo lo más sagrado,que honraré tu recuerdo y tu pasadosiendo fiel a todo lo que me dijiste.

Sí, ayer tú te fuiste,mi abuelo, mi pasado,pero mientras yo viva y sea sensato,tú vivirás a mi lado,y, como siempre, cogidos de la mano,subiremos allá, a las estrellasy lo veremos todo desde lo alto.

Te quiero, hasta siempre...jamás olvidaré lo que pasé a tu lado.

DAVID BAUZA CAPARTEn nombre de mi abuelo Jaume BAUZA

PUJOL (l'amo en Jaume SAMPOLfallecido el 5 de agosto de 1997).

Page 16: SETEMBRE - OCTUBRE 1997 PARIS-BALEARESibdigital.uib.cat/greenstone/collect/... · 2020. 2. 28. · QUINTOS DEL 42 RESTAURANTE DE CALA Es CUNILLS por JUAN VERDA El pasado día 22 de

16 PARIS - BALEARES

/ --•\ .

PARIS-BALE APESOrgane mensuel de

l'Association Amicale des Originaireset Descendants des Baléares

résidant en France:

"LES CADETS DE MAJORQUE"Siège Social: "La Grande Borde"

16490 ALLOUÉ*

/ ~Association Etrangère Autorisée

par le Ministre de l'Intérieur

Directeur de la Publication:Miguel Ferrer Sureda

Président: Juan Juan PorsellCapitán Vila, 6, 4.°, A07007 Palma de MallorcaTel. (71) 27 22 96

Vice Président: Juan Bauza BauzaPaseo Mallorca, 11, 2°, A07011 Palma de MallorcaTel. (71) 28 27 49

Corresponsal en Andratx:Sebastià Gelabert PalmerPI. Progrès, 22. 07013 PALMATel. (71) 28 48 05

Secrétaire Générale: Catherine Savi"La Grande Borde"16490 ALLOUÉTel. 45 30 07 20

Délégué Général aux Baléares:Antonio Simó AlemanyCarrer Caro, n.° 2, 2.°, C07013 Palma de MallorcaTel. (71) 739714 y 239054

BULLETIN D'ADHESIONJe désire faire des "CADETS deMAJORQUE" au titre de:

Membre adhèrent 100 Frs.Membre donateur 200 Frs.Membre bienfaiteur 300 Frs.Membre mécène (à partir de 500 Frs.

et recevoir gratuitement"PARIS-BALEARES"'

Nom:

Prénom:

Nationalité: ....

Profession:

Adresse: ...

Ville:

Code Postal:(Signature)

1 Biffer la mention inutile.Nota.-Tous les règlements, adhésions,publicité sont à effectuer au nom des

"Cadets de Majorque",C.C.P. Pans 1801-00-S.2

IMPRENTA POLITECNICACan Troncóse, 3

07001 Palma de MallorcaBaleares - España

Depósito Legal: P.M. 955-1965

PETITES ANNONCES

A LOUER A SOLLER

ILES BALEARES - ESPAGNE:

Maison - meublée entrée -salon salle a manger -

cuisine - salle douches -salle de bains - 3 chambres

Petite Courde Mai a Septembre.

Prix de 2.500 à 3.500 Frs.

Sr. D. Guillermo VaquerTel. (71) 63 20 94 y

(71) 63 09 34

LOUER

Appartement sur la mer:

Terrasse - chambre deux

lits - salle de séjour avec

deux divans lits - cuisine

salle de bains

Telef.(71) 68 18 81 (le soir)

Aubergede

[l(Lduse18320 çi<\iï(y •

Commune, de. Cours-ies-'Barres

86 38 74 37A 5 mn de tyvers

RestaurantJosé et 'Véronique. 'RJ'LÍ^

Motet de Charme***Chambres de Çrand Confort

Coierie d An

Jardin dJ&ver

Repas en Ttein ¡Air

Sotte de 'Réunions

Casa Fundada en 1956

VENTA DE ELECTRODOMÉSTICOS

Palmer/x

Ca'n Palmer C.B.WESTINGHOUSE - PHILIPS - SONY - TIMSHEL

AEG - MIELE - TEKA - MOULINEXUFESA - OLIVETTI - NILFISK

KRUPS - CORBERO

AIRE ACONDICIONADO - ANTENAS VIA SATELITEFUJITSU KATHREIN

PRESUPUESTOS - SERVICIO TALLER

Avda. Juan Carlos, 63 - Tel. 23 60 55ANDRAITX (Mallorca)

Spécialités: DATTESTous Fruits Secs

•£¿$EXPORTATION MONDIALE

S.A. Capital 3.500.000 F3, Boulevar Louis Vilecroze - 13014 MARSEILLE

Tél. 95.91.41. (10 lignes groupées)Télex: 410872

PESCADOS PAQUITAPESCADOS FRESCOS Y CONGELADOS

Paseo Son Mas, 4 • Teléfono 10 50 83ANDRATX