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SS"In W 12.501 5 mmt* Jouris&i 55»peut êtr© orlê 6 Onffinw» fllWARAftP 5 I^IV ess Adminislf atenr-Déléfftié -Gérant O. RANDOLET ilMiilslraüJB, Impressions atinnosees. TEL. 10.47 35, Rue Fonteneile, 35 AdressaTélégraphique : EA1TD0LET Havre Le Petit avre REDACTEUR EN CHEF &.-J. CASPAR - JORDAN Téléphooe t 14.SO SsorétaireGénèral : TH. VALLÉS Hédactlon, 35, rua Fonteneile - Tél. 7 60 ANNON CE» AU HAVRE Bureau du Journal, 112,bout» de Straaoourg. SL'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. LePETITHAVREest tiéstgnépourtee AnnoncesJudlslatraset ligaiet ORGANE REPUBLICAIN DEMQCRAT1QUE Le plus fort Tirage des ae la hh—wweh» ABORHMEMENT8 Le Havre, la Seins-Infórieure. l'Eure,/ ^ l'Oise et la Somma ) Six Mots UnAn 9 Fr 18 fl. SO Autres Département» | « Fr. I* 1 SO Ï53 Union Postale 10 » SSO Fr iO Ons aoonnesgatomsnt,SANSFRAIS. dans tous tos Bureauxae Paste de Franse ln FildesJours Le Galendrier Enlre aeux sourlres,le facteurme l'a llissé. Le nouveau carton est, comme ses de- vanciers, doré sur les bords et paré d'une gravure. A part la fraicheur de ses blancs, F'éclat de ses filets rouges, il ne diflère pas sensiblement de feu sou frère. II est arrivé flambant neuf, dans un par¬ fum de colle de pate, avec des rigidités de carton a la fleur de l'ège. .. Que se faae- ront done vite tant de splendeurs ! 11a cependant une gravure nouvelle, et mon ami le facteur me parut altacher une grosse importance au ehoix de l'image. II m'avail tout d'abord offert la vue d'un joli domaine dorit les créneaux pergaient le ciel, un ciel limpide a travers lequel on avait cru devoir imprimer « Almanach des Postes et Télégraphes », pour nous rappeler pro- bablement que l'Ad ministration centrale plane dans les hautes sphères. Le chateau avait belle allure. Ses vénéra- bles tours a poivrières miraient leurs ro- tondités historiques dans le lac transparent d'Ophélie. Sur les bords de la pièce d'eau, un troupeau de vaches venait boire... C'était è la fois pittoresque, rustique et touchant. Mais le facteur n'insista pas; et, if un regard, nous nous comprimés. Ce eii|teau, ce ciel bleu, ce paysage en- soleillé, toute cette nature en fête exprimée en chromo s'accordait peu avec les gri¬ sailles de nos pensees. Cette gravure de l'année, destinée tout un an a s'offrir a nos yeux, paraissait aussi indecente qu'un vaudeville ou une toilette tapageuse d'élégante en un temps oü nos fronts sont graves et lourds nos soucis. — Vous n'auriez pas autre chose ? — M'y attendais. Personne n'en veut. Alors, d'un geste alerte et triomphant, il sortit de son sac un autre carton colorie, aussi doré. aussi rigide que l'autre, et comme ce dernier. aussi fortemeut impré- gné de i'odeurde colle fralcbe. Mais, sur celui-la. il y avait un tirail¬ leur sénégalais, svelte et bien campé, dans un décor de guerre. Autour de lui. formés en colonne double, s'alignaient les mois de la nouvelle année. Le soldat étendait au-dessus d'eux Ia poinlede sa baïon.nette, dans un geste qui «voquait la protection et la menace, et semblait commander aumystère des jours... Le mystère des jours 1 Que nous cachent- elles done, ces 365 lignes? — DeTespoir! m'a dit juslement mon ami le facteur, en empochant discrètement son petit cadeau. Cueilli au vol , ;v-*. Oh t moi, ma décision est bien prise, cètte année je n'en envoie pas une seule, pas une seule vous m'entendez bien. Je ré- pondrai seulement a celles que je recevrai. — C'est la guerre, c'est entendu. Mais, entre nous, il faut bien avouer qu'ils ne se sont pas fend us. — Une adorable petite tête lavable en biscuit, tout ce qui se fait de plus gentil. Le croiriez-vous ? Nous l'avons cassée pour être bien sürs qu'elle ne porlait pas a i'in- térieur un « Made in Germany », comme on dit. — Moi, vous savez, les cadeaux, ca n'a pas d'importance ; tout est dans le geste, — Oh ! après la guerre, vous verrez tout ce qu'on s'offrira. — Le moral est excellent. Tranehées, boue, pluie, neige, mitraille : tout cela inaintient sa belle humeur. Savez-vous comment il termine sa dernière lettre ? « Dites moi done dan3 votre prochaine quel est le titre. cette année, de Ia revue des Folies-Bergère ». Mèhncolies 11 est des jours maussades et gris oü nos nerfs tendus sont comme des cordes aiguës que l'archet des tristesses fait grincer. Les choses elles-inêtnes se mettenten deuil. L'humidité euveloppante s'inflltre en vous ; elle vous pénètre jusqu'au fond de l'Ane et, lenteinent. lentement. elle dissout dans la brume les perisées flottantes et les rêves. 11est des jours longs et bas. La noire cohorte des pressentiments les éralïle en passant de la pointe acérée des soucis. 11 semble qu'ils jettent sur nos épaules com¬ me une chape de plomb faite de toutes les angoisses, de toutes les inquiétudes, de loules les souflrances de l'heure et qu'ils ioignenta notie sensibi lité mise a nu, la sensibilité des autres, des proches, des amis, de ceux dont noos éprouvons aussi vivemeut qu'eux-mêines les détresseset les émotions. 11est des jours oü nous voudrions porter suprès des êtres lointains qui nous furent chers, comme aux cótés de ceux que nous simons, ia douceur des tendresses et les 'oattemeuts de nos cceurs. Joujoux On a.malgré la guerre, achelé des jouets; it, ce'tes, il était juste qu'il en fut ainsi. Les pehts ne saveut pas, les petits ne peu¬ ren t savoir. L'ége ne viendra que trop vite ils pourront appiendre dans les livres la la¬ mentable révélation d'une époque qui se croyaitmaltresse de la Civilisation, du Pro- grès, et que l'infamie d'un monarque et la rapacité d'un peuple précipitèrent tout d'un coup dans les abimes de la barbarie. Non, les petits ne savent pas cela, et le Oestin fut bienfaisant pour ces nouveaux Venus qui leur cacha pour quelques années encore i'elfroyable vision des Réalités. L'heure pour ceux-lè est encore anx sonrires des poupées, aux regards flam¬ boyants du cheval de bois, aux ferblante- *-iesdoUpanoptie* au fort en carton sur lequel on tire avec des boulets qui sont des pois verts. Car l'étalage a fait de larges concessions a la doulourcuse actualité. Le soldat, la for- teresse, la compagnie déployée qui monte, drapeau en tête, è l'assaut de Ia redoute ; l'ambulance des alliés avec la poupée ha- billée en dame de la Croix-Rouge, le train militaire et t'aulo blindée, tout cela consti- tue une mise en scène fort en honneur chez le mareband, une adaptation aimable du grand drame è l'usage des tout petits. .. Mais. è vrai dire, rien de bien nou¬ veau. Cette auto-mitrailleuse était déja ap- parue l'an dernier, ces troupiers en plomb de l'armée active sont ressortis depuis peu. . . de la réserve, ils dormaient de¬ puis des mois. L'étalage n'a déployé ni son luxe, ni son éclat coutumier. II marque la date, assuré- ment, mais sans entrain, avec une convic¬ tion relative. 11sent ie provisoire et l'impro- visé.U a l'air de dire derrière les carreaux : — Excusez-nous, ie moment n'y est pas. Nous ferons bien mieux i'année pro¬ chaine, Albert-IIerrensciimidt. LaPriu ieiaSara ieCirs; PAR NOS DRAGONS UnfesauFaitd'ames. LesEragoas combattanta pied, Un de nos confrères a pu recueiilir ce trés intéressant recit de la prise de la gare de Ci- rey : Le 24 décembre, nil civil, prisonnier des Allemands, pirvenaitéi s'évad»r et a gagner nos lignes. En même temps qu'il venait ra- conter Ia vie lamentable de la malhenrruse popnlation du village aux mains de ia soida- tesque tentonne, il apportait aussi des ren- seignements miüta'res d'une hmte impor¬ tance. C'est aimi qo'on apprenad que la gare de Cirey servait d« poste de g'-anle-garde a l'enneroi et ne restait en communication avec le gros des forces allemandes que par on seal lossé occapé par one faible troop», laquelle était reievea cliaque nuit, a 10 heures. Le commandemant décidait aussitöt un coup de main sur ce post» i-oié. La possses- sion tie ia gare anx francais de s'lnstaller solidement a i'abri d'un petit ruisseau af¬ fluent de la V<zouse et de menacer l'arrière des defenses adverses. Le soir mêrne, >iöt la nnit venue, lon- geant la voie ferrée dans la direction de Cirey, une de nos colonnes feignait une at¬ taque sur la partie Ouest dn hameau. Se croyant menaces de front, les Allemands mirent en action leurs raitrai lenses et firent sauter le passage ü niveau oü les rails croisent la route d'Harbourg. Mais nos trou¬ pes, A I'abri du remblai se bornèrent ü one fusillade nourrie, qui avait pour but d'at- tirer l'adversaire sur ce point Dsnx heures dnrant le crépitement des b bels se fit en¬ tendre. Les projecteurs ennemis foniilaient la nuit dans fattenle d'un assaut. Mais notre attaque réelle ailait s'efiectuer sur nn tout autre point. Nos dragons, dès la chute du jour.éiaient partis dans la direction de Bidoaviller pour revenir bien dt sur Ci rey par Yal-et-Chatillon. Ce grand détour était nécessaire pour éviter Ips avant-postes ennemis dont été sernée la rive gauche de la Yezonse. A dix heures, nos cavaliers débou- chent è lEstde la gare. Ls chevaux sont ramenés en arrière et nos dragons armés du mousqueton et de la baïonnetiese préparent d enmbattre k pied Embusqués dërriere nn tail lis. les nötres attendent. A dix heures un quart, snr la route qui mène a la gare, un bruit de pas se tait en lendre. C'est Ie martellement des bnttes prussiennes sur le sol gelé. Ce sont les trou¬ pes de relève. Dans le ciel haut, la lone brille, éclairant en plein les casques alle¬ mands qui sortent uu a nn de la tranchée pour laisser ia place aux nouveanx arrivants. Le moment e-t vena. Les mousquetons des nötres crép'tent, jetant bas une vingtaine d'ennemis Un peloton de dragons, qui est resté è cbev -.l, part an galop couper aux sur- vivants la route de Cirey. La troupe adverse s'est repliée snr la gare. II y a IA des wagons qui vont lui servir o'abri. Mais no's cavaliers k pied, b ïonnelte au canon, se précipiient vers les ba iroents, s'y installent, cement les Allenisnds. Les officiers qui comraandent ceux-ci 'Ombent l'un après l'autre sous nos balles. Prives de leurs chefs, les soldats alors jeitent leurs fusils, lèvent les bras et se rendent. En mê¬ rne temps qu'eux, nous prenons trois avant- postes que notre march» rapidp avait coupes des torces da hameau. Nous faisions un to¬ tal d'une centaine de prisonniers et nous cspturions deux inortiers de tranchée. A minnit, 1'infanterie avait rtjoint nos dragons et s'installait dans la gare. De la, nous élioas en bonne posture pour preparer l'attaque prochaine du village. LERAID DECEXI1AVI Un journall'te anglais a interviewé, ê Yinuiden, le commandant H 'wlett. qui, après le raid de Cuxhaven, tut recueilii par une barque hollandaise : J'avais le commandement, a dit eet officier, d'une escadrille de neuf bydravions, qui avaient élè transportés a boid de trois b&Limentsde guerre Huit d'entre nous S6ulement prirent leur vol, Ie neuvième appareil ayani une avarie de mo- teur _ J'allais en tête de 1'escdr lie ; je roe trouvai, vers les cötes du Sehle-svig.pris au milieu d'un êpsis brou Hard,je volai alors plus has, en ar¬ rière de Cuxh<ve-j,oü j' dteri is pour reprendre m»n vol et planer au-dessus de la grande Botte allemande qui était sous pression i I'abri de file d'Heligoland. Une violente fusillsde fut ouverte contre tnoi par les Allemands, mais, de mon cöté, je ne res- tai pas inaclif et je lanqd plusieurs bombis sur I'ennemi ; je crois que j'ai réussi a loneher un des bailments,car j'ai vu aussitöt une fumées'éle- ver du oavire. Ayant vainement cberebê a dêeouvrir mon es¬ cadrille, el mou moteur commenfant a s'éebauf- fer, je dus descendre ; peu après, j'ape.rcevais la barque de pêche hollandaise qui m'a pris a son bord. Avant de m'emharqner, j'avais nalurelle- ment délruit mon moteur et coulé moo appareil. Ceci so passait a to beures du matin, le jour de Noël. Pendant sept jours, je suis demeuré a bord de la barque hollandaise qui fut aux prises, de lundi k mardl dernier, «vee uoe violente tempéï«- LA GUERRE 155' JOUKNEB La Guerre navale COMMUNIQUÉS OFFICIELS Paris, 2 janvier, 1 5 heitres. Dans la nuit du 31 décembre au 1" janvier, I'ennemi a prononcé sur de nombreux points du front des attaques qui ont été facilement repoussées. La région du Nord de la Lys a été, dans la journée du 1*"'janvier, le théa- tre d'un combat d'artillerie particuliè- reraent vif sur les dunes a Nieuport et a Zonnebeke. A Saint-Georges, I'en¬ nemi n'a pas continué a contre -atta- quer et tous nos gains ont été main- tenus. Dans la région d'Arras. d' Albert et de Roye, duel d'artillerie. L'ennemi nous a fait sauter deux caissons entre Beaumetz et Achicourt ; nous avons en revanche bouleversé ses tranehées de Parvilliers et de La Boisselle et éteint le feu des Minenwerfer établis T- devant Fricourt. Notre artillerie a obtenu également des résultats heureux dans la région de l'Aisne oü elle a fait taire TaniUe- rie ennemie et dispersé plusieurs ras- semblements. Nous nous sommes installés sur le plateau de Nouvron, dans des escava- tions produites par ex losions de mines. Les Allemands n'ont pu nous y devancer ni nous en chasser ; toutes leurs contre-attaques ont été repous¬ sées. La région de Reims a été assez vio- lemment bombardée par l'ennemi. Dans la région de Perthes, nou3 avo s enlevé et conserve un bois a deux kilomètras Nord-Est de Mesnil- les-Hurlus ; l'ennemi n'a pas contre- attaquó. En Argonne, dans le bois de La Grurie, le fléchisseuient local signalé hier. n'a pas eu de suites ; nous avons regagné une partie du terra n perdu et nous tenons fortement nos posi¬ tions. Sur les Hauts de lAeuse, combats d'artillerie sans grande intensité. En Woëvre, nous avons conserve les positions gagnées le 30 décembre sans que l'ennemi ait contre-attaquè et nous avons marqué dans le bois Le Prêtre une légère progression. Dans les Vosges, nous avons re¬ pousse une attaque allemande a Bre- naont (3 kilomètres Nord-Est de Ba- LECORPS D1PL0SAY1QUE Paris, 2 janvier. L» président de la Répnbiiqufi a reqa des chefs des missions diplomatiques et des colonies franqaises, des télégrammes expri- mant leur devooement patriotiq-'e, leur admiration pour i'arméa ét leur confiance dans la victoire. Ecliange de Têlêgrammss Paris, 2 janvier. MM. Viviani et Paehitch out échangé des télégrammes de telicitat'Ous et des vee ix pour le triomphe complet da la causo juste des ailiés. Le Petit DrapeauBeige Paris, 2 janvier. Les recettes réahsées par la vense dn oetit drapean helge atteignaient hier 2,573.6Sa Ir. Il manque encore les résultats de dix aé- partemenis. ENALSACE-LORRAINE Be;ne, 2 janvier. Le boorgmestre de Strasnourg a mis sous séquestre les immeubles appartenant aux Franqais. II a ordonné le paieraent ü la Caisse muni- cipato des ioyers écheant le l«r janvier. LANAVETTE ALLEMANDE Londres. i janvier. Le correspondant da Times a Varsovie té- léeraphie : Ou annonce que six corps d'armée alle¬ mands ont soudain dispirn de ce front. Les Russes snoposent que la pression en France et en Bdgique o'est pas étrangère A la disparition de ces troupes. La Joar de l'Aa a la Coir d'Italie Rome, 2 janvier. Les receptions da Noavel Aa ont en liea an Quirinal. Ls reine, eöcore alitée, n'y as- sistait pas. Aucun discours ne fut prononcé. Les joarnanx ont constaté la presence ü cette reception de MM. Giovenalo et Bsnucc!, adjoints au Syndic de Borne, qui appartien- nënt au part" cathoüque. C'est la première foisdepots1870quepareilfaitseproduit. donvillers) et infligé a I'ennemi de for¬ tes pertes. L'ennemi a fait également de gros¬ ses pertes a Steinbach, notrè in¬ fanterie a enlevé trois nouvelles lignes de maisons. Paris, 23 heures. Pas d'autres faits notables a si¬ gnaler qu'une fusillade nourrie la nuit dernière contre nos tranehées a l'Est de Vermelles etdans la région au Nord de Chaulmss et une attaque allemande sans succès a l'Ouest du bois de Gon- senvoye. QUicial Report of the FrenchGovernment Jan. 2*1- 3 p. m. During (he night of 31st the foe made se¬ veral attacks on various points which were easily repulsed. The region ot the Lys was the theatre of a violent artillery duei on the 1st of January on the downs at Nieuport and atZonnebekë; the foe stopped its attacks on Saint-Georges and we kept our positions. In the region of Arras. Albert and Roye, artillery duels ; ihe foe has blown up two of our caissons between Beaumetz and Ar- chicourt ; we in turn have overturned its trenches of Parvi llers and Boiseile and si¬ lenced its « Mienenwerfers » near Fricourt. Our artillery also obtained successful re¬ sults in the region of the Aisne, where the german artillery has been silenced and se¬ veral gatherings of troops dispersed. We have established ourselves on the Plateau of Nouvron in (he excavations made by the explosion ot mines. The Germans did not succeed in driving us off, all their counter¬ attacks being repelled. The region of Pibeims has been violently bombarded ; in the region of Perthes we carried and maintained a wood 2 kilomè¬ tres northeast of Mesnil-les-Hurlus. The foe has not made any counterattack in Argonne ; in the Grurie wood, our backward movement had no consequences ; we regained part of the ground and hold strouglv our positions. On the Meuse Heights, artillery duels of small importance. In Woevre we have maintained the posi¬ tions gained on the 30l" ; the foe made no counterattack. We made slight progress in the Leprêtre wood. In the Vosges we re¬ pulsed an attack at Bremont 3 kilomètres northeast of B idonvilJer and inflicted severe losses on the enemy. Heavry losses of the foe at Steinbach where our infantry took three lines ol houses. Le Jour de i'An au Caire Le Caire, 2 janvier. Les récepliODS ü l'Ageno- de Fraoce au Caire ont prese-üé an c-tractère imoression- nant In 'épendamment <ies ni»mt>re» d s coioni-'S frangaises algérienne, tunisienne, marocame, on remarquait la presence de haute» p rsonnalitès da clergé synea. Les pa'riarches évdques maronite, groc, calho- liqne, ain»i que l»s chefs des associations lihanaiss et syrienno. Le ministre de France a discount en fai- sant l'éloge de l'armee qui apporte la libera¬ tion des peoples oppnmés. Ces paroles fu¬ rent accueillies anx cris de : « Vive la Fran¬ ce t Vive la Svrie 1» L'Aaglderre créesixAntics Londres. 4 janvier. Official.— Six nouvelles arm»es, formées chacune de trois corps d'arrnée, viennent d'être créées. Les commandants de ces six armées se- rout : pour la première, le lieutenant génè¬ ral sir Douglas Hiig ; pour ia seconde, le lieutenant général sir Horace Smith Dorrien; pour la uoi-ièm». le lieutenant general sir Archibald Hum»r ; pour la qu -trième, ie ge¬ neral sir Ian H miiion ; pour la cinqoién;e, le general sir Leslie Rundle ; oour la six è- ine, le lieutenant general sir Bruce Hamiltoa. LeFilsdeM.deBethmann tuê Amsterdam. 2 janvier. On mande d° Berlin au LolcalAnzetger que le filsainéde M. d» B'thmanu-Hollweg, lieu¬ tenant dans nn régiment de cmra siers, que l'on disait blessé et prisonnier des Rassss, a etè tué le 9 décembre en Pologne. LesAustrc-Hongrois et lesAüemands Budapest, 2 janvier. Itépoudaat aux souhaits du chef du parti gouverneraeotal, M. Tiszi a regreite amère- ment l'échec autrich.en d» Belgrade. II a exprimó l'espoir d'uuo prochaine re¬ vanche. En terrpinant, il a démenti les bruits qui ont conru, relativeraent a l'objet de sa vi¬ site au grand quartier. géaéral allemand, qui lui a proavé qa'une confiaace inntuei e régnait entre les deux pays, dont l'enieute reste inóbranlable. LA PERTE du((Formidable » | LesSurvivants Londres, i janvier. Le Ditly Mail publie ce matin la liste of- flcielle «1»quatre-viogts survivants du croi- se r Formidable. On croit qu'il y aura an moins cent cin- qnante survivants. Dpji soixaote-dix hom- mps ont été débarquès par un bateau d« pê¬ che. Londres. 2 janvier. Onfre les 80 survivants du Formidable deja signalés officiellement, il y en anrait d'antr»s qu'aurait r^cueilhs un chalniierde B'ixhana. Reciieiliis au milieude la Tempéle Piymouih, 4 janvier. Les 70 homines de l'équipage dn Formi¬ dable sauvés par le chalutier de B'ixham avaient passé donze heures sur an cotre non poni». Le chalutier fnvait devant la tempêt» oour s'abfiter a Brixham. II fut soudain obi g» de s'arrêicr en raison de la force du vein. Un moment auparavant, il avait été frappé par d'enormes lames. Un homme <e l'équipage ape-qnt, cou¬ rant au mbieu de» lames, une cmbarca- tion a bord da aquelle noe echarpe de marin avait été hissee ü l'extrémilé d'un aviron. Cette embircation disparut quelques mi- nuies, cachée par les vagues et les em- brnns. Au prix de grands efforts, il rénssit a at- teindre, avec un cable, le cotre qui fat arae- né b iri a bord. L»s marins en détresse santèrent sur le nont du chalutier, mais avec beauconp de d ffic-ilié en raison de ia violence des lam»s, qui atteignaient jusqu'a trente pieds de hau¬ teur. Le cotre était commandé par un contre- mai.re qui qnitta so» bord !e dernier. Le cable fut coupé, car le cotre était plein d'eau, une voie d'eau s'étant déclarée dans sa coijue, qui n'avait pu être aveuglée qu'a i'aide d'un panialon de matelot. Les hommes sauvés n'étaient qn'è demi- vêtus; ils avaient beaucoup sonffert dn mau- vais temps. L'un d'entre eux, cependant, piaisanuit : « Nous sommes, dit-il, tont de mêrne en uniforme de petite tenue, en cos¬ tume de baia. » Londres, 2 janvier. Une depêche de Brixham dit qu'un chalu¬ tier a d baruué dms ce port quatre-vingts survivants du Formidable. L'effectif de l'équipage du cuirassé serait de sept cents a huit c nts hommes. L'Amirantéa communiqué a rainnit les noms d» quatre-vingts survivants du cuiras'é Formidable, parmi lesquels se trouveni ceux de quat -rze officiers. l'u (IroiscurAüeiaandcoulé Une d pêche de Buenos-Ayre annonce la nouvelle n'est pasenco e "coffirmée— qne Ie croiseur allemrnd Kronprinz-Wilh'lm a été coulé snr les cötes oe la R-ioulV que Ar¬ gentine. On ig iore le sort de l'équipage. LcSubmersible « Curie » a Pola Rome,2janvier. Suivant le Giornal Editalia, de Trieste, an matelot provenmt de Pola, rapporie qu'an moment e submersible Curie aoparnt soudainemeot dans le port, une grande con¬ fusion se prodnisiS. Tous les forts et les cui¬ rasses Ie canonnèrent. Un coup c«uon tiré par un fort alteignit le cuirassé Radetsky, dont il endomraagea gravement la quille. Le matelot a ajoute que ie commandant de la place de Pola s'était suicide. L'Erreurdu Commanilant de Pola Loudres, 2 janvier. Le correspondant du Morning Post a Rome télégraphie : L» commandant de la fort»resse de Po'a s'est suicide, a cause de 1'erreur qn'il avait commise en faisant tirer uned • ses batteries sur lecroiseur antrichien Radi-tzlcy.nn cours da raid du sons-marm Pang us dans la rade. Le<(Yiribiis-lkilis » lorpillé Londres 31 decernhre. Le Daily Mail publie une dépêche de Ve- nise, d'.i|>rès laquelle, dans ime attaqne ré¬ cente de Pola, un sous-marin frangds tor- pilla le dr»adnoughtautrichien Viribus Unitis ; celni-ci eat »a co que trouée; mais, g'-a •« a ss torm construction eta la proximite da port, il réussit a atteindre ie bassin. Kaufrage d'unslearaer allemand Copenbague,1" janvier. Le steamer allemand Pitea, v»oant d'Amé- rique avec one cargaison d» 3 000 balles de coion brut a d stioation d'une muson de H imboorg, s'est échoué pi'ès de la cöie sae- doise. Le navire est probablement perdu. Lesmines aiiamandes dans la msr dii Nord STEAMER DANOIS C8ULÉ Londres, 1" janvier. Le steamer danois Ho rn, a été conté oar une mine, dans la mer da Nord, noil loia de Scarborough. L'équipage a été sauvé. L'Aneien SullanenAsie-Mineure Athènes, 2 janvier. Abdul Ilamid se serait traasporié i l'inté- rieur de l'Asi«r LAGUIRREFINANCÏÈRE Alhènes, 2 janvier. Les autorités turques ont interdit, sous peine d'une amende de 23,000 francs et de deuxanné»s de pri»Ou, a tout directeur de banque etrangère, de eonsentir d»s prèts a restitner par dépots, aux sujets de ia Triple- Entente. _ LESPRÉPARATIFS DELAGRÈGE Atbèaes, 2 janvier. A la Charobre, pendant la discussion du budget, M. Theoiokis, a conseillè de faire des économies car la Grèce pourrait être prochaiuement dans la nécessité de sortir -iesaneuiralité. Les Turcs dans Ie Caucase Londres, 2 janvier. Le correspondant spécial du Times è Pé- trogr id dit que ies Turcs out réussi a pené* trer dans le Caucase, dans la region de Kara et d'Ardahan. Contre l'Egypfe Londres,2 janvier. Le coi'rrSüondant dn Morning Post a Athè- nes a«:uonce que les Turcs se prep»rent ac- tivemeni a unecamoagne en Egypte. Mais la conditio^ et l'e-prit des troi pes ne sont nas saiisfaisan s e ii est trés douieux que les Bédouins prenneC't part k ia tutte. Moi't de Djeiiiii.1 pacha ? Le CSiVe.2 janvier. Des réfogiés venant de Jaffa fdpponeqt que Djemal pacha, ancien ministre de !a ma¬ rine de Turqui», qui ava t pris le com ma ü* dement des forces ot.tornane^ en Syrië, arriva a J-rusalem venaredi dernier avec une ar- meedecinq mide homme3 miserablement équipes. lis njoutent que, le lendemain, Djemal poeha fut trouve mort dans l'appartement qu il occu- pait. [Ou se souvient que Dj -mal pachq alors qu'il était ministre de la marine turque, vint faire an voyage au Havre.] L' Agression Turqua Petrogiad, ï janvier. Le ministère de? affaires étrangère? a pa- blié un deuxième livre orange exposant !e3 faits relatifs a i' igression turque contra les pons de la mer Noire. Des documents etablissent qne l'indépen- dance de la Porte était qm déja compromise par l'établissun-nc a Gonstai tmople de la mission militaire allemande, fut d finitive- ment p rdue quand I»Gae.benet le Bresiau sa sont réfugiés dans les Dardanelles. Une Proclamation de Guillaunie II A t'oceasion du nouve! an, l'empereur Gnillaume » adressé a ses troupes Ia procla¬ mation suivaote : Nous commengons une nouvelle année. Après cinq mois de luite arharnée de brillanles balail- l»s ont élè gngnecs, de grand? succes remporlés. Presque parlout. io- armees ailem» des sont sur le t»rritoire ennemi. Les tent fives rèpetées da i'ennemi poor envahir le terriloire alleoiaDdavec de norabreoses armees ont échoué. Mesvaisseaux se sont couverts d'h nneur 3or toutes e? mi-r*; leuns équipages ont montré noa seulement qu'üs peuvent éi e vietorieux m is qu'ils savent aus^i monrir béroïquement quand ils -et ecssés par des forces supérieures. Derrière mon armêi el ma marine se lierit le penpl» slieinand aniraé d'un espri' d'nnion sans précédent, prêt a sacrifier le meitleur de lui-même pour Ie foyer s»crê qne nous dèfendons contra une attaque criminelle. Nous avons acc mpli une iSr-he importante du- ra' t 1'anDêe éC'iU'ee; mais l'ennemi n'est iaA eneore rnaiirisê ; il continue de iancer de nou- vedes masses contre nos arin»es et conire celles de notre alliée ; mais leur nomine ne nous elfraio pa? quoique la situation soit- sêrieute et qua la tache qui est dev«m nous soit ardne, nous i.ouvons regarder l'avoair avec uno ferme coa- fiacce. Goniiantdans l'aide éclairée da Oieu. m» repo- sam également sur la bravoure incomparable da mon armee ei de ma ft itte, s chant que je puis compipr eniièrement snr le peuple allemand. jo vnu» dis : o G'Uisge done, pour la nouvelle an¬ née ; en avant vers de nouveanx exploits et de nouvelles vicioires, au uom de la patria biea- aimée 1 » Signé : CL'ii.LADME. Un nonvelarticlede Harde» Harden vient de publier, !e 19, un noavel artic!e oü il met les Allemands, ses compa- iriotes, en garde contre la jactance. La prediction d'une p-ix sans danger, au pris- pmps réjouit l'oreil o de chaeun ; on écoiito moins voionii»rs un avertissemeot necessaire et qtti d»vrait cependant être repeté inlassablem»nt} C'est quMf iut veil er a ne pas laisser refroidir, pendant l'hiver. 'a conflance allemand» Depus les champs d» nataiil»oü des mi li»rs et des milliers d» combattants tombent sous la in"in de l'ennemi, it nous arrive bien souvent uiain'enam unequ s- lion oosé" par les rectus les pius p-triotes : Vous qui êire restes au foyer, ne f utes-vous p s Hotter IVsperance trop haul? Compren<z--oii3.tous. le sérieux d'uni lutte qui n'a encore obtenu nutte part de resullat décis f ? • Tons ? It en pst tant, maiheuretisement, qui gro-sisseni les petits suc¬ ces pour en faire, aux yeux d- Is foule. des vic- toires finales et qui cschent les pertes douloureu- ses sous dps drapeanx el des guirlandes. G s»c# done avsnt que le jour le nl s couri d ■l'annéa soit la. de praliquer eet usage detestable. Auire» ment quend le jour le plus long viendra il se veogera en décbirant dans ie peuple le sentiment national. A I.M.I.E Notre confrère Le Phare du Nord, publié 4 Du k»rutie, donne l-s r»ns- gnemeuts sni- vants recneillis par un de ses collaborateurs qui a pu se rendre aux abords de L'lle. « Les Allemands. dit-il, sont toujonrs A Lille. I! n'y a ea aucun combat dans les rues k l'oecasion d» la prétendue entrée des An¬ glais et de- Fraegais » Lille, detiui3 longue? semaines, n'a pas vu un ssul soldat Fianpais ou Anglais. » De plus, personne ne peut sortir de Lüle„ » Done, qu-ind vous lisez dans un journal de soi dis-nt renseignements datant dn mois de decembre — cela s'est In — etap- portés par une dame ou nn monsieur éva- des de Lille, vous aurez le droit d» dire qu# toutes c»s nouvelles sont da domaine de li {'antsisiö » On n'entre pas k Lille et on n'en sort pas. L»s progrè3 des alliés autour de Lille sont incoot»»tab es. Nous avangons lente- meni mais sürement de ce cöté. Attendons ia libératiou de ia grande cité flamaude, mais ne racoatoos rien qut soit de n.uure ü douner de tansses esoéranees aux Liiiot» réfugiés dans notre région ».

SSIn W LePetit avre - Archives Le Havre · 2017. 3. 23. · SS"In W12.501 5mmt* — Jouris&i55»peutêtr©orlê — 6Onffinw» fllWARAftP5 I^IV ess Adminislfatenr-Déléfftié-Gérant

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SS"In W12.501 5 mmt* — Jouris&i 55»peut êtr© orlê — 6 Onffinw» fllWARAftP5 I^IVess

Adminislfatenr-Déléfftié-GérantO. RANDOLETilMiilslraüJB,Impressionsatinnosees.TEL.10.4735, Rue Fonteneile, 35

AdressaTélégraphique: EA1TD0LETHavre Le Petit avre REDACTEUR EN CHEF

&.-J. CASPAR - JORDANTéléphooe t 14.SO

SsorétaireGénèral: TH. VALLÉSHédactlon, 35, rua Fonteneile - Tél. 7 60

ANNON CE»

AU HAVRE Bureau du Journal, 112,bout»de Straaoourg.SL'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

Le PETITHAVREest tiéstgnépour tee AnnoncesJudlslatraset ligaiet

ORGANE REPUBLICAIN DEMQCRAT1QUE

Le plus fort Tirage des ae lahh—wweh»

ABORHMEMENT8Le Havre, la Seins-Infórieure. l'Eure,/ ^l'Oise et la Somma )

Six Mots UnAn

9 Fr 18 fl.SOAutres Département» | « Fr. I * 1 SO Ï53Union Postale 1 0 » SSO Fr i OOns aoonnesgatomsnt,SANSFRAIS.dans tous tos Bureauxae Paste de Franse

ln FildesJoursLe Galendrier

Enlre aeux sourlres,le facteurme l'allissé.Le nouveau carton est, comme ses de-vanciers, doré sur les bords et paré d'unegravure. A part la fraicheur de ses blancs,F'éclat de ses filets rouges, il ne diflère passensiblement de feu sou frère.II est arrivé flambant neuf, dans un par¬fum de colle de pate, avec des rigidités decarton a la fleur de l'ège. . . Que se faae-ront done vite tant de splendeurs !11a cependant une gravure nouvelle, etmon ami le facteur me parut altacher unegrosse importance au ehoix de l'image. IIm'avail tout d'abord offert la vue d'un jolidomaine dorit les créneaux pergaient le ciel,un ciel limpide a travers lequel on avaitcru devoir imprimer « Almanach des Posteset Télégraphes », pour nous rappeler pro-bablement que l'Administration centraleplane dans les hautes sphères.Le chateau avait belle allure. Ses vénéra-bles tours a poivrières miraient leurs ro-tondités historiques dans le lac transparentd'Ophélie. Sur les bords de la pièce d'eau,un troupeau de vaches venait boire...C'était è la fois pittoresque, rustique ettouchant. Mais le facteur n'insista pas; et,if un regard, nous nous comprimés.Ce eii|teau, ce ciel bleu, ce paysage en-soleillé, toute cette nature en fête expriméeen chromo s'accordait peu avec les gri¬sailles de nos pensees.Cette gravure de l'année, destinée toutun an a s'offrir a nos yeux, paraissait aussiindecente qu'un vaudeville ou une toilettetapageuse d'élégante en un temps oü nosfronts sont graves et lourds nos soucis.— Vous n'auriez pas autre chose ?— M'y attendais. Personne n'en veut.Alors, d'un geste alerte et triomphant, ilsortit de son sac un autre carton colorie,aussi doré. aussi rigide que l'autre, etcomme ce dernier. aussi fortemeut impré-gné de i'odeurde colle fralcbe.Mais, sur celui-la. il y avait un tirail¬leur sénégalais, svelte et bien campé, dansun décor de guerre. Autour de lui. formésen colonne double, s'alignaient les mois dela nouvelle année.Le soldat étendait au-dessus d'eux Iapoinlede sa baïon.nette, dans un geste qui«voquait la protection et la menace, etsemblait commander aumystère des jours...Le mystère des jours 1 Que nous cachent-elles done, ces 365 lignes?— DeTespoir! m'a dit juslement monami le facteur, en empochant discrètementson petit cadeau.

Cueilli au vol

, ;v-*. Oh t moi, ma décision est bien prise,cètte année je n'en envoie pas une seule,pas une seule vous m'entendez bien. Je ré-pondrai seulement a celles que je recevrai.— C'est la guerre, c'est entendu. Mais,entre nous, il faut bien avouer qu'ils ne sesont pas fendus.— Une adorable petite tête lavable enbiscuit, tout ce qui se fait de plus gentil.Le croiriez-vous ? Nous l'avons cassée pourêtre bien sürs qu'elle ne porlait pas a i'in-térieur un « Made in Germany », comme ondit.— Moi, vous savez, les cadeaux, ca n'apas d'importance ; tout est dans le geste,— Oh ! après la guerre, vous verreztout ce qu'on s'offrira.— Le moral est excellent. Tranehées,boue, pluie, neige, mitraille : tout celainaintient sa belle humeur. Savez-vouscomment il termine sa dernière lettre ?« Dites moi done dan3 votre prochainequel est le titre. cette année, de Ia revuedes Folies-Bergère ».

Mèhncolies

11est des jours maussades et gris oü nosnerfs tendus sont comme des cordes aiguësque l'archet des tristesses fait grincer. Leschoses elles-inêtnes se mettenten deuil.L'humidité euveloppante s'inflltre envous ; elle vous pénètre jusqu'au fond del'Ane et, lenteinent. lentement. elle dissoutdans la brume les perisées flottantes et lesrêves.11est des jours longs et bas. La noirecohorte des pressentiments les éralïle enpassant de la pointe acérée des soucis. 11semble qu'ils jettent sur nos épaules com¬me une chape de plomb faite de toutes lesangoisses, de toutes les inquiétudes, deloules les souflrances de l'heure et qu'ilsioignenta notie sensibi lité mise a nu, lasensibilité des autres, des proches, desamis, de ceux dont noos éprouvons aussivivemeut qu'eux-mêines les détresseset lesémotions.11est des jours oü nous voudrions portersuprès des êtres lointains qui nous furentchers, comme aux cótés de ceux que noussimons, ia douceur des tendresses et les'oattemeuts de nos cceurs.

JoujouxOn a.malgré la guerre, achelé des jouets;it, ce'tes, il était juste qu'il en fut ainsi.Les pehts ne saveut pas, les petits ne peu¬ren t savoir.L'ége ne viendra que trop vite oü ilspourront appiendre dans les livres la la¬mentable révélation d'une époque qui secroyaitmaltresse de la Civilisation, du Pro-grès, et que l'infamie d'un monarque et larapacité d'un peuple précipitèrent tout d'uncoup dans les abimes de la barbarie.Non, les petits ne savent pas cela, et leOestin fut bienfaisant pour ces nouveauxVenus qui leur cacha pour quelques annéesencore i'elfroyable vision des Réalités.L'heure pour ceux-lè est encore anxsonrires des poupées, aux regards flam¬boyants du cheval de bois, aux ferblante-*-iesdoUpanoptie*au fort en cartonsur

lequel on tire avec des boulets qui sont despois verts.Car l'étalage a fait de larges concessionsa la doulourcuse actualité. Le soldat, la for-teresse, la compagnie déployée qui monte,drapeau en tête, è l'assaut de Ia redoute ;l'ambulance des alliés avec la poupée ha-billée en dame de la Croix-Rouge, le trainmilitaire et t'aulo blindée, tout cela consti-tue une mise en scène fort en honneur chezle mareband, une adaptation aimable dugrand drame è l'usage des tout petits. . .Mais. è vrai dire, rien lè de bien nou¬veau. Cette auto-mitrailleuse était déja ap-parue l'an dernier, ces troupiers en plombde l'armée active sont ressortis depuispeu. . . de la réserve, oü ils dormaient de¬puis des mois.L'étalage n'a déployé ni son luxe, ni sonéclat coutumier. II marque la date, assuré-ment, mais sans entrain, avec une convic¬tion relative. 11sent ie provisoire et l'impro-visé.U a l'air de dire derrière les carreaux :— Excusez-nous, ie moment n'y est pas.Nous ferons bien mieux i'année pro¬chaine,

Albert-IIerrensciimidt.

LaPriuieiaSaraieCirs;PAR NOS DRAGONS

UnfesauFait d'ames. LesEragoascombattanta pied,

Un de nos confrères a pu recueiilir ce trésintéressant recit de la prise de la gare de Ci-rey :Le 24 décembre, nil civil, prisonnier desAllemands, pirvenaitéi s'évad»r et a gagnernos lignes. En même temps qu'il venait ra-conter Ia vie lamentable de la malhenrrusepopnlation du village aux mains de ia soida-tesque tentonne, il apportait aussi des ren-seignements miüta'res d'une hmte impor¬tance. C'est aimi qo'on apprenad que la garede Cirey servait d« poste de g'-anle-garde al'enneroi et ne restait en communicationavec le gros des forces allemandes que paron seal lossé occapé par one faible troop»,laquelle était reievea cliaque nuit, a 10heures.Le commandemant décidait aussitöt uncoup de main sur ce post» i-oié. La possses-sion tie ia gare anx francais de s'lnstallersolidement a i'abri d'un petit ruisseau af¬fluent de la V<zouse et de menacer l'arrièredes defenses adverses.Le soir mêrne, >iöt la nnit venue, lon-geant la voie ferrée dans la direction deCirey, une de nos colonnes feignait une at¬taque sur la partie Ouest dn hameau. Secroyant menaces de front, les Allemandsmirent en action leurs raitrai lenses etfirent sauter le passage ü niveau oü les railscroisent la route d'Harbourg. Mais nos trou¬pes, A I'abri du remblai se bornèrent ü onefusillade nourrie, qui avait pour but d'at-tirer l'adversaire sur ce point Dsnx heuresdnrant le crépitement des b bels se fit en¬tendre. Les projecteurs ennemis foniilaientla nuit dans fattenle d'un assaut.Mais notre attaque réelle ailait s'efiectuersur nn tout autre point. Nos dragons, dès lachute du jour.éiaient partis dans la directionde Bidoaviller pour revenir bien dt sur Cirey par Yal-et-Chatillon. Ce grand détourétait nécessaire pour éviter Ips avant-postesennemis dont été sernée la rive gauche de laYezonse. A dix heures, nos cavaliers débou-chent è lEstde la gare. L s chevaux sontramenés en arrière et nos dragons armés dumousqueton et de la baïonnetiese préparentd enmbattre k pied Embusqués dërriere nntail lis. les nötres attendent.A dix heures un quart, snr la route quimène a la gare, un bruit de pas se tait enlendre. C'est Ie martellement des bnttesprussiennes sur le sol gelé. Ce sont les trou¬pes de relève. Dans le ciel haut, la lonebrille, éclairant en plein les casques alle¬mands qui sortent uu a nn de la tranchéepour laisser ia place aux nouveanx arrivants.Le moment e-t vena. Les mousquetons desnötres crép'tent, jetant bas une vingtained'ennemis Un peloton de dragons, qui estresté è cbev -.l, part an galop couper aux sur-vivants la route de Cirey.La troupe adverse s'est repliée snr la gare.II y a IA des wagons qui vont lui serviro'abri. Mais no's cavaliers k pied, b ïonnelteau canon, se précipiient vers les ba iroents,s'y installent, cement les Allenisnds. Lesofficiers qui comraandent ceux-ci 'Ombentl'un après l'autre sous nos balles. Prives deleurs chefs, les soldats alors jeitent leursfusils, lèvent les bras et se rendent. En mê¬rne temps qu'eux, nous prenons trois avant-postes que notre march» rapidp avait coupesdes torces da hameau. Nous faisions un to¬tal d'une centaine de prisonniers et nouscspturions deux inortiers de tranchée.A minnit, 1'infanterie avait rtjoint nosdragons et s'installait dans la gare. De la,nous élioas en bonne posture pour preparerl'attaque prochaine du village.

LERAIDDECEXI1AVIUn journall'te anglais a interviewé, êYinuiden, le commandant H 'wlett. qui, aprèsle raid de Cuxhaven, tut recueilii par unebarque hollandaise :J'avais le commandement, a dit eet officier,d'une escadrille de neuf bydravions, qui avaientélè transportés a boid de trois b&LimentsdeguerreHuit d'entre nous S6ulement prirent leur vol,Ie neuvième appareil ayani une avarie de mo-teur _J'allais en tête de 1'escdr lie ; je roe trouvai,vers les cötes du Sehle-svig.pris au milieu d'unêpsis brou Hard,je volai alors plus has, en ar¬rière de Cuxh<ve-j,oü j' dteri is pour reprendrem»n vol et planer au-dessus de la grande Botteallemandequi était sous pression i I'abri de filed'Heligoland.Une violente fusillsde fut ouverte contre tnoipar les Allemands,mais, de mon cöté, je ne res-tai pas inaclif et je lanqd plusieurs bombis surI'ennemi ; je crois que j'ai réussi a loneher undes bailments,car j'ai vu aussitöt une fumées'éle-ver du oavire.Ayant vainement cberebê a dêeouvrir mon es¬cadrille, el mou moteur commenfant a s'éebauf-fer, je dus descendre ; peu après, j'ape.rcevais labarque de pêche hollandaise qui m'a pris a sonbord. Avant de m'emharqner, j'avais nalurelle-ment délruit mon moteur et coulé moo appareil.Ceci so passait a to beures du matin, le jour deNoël.Pendant sept jours, je suis demeuré a bord dela barque hollandaise qui fut aux prises, de lundik mardl dernier, «vee uoe violente tempéï«-

LA GUERRE155' JOUKNEB

La Guerre navale

COMMUNIQUÉSOFFICIELSParis, 2 janvier, 1 5 heitres.

Dans la nuit du 31 décembre au 1"janvier, I'ennemi a prononcé sur denombreux points du front des attaquesqui ont été facilement repoussées.La région du Nord de la Lys a été,dans la journée du 1*"'janvier, le théa-tre d'un combat d'artillerie particuliè-reraent vif sur les dunes a Nieuport eta Zonnebeke. A Saint-Georges, I'en¬nemi n'a pas continué a contre -atta-quer et tous nos gains ont été main-tenus.Dans la région d'Arras. d' Albert etde Roye, duel d'artillerie. L'enneminous a fait sauter deux caissons entreBeaumetz et Achicourt ; nous avonsen revanche bouleversé ses tranehéesde Parvilliers et de La Boisselle etéteint le feu des Minenwerfer établis

T-

devant Fricourt.Notre artillerie a obtenu égalementdes résultats heureux dans la régionde l'Aisne oü elle a fait taire TaniUe-rie ennemie et dispersé plusieurs ras-semblements.Nous nous sommes installés sur leplateau de Nouvron, dans des escava-tions produites par ex losions demines. Les Allemands n'ont pu nousy devancer ni nous en chasser ; toutesleurs contre-attaques ont été repous¬sées.La région de Reims a été assez vio-lemment bombardée par l'ennemi.Dans la région de Perthes, nou3avo s enlevé et conserve un bois adeux kilomètras Nord-Est de Mesnil-les-Hurlus ; l'ennemi n'a pas contre-attaquó.En Argonne, dans le bois de LaGrurie, le fléchisseuient local signaléhier. n'a pas eu de suites ; nous avonsregagné une partie du terra n perduet nous tenons fortement nos posi¬tions.Sur les Hauts de lAeuse, combatsd'artillerie sans grande intensité.En Woëvre, nous avons conserveles positions gagnées le 30 décembresans que l'ennemi ait contre-attaquèet nous avons marqué dans le bois LePrêtre une légère progression.Dans les Vosges, nous avons re¬pousse une attaque allemande a Bre-naont (3 kilomètres Nord-Est de Ba-

LECORPSD1PL0SAY1QUEParis, 2 janvier.

L» président de la Répnbiiqufi a reqa deschefs des missions diplomatiques et descolonies franqaises, des télégrammes expri-mant leur devooement patriotiq-'e, leuradmiration pour i'arméa ét leur confiancedans la victoire.

Ecliangede TêlêgrammssParis, 2 janvier.

MM.Viviani et Paehitch out échangé destélégrammes de telicitat'Ous et des vee ixpour le triomphe complet da la causo justedes ailiés.

Le Petit DrapeauBeigeParis, 2 janvier.

Les recettes réahsées par la vense dn oetitdrapean helge atteignaient hier 2,573.6Sa Ir.Il manque encore les résultats de dix aé-partemenis.

ENALSACE-LORRAINEBe;ne, 2 janvier.

Le boorgmestre de Strasnourg a mis sousséquestre les immeubles appartenant auxFranqais.II a ordonné le paieraent ü la Caisse muni-cipato des ioyers écheant le l«r janvier.

LANAVETTEALLEMANDELondres. i janvier.

Le correspondant da Times a Varsovie té-léeraphie :Ou annonce que six corps d'armée alle¬mands ont soudain dispirn de ce front.Les Russes snoposent que la pression enFrance et en Bdgique o'est pas étrangère Ala disparition de ces troupes.

La Joar de l'Aa a la Coir d'ItalieRome,2 janvier.

Les receptions da Noavel Aa ont en lieaan Quirinal. Ls reine, eöcore alitée, n'y as-sistait pas. Aucun discours ne fut prononcé.Les joarnanx ont constaté la presence ücette reception de MM.Giovenalo et Bsnucc!,adjoints au Syndic de Borne, qui appartien-nënt au part" cathoüque. C'est la premièrefoisdepots1870quepareilfaitseproduit.

donvillers) et infligé a I'ennemi de for¬tes pertes.L'ennemi a fait également de gros¬ses pertes a Steinbach, oü notrè in¬fanterie a enlevé trois nouvelles lignesde maisons.

Paris, 23 heures.Pas d'autres faits notables a si¬gnaler qu'une fusillade nourrie la nuitdernière contre nos tranehées a l'Estde Vermelles etdans la région au Nordde Chaulmss et une attaque allemandesans succès a l'Ouest du bois de Gon-senvoye.

QUicialReportof theFrenchGovernment

Jan. 2*1- 3 p. m.During (he night of 31st the foe made se¬veral attacks on various points which wereeasily repulsed.The region ot the Lys was the theatre ofa violent artillery duei on the 1st of Januaryon the downs at Nieuport and atZonnebekë;the foe stopped its attacks on Saint-Georgesand we kept our positions.In the region of Arras. Albert and Roye,artillery duels ; ihe foe has blown up twoof our caissons between Beaumetz and Ar-chicourt ; we in turn have overturned itstrenches of Parvi llers and Boiseile and si¬lenced its « Mienenwerfers » near Fricourt.Our artillery also obtained successful re¬sults in the region of the Aisne, where thegerman artillery has been silenced and se¬veral gatherings of troops dispersed. Wehave established ourselves on the Plateauof Nouvron in (he excavations made by theexplosion ot mines. The Germans did notsucceed in driving us off, all their counter¬attacks being repelled.The region of Pibeims has been violentlybombarded ; in the region of Perthes wecarried and maintained a wood 2 kilomè¬tres northeast of Mesnil-les-Hurlus.The foe has not made any counterattackin Argonne ; in the Grurie wood, ourbackward movement had no consequences ;we regained part of the ground and holdstrouglv our positions.On the Meuse Heights, artillery duels ofsmall importance.In Woevre we have maintained the posi¬tions gained on the 30l" ; the foe made nocounterattack. We made slight progress inthe Leprêtre wood. In the Vosges we re¬pulsed an attack at Bremont 3 kilomètresnortheast of B idonvilJer and inflicted severelosses on the enemy.Heavry losses of the foe at Steinbachwhere our infantry took three lines olhouses.

Le Jour de i'An au CaireLeCaire, 2 janvier.

Les récepliODS ü l'Ageno- de Fraoce auCaire ont prese-üé an c-tractère imoression-nant In 'épendamment <ies ni»mt>re» d scoioni-'S frangaises algérienne, tunisienne,marocame, on remarquait la presence dehaute» p rsonnalitès da clergé synea. Lespa'riarches évdques maronite, groc, calho-liqne, ain»i que l»s chefs des associationslihanaiss et syrienno.Le ministre de France a discount en fai-sant l'éloge de l'armee qui apporte la libera¬tion des peoples oppnmés. Ces paroles fu¬rent accueillies anx cris de : « Vive la Fran¬ce t Vive la Svrie 1»

L'AaglderrecréesixAnticsLondres. 4 janvier.

Official.— Six nouvelles arm»es, forméeschacune de trois corps d'arrnée, viennentd'être créées.Les commandants de ces six armées se-rout : pour la première, le lieutenant génè¬ral sir Douglas Hiig ; pour ia seconde, lelieutenant général sir Horace Smith Dorrien;pour la uoi-ièm». le lieutenant general sirArchibald Hum»r ; pour la qu -trième, ie ge¬neral sir Ian H miiion ; pour la cinqoién;e,le general sir Leslie Rundle ; oour la six è-ine, le lieutenant general sir Bruce Hamiltoa.

LeFilsdeM.deBethmanntuêAmsterdam.2 janvier.

On mande d° Berlin au LolcalAnzetger quele filsainéde M. d» B'thmanu-Hollweg, lieu¬tenant dans nn régiment de cmra siers, quel'on disait blessé et prisonnier des Rassss, aetè tué le 9 décembre en Pologne.

LesAustrc-Hongroiset lesAüemandsBudapest, 2 janvier.

Itépoudaat aux souhaits du chef du partigouverneraeotal, M. Tiszi a regreite amère-ment l'échec autrich.en d» Belgrade.II a exprimó l'espoir d'uuo prochaine re¬vanche.En terrpinant, il a démenti les bruits quiont conru, relativeraent a l'objet de sa vi¬site au grand quartier. géaéral allemand,qui lui a proavé qa'une confiaace inntuei erégnait entre les deux pays, dont l'enieutereste inóbranlable.

LA PERTEdu((Formidable»| LesSurvivants

Londres, i janvier.Le Ditly Mail publie ce matin la liste of-flcielle «1»quatre-viogts survivants du croi-se r Formidable.On croit qu'il y aura an moins cent cin-qnante survivants. Dpji soixaote-dix hom-mps ont été débarquès par un bateau d« pê¬che.

Londres. 2 janvier.Onfre les 80 survivants du Formidable dejasignalés officiellement, il y en anrait d'antr»squ'aurait r^cueilhs un chalniierde B'ixhana.

Reciieiliisaumilieude la TempélePiymouih, 4 janvier.

Les 70 homines de l'équipage dn Formi¬dable sauvés par le chalutier de B'ixhamavaient passé donze heures sur an cotre nonponi».Le chalutier fnvait devant la tempêt» oours'abfiter a Brixham. II fut soudain obi g» des'arrêicr en raison de la force du vein. Unmoment auparavant, il avait été frappé pard'enormes lames.Un homme <e l'équipage ape-qnt, cou¬rant au mbieu de» lames, une cmbarca-tion a bord da aquelle noe echarpe demarin avait été hissee ü l'extrémilé d'unaviron.Cette embircation disparut quelques mi-nuies, cachée par les vagues et les em-brnns.Au prix de grands efforts, il rénssit a at-teindre, avec un cable, le cotre qui fat arae-né b iri a bord.L»s marins en détresse santèrent sur lenont du chalutier, mais avec beauconp ded ffic-ilié en raison de ia violence des lam»s,qui atteignaient jusqu'a trente pieds de hau¬teur.Le cotre était commandé par un contre-mai.re qui qnitta so» bord !e dernier.Le cable fut coupé, car le cotre était pleind'eau, une voie d'eau s'étant déclarée danssa coijue, qui n'avait pu être aveuglée qu'ai'aide d'un panialon de matelot.Les hommes sauvés n'étaient qn'è demi-vêtus; ils avaient beaucoup sonffert dn mau-vais temps. L'un d'entre eux, cependant,piaisanuit : « Nous sommes, dit-il, tont demêrne en uniforme de petite tenue, en cos¬tume de baia. »

Londres, 2 janvier.Une depêche de Brixham dit qu'un chalu¬tier a d baruué dms ce port quatre-vingtssurvivants du Formidable.L'effectif de l'équipage du cuirassé seraitde sept cents a huit c nts hommes.L'Amirantéa communiqué a rainnit lesnoms d» quatre-vingts survivants du cuiras'éFormidable, parmi lesquels se trouveni ceuxde quat -rze officiers.l'u (IroiscurAüeiaandcoulé

Une d pêche de Buenos-Ayre annonce —la nouvelle n'est pasenco e "coffirmée— qneIe croiseur allemrnd Kronprinz-Wilh'lm aété coulé snr les cötes oe la R-ioulVque Ar¬gentine. On ig iore le sort de l'équipage.

LcSubmersible«Curie» a PolaRome,2janvier.

Suivant le Giornal Editalia, de Trieste, anmatelot provenmt de Pola, rapporie qu'anmoment oü e submersible Curie aoparntsoudainemeot dans le port, une grande con¬fusion se prodnisiS. Tous les forts et les cui¬rasses Ie canonnèrent. Un coup d» c«uontiré par un fort alteignit le cuirassé Radetsky,dont il endomraagea gravement la quille. Lematelot a ajoute que ie commandant de laplace de Pola s'était suicide.

L'Erreurdu Commanilantde PolaLoudres, 2 janvier.

Le correspondant du Morning Post a Rometélégraphie :L» commandant de la fort»resse de Po'as'est suicide, a cause de 1'erreur qn'il avaitcommise en faisant tirer uned • ses batteriessur lecroiseur antrichien Radi-tzlcy.nn coursda raid du sons-marm Pang us dans la rade.

Le<(Yiribiis-lkilis» lorpilléLondres 31 decernhre.

Le Daily Mail publie une dépêche de Ve-nise, d'.i|>rès laquelle, dans ime attaqne ré¬cente de Pola, un sous-marin frangds tor-pilla le dr»adnoughtautrichien Viribus Unitis ;celni-ci eat »a coque trouée; mais, g'-a •« a sstorm construction eta la proximite da port,il réussit a atteindre ie bassin.

Kaufraged'unslearaerallemandCopenbague,1" janvier.

Le steamer allemand Pitea, v»oant d'Amé-rique avec one cargaison d» 3 000 balles decoion brut a d stioation d'une muson deH imboorg, s'est échoué pi'ès de la cöie sae-doise.Le navire est probablement perdu.

LesminesaiiamandesdanslamsrdiiNordSTEAMER DANOIS C8ULÉ

Londres, 1" janvier.Le steamer danois Ho rn, a été conté oarune mine, dans la mer da Nord, noil loiade Scarborough.L'équipage a été sauvé.

L'AneienSullanenAsie-MineureAthènes, 2 janvier.

Abdul Ilamid se serait traasporié i l'inté-rieur de l'Asi«r

LAGUIRREFINANCÏÈREAlhènes, 2 janvier.

Les autorités turques ont interdit, souspeine d'une amende de 23,000 francs et dedeuxanné»s de pri»Ou, a tout directeur debanque etrangère, de eonsentir d»s prèts arestitner par dépots, aux sujets de ia Triple-Entente. _

LESPRÉPARATIFSDELAGRÈGEAtbèaes, 2 janvier.

A la Charobre, pendant la discussion dubudget, M.Theoiokis, a conseillè de fairedes économies car la Grèce pourrait êtreprochaiuement dans la nécessité de sortir-iesaneuiralité.

Les Turcs dans Ie CaucaseLondres, 2 janvier.

Le correspondant spécial du Times è Pé-trogr id dit que ies Turcs out réussi a pené*trer dans le Caucase, dans la region de Karaet d'Ardahan.

Contre l'EgypfeLondres,2 janvier.

Le coi'rrSüondant dn Morning Post a Athè-nes a«:uonce que les Turcs se prep»rent ac-tivemeni a unecamoagne en Egypte. Maisla conditio^ et l'e-prit des troi pes ne sontnas saiisfaisan s e ii est trés douieux que lesBédouins prenneC't part k ia tutte.

Moi't de Djeiiiii.1 pacha ?Le CSiVe.2 janvier.

Des réfogiés venant de Jaffa fdpponeqtque Djemal pacha, ancien ministre de !a ma¬rine de Turqui», qui ava t pris le com maü*dement des forces ot.tornane^ en Syrië, arrivaa J-rusalem venaredi dernier avec une ar-meedecinq mide homme3 miserablementéquipes.lis njoutent que, le lendemain, Djemal poehafut trouve mort dans l'appartement qu il occu-pait.[Ou se souvient que Dj -mal pachq alorsqu'il était ministre de la marine turque, vintfaire an voyage au Havre.]

L'Agression TurquaPetrogiad, ï janvier.

Le ministère de? affaires étrangère? a pa-blié un deuxième livre orange exposant !e3faits relatifs a i' igression turque contra lespons de la mer Noire.Des documents etablissent qne l'indépen-dance de la Porte était qm déja compromisepar l'établissun-nc a Gonstai tmople de lamission militaire allemande, fut d finitive-ment p rdue quand I» Gae.benet le Bresiau sasont réfugiés dans les Dardanelles.

Une Proclamationde Guillaunie II

A t'oceasion du nouve! an, l'empereurGnillaume » adressé a ses troupes Ia procla¬mation suivaote :Nous commengons une nouvelle année. Aprèscinq mois de luite arharnée de brillanles balail-l»s ont élè gngnecs, de grand? succes remporlés.Presque parlout. io- armees ailem» des sont surle t»rritoire ennemi. Les tent fives rèpetées dai'ennemi poor envahir le terriloire alleoiaDdavecde norabreoses armees ont échoué.Mesvaisseaux se sont couverts d'h nneur 3ortoutes e? mi-r*; leuns équipages ont montré noaseulement qu'üs peuvent éi e vietorieux m isqu'ils savent aus^i monrir béroïquement quandils -et ecssés par des forces supérieures.Derrière mon armêi el ma marine se lierit lepenpl» slieinand aniraé d'un espri' d'nnion sansprécédent, prêt a sacrifier le meitleur de lui-mêmepour Ie foyer s»crê qne nous dèfendons contraune attaque criminelle.Nousavons acc mpli une iSr-he importante du-ra' t 1'anDêe éC'iU'ee; mais l'ennemi n'est iaAeneore rnaiirisê ; il continue de iancer de nou-vedes masses contre nos arin»es et conire cellesde notre alliée ; mais leur nomine ne nouselfraiopa? quoique la situation soit- sêrieute et quala tache qui est dev«m nous soit ardne, nousi.ouvons regarder l'avoair avec uno ferme coa-fiacce.Goniiantdans l'aide éclairée da Oieu. m» repo-sam également sur la bravoure incomparabledamon armee ei de ma ft itte, s chant que je puiscompipr eniièrement snr le peuple allemand. jovnu»dis : oG'Uisge done, pour la nouvelle an¬née ; en avant vers de nouveanx exploits etde nouvelles vicioires, au uom de la patria biea-aimée 1»

Signé : CL'ii.LADME.

Un nonvelarticlede Harde»Harden vient de publier, !e 19, un noavelartic!e oü il met les Allemands, ses compa-iriotes, en garde contre la jactance.La prediction d'une p-ix sans danger, au pris-pmps réjouit l'oreil o de chaeun ; on écoiitomoins voionii»rs un avertissemeot necessaire etqtti d»vrait cependant être repeté inlassablem»nt}C'estquMf iut veil er a ne pas laisser refroidir,pendant l'hiver. 'a conflanceallemand»Depus leschamps d» nataiil»oü des mi li»rs et des milliersd» combattants tombent sous la in"in de l'ennemi,it nous arrive bien souvent uiain'enam unequ s-lion oosé" par les rectus les pius p-triotes : Vousqui êire restes au foyer, ne futes-vous p s HotterIVsperance trop haul? Compren<z--oii3.tous. lesérieux d'uni lutte qui n'a encore obtenu nuttepart de resullat décis f ? • Tons ? It en pst tant,maiheuretisement,qui gro-sisseni les petits suc¬ces pour en faire, aux yeux d- Is foule. des vic-toires finaleset qui cschent les pertes douloureu-ses sous dps drapeanxel des guirlandes. G s»c#done avsnt que le jour le nl s couri d ■l'annéasoit la. de praliquer eet usage detestable. Auire»ment quend le jour le plus long viendra il seveogera en décbirant dans ie peuple le sentimentnational.

A I.M.I.E

Notre confrère LePhare du Nord, publié 4Du k»rutie, donne l-s r»ns- gnemeuts sni-vants recneillis par un de ses collaborateursqui a pu se rendre aux abords de L'lle.« Les Allemands. dit-il, sont toujonrs ALille. I! n'y a ea aucun combat dans les ruesk l'oecasion d» la prétendue entrée des An¬glais et de- Fraegais» Lille, detiui3 d» longue? semaines, n'apas vu un ssul soldat Fianpais ou Anglais.» De plus, personnene peut sortir de Lüle„» Done, qu-ind vous lisez dans un journalde soi dis-nt renseignements datant dnmois de decembre — cela s'est In — etap-portés par une dame ou nn monsieur éva-des de Lille, vous aurez le droit d» dire qu#toutes c»s nouvelles sont da domaine de li{'antsisiö» On n'entre pas k Lille et on n'en sortpas. L»s progrè3 des alliés autour de Lillesont incoot»»tab es. Nous avangons lente-meni mais sürement de ce cöté. Attendonsia libératiou de ia grande cité flamaude,mais ne racoatoos rien qut soit de n.uure üdouner de tansses esoéranees aux Liiiot»réfugiés dans notre région ».

Page 2: SSIn W LePetit avre - Archives Le Havre · 2017. 3. 23. · SS"In W12.501 5mmt* — Jouris&i55»peutêtr©orlê — 6Onffinw» fllWARAftP5 I^IV ess Adminislfatenr-Déléfftié-Gérant

f TJimanclie3 Janvier 1fMSLeLinerdeIToëldeGuillanmeIILe naily Express regoit d'Amsterdam Is té-légramfoe s ïvant :Salon des voyageors venant de Berlin, lebruit court avec parsistanee dans cetts villaque pendant la celebration de la fête deNoölle quartirr générai tie IVrnpereur, an mo¬ment même du diner, füt attaqué par desaviateurs anglais et frangois qui y jeièrentdes bwnbes.On ojoute au'an bruit das bombus ct de lafnsiils-di diriqée contre le* amteurs one pa¬ri ique S3 prodi isit. Le kaiser, trés pale, fitba er lo service, puis ss retira dans sonappartement.Les aviaieurs parent s'enfuir sains etsaufs. Uoe des bomb?s jetées par enx esttombés a moins do deux cents mètres deIVndrod oil dinait I'empereur.

LE HAVRE«POURNOSSOLBATS»

31® LISTEM. Lsureat-Toutain, membre de la Chsm-bre de commerce Fr. SO—Personnel de i'üsioe d'irciDérstioD. . .. 42 70Souscript on faite entre les habitants deGonfreviite-i'Orcher (Geatrei et la sec¬tion d Gournsy 231 15Les enfxnts de l'Ecole de gargons et defiiles de Toncsrvibe 80 —I.es Fonrii ries Ha«raises (13' versemeot) 13 75SouFciplion daas la commune de Méla-m 130 —M. le d rec'eur et le personnel de la sta-ii. a du Havre de la Commercial GableGump-rov , 58 75B. N. T 2 —Agents techniques du service surveil¬lance des iravmx corfiés a l'indiislrle 22 —M. Augusie Izb lie. debbant, me det'rnny. pour eirennes de uos soldats . 25 —M et Mme E. Lsprestey 5 —biii. It. Malton et C"et employés 50 —

Total Fr. 720 35Listes précédentes 62.780 80Total au 2 janvier Fr. 63.501 15

Dons en KatnreTricots do lalno, chaussettes ds tains, gants de/nine, ceintures de ttaneile et de lame, ccuoerturesde laine.Mme Bouloir, Amicale Juliette Dodu de Sanvic-Mile Picnmu. MmeGarche. MmeMich.-l, anonyme,Mme L., anonyme, Mme Courant. Mme veuve E.Fouques. Gamier Thomas. Mile Raymonde Gau-Ihii-r, la Directrice de l'Ecole de (11es de b Doua¬ne, anonyme. Mme Henri Rang, Ecole de Méla-mare, Mile Marguerite, Mme Bèrichonne. Mme G.Coez. les Eévt-s et les Anciennes Elêves de Cri-quetot, Mile Le Roy, Mme Pich-rd, Mme veuveJulien, Mile B. Gosselin, Mmes Fournier. Lehw-ton. i etendre, Guézet. Bonnirles, Miles VignerotVaitement Lecarnentier de Griquetot-PEsneval,Mme Schell, Mme Dumesnil, Mme Caill.

ia PoliceflavraiseenI9I4Ainsi qu'il le fait chaqne année, le coro-niisrariat central de police vient de réunir,en une statis-iiqne, les resnltats dps opera¬tions pratiquée3 pendant le courant de l'an-nee 19I4.Sous la direction de M. Ribet, comraissairecentral, et le ministère de MM Gibert, Bal-dmi, Antoine, Jenot, Frambourg et Gautbier,commies lires div'sionnaires. et B«taillé,chefde ia Süreté, noire service municipal a en,cette annee, une be-ogne trés active.En dehors de son r<Jie répressif et judiciai-re, il lui a falfu remplir, soit dans les servi¬ces de garde, soit pendant les grèves du dé-but de i'année, sou pendant la période trou-b ée par la guerre, un service important depreservation.Les gros evénements criminels n'ont pasdépasse les chiffres habituels. II y a en tinassassinat et hnit meurtres. Le nombre dessuicides a été de 89. II y en avait eu 145 en1912 e' 112 en 1913.Enregistrons encore, pour 1914, 120 volsqualifies. II y en avait eu 189 eu 1913 II y©tit 4 attentats 4 la pudeor. It y en avait en9 en 19! 3.On a compté 9 incendies d'une certaine im¬portance. On en avait en 17 en 1913.Les deiits se sontéievés an chiffre de2 788.I! y en eut 3 148 en 1913. Ges délns com-prënnent : 1,114 vols simples ; 238 affaires decoups et blessures ; 43 vagabondages ; 77 dé-lits de mendicité ; 159 outrages envers 1'an-lorite ; 8 outrages publics 4 la pudeur. Enoutre. 1,079 individus furent poursuivis pourdivers itéhts peu graves.L'alcoolisme a continué 4 faire ses rava¬ges et bien qn'il ait éte considérablementrepritné par l'antorité militaire, lorsque laguerre f-clata, par Ia prohibition de l'absin-the, par la ferme'ure de catés, cette plaiesociale a vala a 70 individus d'êire tradnitsen police oorreciionnelle. Le même chiffrequ'en 1913. En outre, 3,089 individus fur. uttraduits devant ie Tribunal de simple policepour ivresse simple. II y en avait eu 3,231en 1913.On a relevé 166 infractions 4 la loi surl'ivresse en 1914 contre les cafetiers et te-nanciers de c bmets; 206 infractions avaientété reievées en 1913 et 80 en 1912.Les tapages et rix8s, consequences fré¬quents de l'ivresse, se sont élevés a 250. IIv en avait eu 290 en 1913.Le service de la salubrité a dressé 1,209cr> raventions. II en avait dressé 1,400 en1913.En résumé, la police a dü procéder 4 6 703arr-'staüous, soit 1,184 pour crimes et delits,4,437 pour ivresse manifeste, t ipage et pro¬vocation 4 la debauche, 1,082 résuitant de

contraintes par corpa et extraits de juge-ments.Le service de Ia brigade des moenrs apoursuivi son oeuvre d'assainissemcnt endressant 3.702 contraventions, soit contreles lilies pubuques, pour provocation 4 ladébauche, manquement aux règiements sa-nitaires, ou contre les logeurs en garni.4,229 contraventions avaient. été dresséespour les roêmes motifs en 1913.Des procès-ve'baux ont été, en outre, trans¬mis au Parquet contre quatre personnes in-cutpées a'excitation de minearts 4 la débau¬che. Des poursuites ont été exercées par leTribunal correctioneel et des condamnationsont été prononcees. Quaranie-six fillss mineures out éte rendues 4 lours parents.La police a eu anssi 4 assurer la surveil¬lance et Ia capture des chiens. C'est ainsique 738 chiens furent captures et reodus 4lenrs propriétaires ; 829 chiens furent abat-tus et 7 attendent 4 la fourrière qu'il soitstatué sur leur sort.Les agents ont acssi fait transporter etacc.impagr.er jusqu'4 iTIöoital 238 blesséset 153 maiades trouves sur la voie p iblique.En dehors da ces services actifs, la police» pu a reponore et 4 faire des enquêtes sur80,724 dernandes de rens»ienements : 57,580intéressant ia mairie ; lo 287 coiicernani leparquet ; 6,763 p sur ia sous-préfecture et 94ponr les consulats.On a enregistré une grève en 1914 et 13confliis du travail. Aucune arrestauon n'aété opérée pour entrave 4 la liberie da tra¬vail.Enfin, KM. les commis?aires de policede notre vJIe, en vue de réprimer lafalsification des dearées alimpmaires, ontprólet'é chez les commergants, 203 éeli n'i!-ions d 1d'nrées diverses présentant un ca-racière suspect. A Ia suite de ces prélève-mpuss, quatre commergants incuipes de fal¬sification de denrees alimantaiies furentpoursuivis.On en avait poursuivi 6 en 1913 et 68 en1912.T- i est le bilan de l'oeuvre accompiie parnotre police municipale. La brsogue ne luia pas manqué durant I'année qui s'achève.Les services furent même souvent débordéset les egonts dnrent faire preuve de devoue-ment et roême d'abnégation. Un certainnombre d'entre enx dorent quitter leurservice lorsque sonna i'heure de la mobili¬sation.Quant 4 ceux qui redèrent, ils connurentde loogues heures de services dont ils s'ac-quittèrent avec dévonement. Le service desurveillance des individus susppets occupasurtout, et occupe encore, les agents de laSüreté, qui collahoraut avec les agents enuniforme, ont ainsi servi les destinées dupays et ia tranquiliité de notre port.

G. M.

PrcisiotiansInfanterie

Sont nömmés au grade de sons-lieutenantde réserve 4 litre temporaire et pour Ia du-rée de la guerre :M. Reussner, élève 4 l'école normale supé¬rieure, passé au 39®rég. d'infauterie.M. Desjardins, élèvc 4 l'école normalesupérieure, passé au 129®rég. d'infantesie.M. B 'Hiard, élève 4 i'ecole forestière, pas-se au 39®rég. d'infanterie.M. Claron, éiève a l'école forestière, passéan 129e rég. d'infanterie.Est nomme sous-lieutenant 4 titre tempo-raiie, M. Lainé, sergent au 74®rég. d'intan-terie.

UnConcertanglaisauSrand-TtiéalreJamais, eertainement, depuis les famensesso rees d'antrefois oü il y avait des debutsae troupes d'opérptt?s, on n'avait tant s ffléau Grand-Thédtre qu'en eet après-midi d'hier.S fflc' ? direz vous. Parfaitement, car ie Grand-Thtaire a ouvert ses portes, pr.ndant deuxjours, 4 un public presque exclusivementanglais. Ge forent des artistes anglais quirécol èrent ces fifilets en guise de bravos. IIest bon de savoir, en efiLt, que chez ro3amis les anglais, le sifiM est, de la part desspectateurs, une manifestation de contente-rnent anssi flaiteuse pour les ar istes que lesapplaudissements les plus nourris.Una troupe d'artistes en rennm des thea¬tres de Lourtres, sous la direction de M. Sey¬mour ILcks, nn acteur de talent qui a la fa¬veur du public argiais, exécate en ce mo¬ment une lournée pour oflfir des represen¬tations aux soidats de l'arméa britannique,anssi bien a ceux qui combattent sur lefront qu'a ceux qui tiennent garnison dansles vii.es frangaises.Ceite troupe d'artistes joue également dansles hópitaux anglais ; ede apporte aux bles¬sés avec les refrains populaires du Royaume-Uni, un peu de i'air du p„ys natal quTls res-pirent avec ivresse.C'est ainsi que, vendredi et samedi, latroupe de M. Seymour H cks a danné quatrerepresentations au Graad-The 4tre devant dessalles combies.oü assistaient aussi bon nom¬bre d'officiers et soldats frang3is.Qu'on n'aitende pas de nous un compte-reudu de ces representations ; car pas plusque nous n'avons saisi les finesses de l'hu-mour dont est fait ie oionologne anglais, laplupart des « Tommies » qi i assistaient 4cette representation ne pourraient lira ceslig' es.Le meilleur compte-rendu uotis sembieêtre öe décrire l'atirait du spectacle tel quenous l'avons lu sur la physïocom e de cessoldats heurenx d'enUmdre ces chansons,ces romances de leur piys. ces refrains po¬pulaires qu'ils repreaaiem c-n chceur. Lamélange et le co o tras te des rytbmes quitanicu s'éièvcnt comrne un hymne reiigieux,grave et profond, tantöt s'accélèrent cömme

nn pas de danse, sont 4 la fois gais et émou-vants.Pendant qn'ils entonnaient ces airs, nousvoyions pas-er sur les visages ds nos amisune expression dj mélancoliqne douceur, oüdans leurs yeox bleus le reflet de la visionévcquée du pays natal.C'est qu'i s devaient entendre nn programme joiimert prometieur, piein d'humour iui-mê'iip en sa confection.« Nous, vos ftères et scenrs, leur disait. caprogramme, nous sommes venus d'Angle-terre pour essayer de vous aranser on peapendant la semaine du Nouvd An et de v iasapporler un coin de votre « Home». La tronpe est composOp de vos vieux et a flection oésamis: Ellaline Terries. G adys Cooper. Y -ySt Helicr. Seymour Hicks, Ben Davie3, WillieFrame, W'll Yan Allen.Puis il ajontait, plus prometteur encore :Ellaiine 1%rriss chantera avec plus de dou¬ceur et jouera, puur vous, avec plas de char¬me qu'elle ne l'a jamais fait. S>'\ mour Ilicksira jusqu'4 suer, mais avec combien de joie.Ben Dr vies chantera comme il n'a jamaischanté Gladys Cooper se montrera aussi dé-hcieuse pouf vous qu'elle i'est en carte po-:tale. Ivy St-Helier vouscharmera comme <liel'a toujour-; fait. WiMie Fram i vous fera riroautant en France qu il le lit en Ecosse. WillVin Alleu fera ia polichineile jusqu'4 ce qU8vous soyez ra-sasiés de rire.II n'y avait pas besoin de regsrder lorgue-ment les assistants ijpur vcir combien lesartis-tes onttenu oarole.Chaque representation futun succès. Ei e connut une g- ité débordaote,et anssi les enthonsiasmes d'une ardente foipatriotique lorsque M ss Ivy d'Hclier chantale retrain devenu tameux chez le troupieranglais deuuis le debut de la goerre : Areyou down hearted ? et qu'un No I retectissant,imposant, iraduisait bien la volooté du peu-ple anglais, comnte la nötre d'aiiieurs, d'al-ler jusqu'au bout.Le programme lni-même était patriotique,car il était illustré aux couleurs des alliés etse terminait par ces exclamations : « VivePAng eterre 1Vive la France et bravo pourla brave Be'g^ue 1 »Est-il besoia de dire qa'avant de terminercette curieuss et intéressante représentation,saus précédent dans l'histoire du Grand-Théatre do Havre, les assistants entonnèrentavtc ensemble ie God save the King el La Mar¬seillaise.

G. M.

DéclarationdesYoitiiresAutomobilesAVIS AUX PKOPEIÉT AIRESLes propriétaires do voitures automobilesqui n'ont pas encore renouvelé leur déclara¬tion annuelle 4 ia mairie (bureau militaire)sont iuviiés 4 la faire d'argence au dit bu¬reau.Les propriétaires dont les voitures ont étéréqoiskionnées, sont priés d'apporter unepièce attestant cette réqoisition.

ï*@vss» Ia C'reix KostgeNous avocs r gu les souscriptions suivsatesdeslinées aux biessés militaires :Ages is leebniaues du s»rvice de surveU-lance des iravaux conftés a i'industri- F. 22 —12»batterie d'artiïierie coloaiaie, a Fon¬taine-la Malle! 33 80MM.H, Mallon et C»et employés 50 —

Psur les UlesfséaAu nom du personnel ouvrier et em¬ployés des Ateliers d'artiïierie de MM.Schneider et Ce (usir.es d'Harfl ur et du H c)il a été déposé aans nos bureaux one sommede trois cent quarante-huit francs (348 fr.),4 titre de septième versement pour venir enaide a nos söldats.Cette somms est de3tinée a êtra répartieentre les trois Sociétés de la Croix-RougeFrangaise.La moitié a la Sociétéde Secour3 auxblessés mihaires F. 174 —Un quart 4 l'Unioa des Femmes deFrance 87 —Un qu irt 4 l'Association des DamesFrangaises 87 —

Total F. 348 —

les Allocations jaumailvresM. le ministre da la guerre regoit chaqnejour des reclamations ds personnes dont ?e<dernandes d'al loc.tions journalières n'ontpas été admises par laComtnisnoa cantocaleou d'arrond'ssement.L'Administrat ou centrale de la Guerren'a a iatsrvenir ni dans i'sxameu des de¬rnandes d'ailocations ni dans l'attributioade cette nature. M le ministre de !a gaerrsse ti'ouve ainsi dans l'obligation de srans-mettre aux préfets les dernandes dont ils'agit et qu'il ne pent solutionner.II en résnlte poor l'Administraiion un sur-croit de travail inutile et pour les intéressésnn retard trés appréciable 4 1'examen deieurs reclamations.Tontes les reclamations en matière d'ailo¬cations journalières doivent être adressées4 la Préiecittre ponr rarrondisserneat deRonen et aux Sous-Préfectures pour les au-tres arrondi-isements.

ÏMSIjecSeisi'a öe Ia A'svigfttloaLes f ais de service des inspecteurs de ianavigation sont fixes 4 216 fr. pour Le Ha¬vre ; 144 fr. ponr Rouen ; 108 fr. a Fécamp,Honfleur.

Avln ksss FaïïïllSe.si EssIIitaïrcsA ia date du 23 décembre. Ie générai com¬mandant en chef vient de rappeler qu'il estinterditaux militaires de tout grade de fairevenir leur femme ou leur familie auprès

d'enx dans les formations de campagne auxarmées.Les personne3 qui se mettraiént en routepoor rrjoindre, même tjmporairement, desmilitaires appartenaut 4 ces tormations nepottrront p;rvenir prés de ces militaires etlisqueraient de s'attirer de serieus désagré-ments au cours de leur voyage.

Béc»iit(ien»ies ponr Faits deüiiuvrtage

Par dérision du ministre de Ia marine endate du 29 décembre 1914, les recompensessuivantes ont été accordees pour taits desauvetage :Henry (Marc), inscrit 4 Morlaix, médaillede bronze : s'est jeté4 I'eau tout babillé poursaaver n»-e jenni til Ie qui re noyatt daos lecmal de Tancarville, 4 Harfleur, ie 2 aoüt1914.Dtgard (Charles), "gréenr, agó de soixante-huit ans, doraicihé au Havre, 10, rue B au-verger, médaille en bronze : s'eu jeté 4Peau tout nabillé ponr sauver un enfanttombé da^s Ie bassin du Commerce auII ivre, le 29 sepiembre 19t4,ViHemot (Charier). mout< ur en bronz», do¬micile an Havre, 26, rue de Paris, giatifica-tion de 20 fr.: a porté seeocrs 4 uu eulanttombé dans le port du Havre, le4 septembie1914.Ziirbach (Emile), mécanicien, domicilió auHavre, 17, quai d'Orleans, médaille en bron¬ze : «'est jei é 4 I'eau lout habillé pour sau¬ver un enfant tombé dans le canal de Tan-cai ville. au Havre, le 29 septembre 1914.Lp Gaicher (Loui ). inscrit 4 La Hougue,n® 2552 ; Troadrc (Auguste), inscrit 4 Mor¬laix, matelot 4 bord du bateao-pilote 4 va-peur Richard- Waddingt on. médailles en ar¬gent de 2®classe . montés dans nn canot,ont récssi en deux voyages succes ifs etmalgré la tempête et la grosse mer, a sau¬ver six nantragés cramponnés suri'épave dusteamer Doclfsse-de Gmckf, coulé en rade duHavre le 12 novembre 1914.Delamer (Jran-Bipiiste-Marc- Joseph), ins¬crit au Havre, n® 353, c.piiaine du vapeurAnural-Ganteenme. medaille d'or de 2®ciasse ;G'ignon Julien-Adolphe-Marie), second dumême baiimeDt, inscrit 4 Marseille, r® 621,m.-daille d'argent de 2® ciasse , Vigoureux(Amédée Ludovic-Marie), inscrit 4 Saint-Na-zaïre, ri® 271, premier lieutenant du vapeurAmiral Govteuume, medaille de bronze ; Lu¬cas (Paul Marie), inscrit 4 Lannion, n® 5296.matelot 4 bord du vapeur Amiral-Gnnteaume ;Breion (Panl-Frargus Marie), inscrit a Mor¬laix, f®592 n» 1181. matelot 4 bord du va-t e r Arrival Gmteavme, témoignages officielsde saiisfacfion : par leurdévouement et leurhabileté professionnelle ont assuré le sau-vetage de i'éqoipage et des trés nombreuxpassagers du vapeur Amiral Gawteaume, tor-piHé par un sous-mann allemand dans lesparages dn cap Gris-Nez, le 26octobre 1914.

Les Fandidats aux graiides EcelrgAux terrors des circulaires des 20 octobre1914 (J. O. oage 8441), 10 novembre 1914(J. O cage 8660) et 19 novembre 1914 (J O.page 8762) les candidats aux g andes Ecolesmilitaires ou civile?, qui ont pris pm auxexamens de 1914 et que leur age appelle sousle3 drapeaux avec la clause 1915 out été au-torisés a solliciter le surs's pour continuationd'études prévn par Partiele 21 de Ia loi du 21mars 1905, sous la réserve tout' fois que lessursis ainsi accordés n'auront leur effet qu'4la cessation des hosüiités.M. le ministre de la guerre a décidéd'étendre le bénéfice de cette disposition 4ceux des candid its remplissant les condi¬tions iodiquées ci-dessr.s qui se servient en-gages pour ia durée de la guerre avant lapuftlo tion au JournalOffteirtde»circulairesprecitées.Poor bénéficier da sursis puur continua¬tion d'étndes prevu a l'article 21 de la loi du21 mars 1905, its devront adresser par la voiehiórarchique une demacde 4 leur comman¬dant de region avant le 15 janvier 1915.Ces dernandes seront transmits par lescommandanis de region aux préfets intéres¬sés ponr être soumises par enx aux Conseilsde revision de la classe 1916, 4 la séance decloture.

Hes SueMSüInsB euvwteg pendantIa 33ss, rre

Le ministre d s finances a été consulté surIe point de savoir sur queiies bases l'adrai-nistration des contributions indirectes devrafaire l'évaluation dts valeurs mnbilières etimmobiüères compofaut Pactif des succes¬sions ouvertes pendant la guerre.Voici Ia t'éponse du ministre :t. En droit strict, le capital imposable d?s va¬leurs mobilières est rieb-rniiné pour la perceptiondu droit de mutation par decès, savoir : pour lesinscriptions de rentes sur l'Etat frangais et les li¬tres eo angers de toute nature, parie cours moyende la Bourse au jour du dceès (art. 7. L. 18 mai1850. 11 L. 13mai 1863et 3 L 23 aoüt 18711; pourIss litres franga s autres que les renles sur l'Etat.par la dec ar aion esumaiive des parties (art. 148° i.. 22 frneaire an VII .Dans !a pratique, toutes les valeurs eotées sontéva uées, sar.s distinction, d'après te cours moyende la Bourse. Nonoe-stant la fermetnre de laBourse d- Paris, il sera pos ible, en généra', desuivre cel usage pour les successions ouveriespendant la gu rre A raison de Ia perm nonce deeerlaiaes Bourses de province, on pourra le plussouvent percevoir l'impöt d'aprés le coursmoyen, ssuf a préférer celui de la Bourse oü tava eureavissgée au a été le plus s,-uv, nt eotée.Daas les evs excepuonnels oü cette base de per¬ception ne pourra être employee, il conviendrade recoürir a la deeiarat-on estimative des par¬lies. q :i sera contröiée dans ies conditions etsous ies sanctions prevues par Ia legislation ac-tueite, ou pourra au contraire donnrr lieu a unedemande de restitution, selon qu'elle sera insulïi-sante ou excessive.s. La valeur des immenbfes produetifs de reve¬nu est deierminée pour la perception du droit >!emutation par décés a'cprés teur revenu multipiié

pa- 50, s'il s'agit d'immouhies urbains (art. 15. 7»L. 32 frimaire an V15, etpir 25 s'il s'agit d'im-meubles ruraux (a t,. 2, L, 21 juin 187ü.Le revenu est fixó par revaluation qu'en fontles parties, ou le prix des baux courants sansdistr. c ion d' s cha-ges art. 15, 7«, L. 22 frimairean Vil ; en ce qui eonceme les immeuhles haiisnon loués autrps que les usine«, i! est dóierminópar la vateur locative réeüe telle qu'elle es! e;a-biie pour i'assietfe de la contribution fonciére deIanrv e du déeés art. 7. L du 26 décembre 1968).Quant aux immeiib'es dont, ta destinat'on ac-tuelle n'esi pas de procurer un revenu, its- rontimposés sur la valeur vénala art. 12, L. du 23fevrier 19011.Enfin, d'apfès Tartieie 26 de la loi de financesdn (5 juillet 1914. « lor?que avant t'expirscioo desdéis,s lixés pour les ' deelsrsti ns prévues psrl'article 24 de la loi dn 22 frimaire an VII. oudans ies six mois qui snivront i'expiration de cesdébis, les imméuhles dependant de la successionauroni élé vendus par adjudication publique. soitdevant notaire commis. soit a la barm du Tribu¬nal, les étrangers admis. «v-c la pnbiicité pres-crite par le Code de procédure publ que, le prixde ('adjudication, augmenté des charges, serapris coo me base pour la perception des droits demiilabon par décés, a condition que Ia con is-tance d--s immeubies n'ait pas subi, da s i inler-vahe. de transformation susceptibie d'en modifieria vateur. »

15SSflg

Phanuacle Pïincipale28, place de l Üötel-Ue-Ville ; 2. rue Jules-LecesnProduits d'une puretéabsolue. Prix trés reduitLes o donna nes son.t executees par despharmacieas diplömés.

ten KéSorméa et Exnupfés depuisla Hnbilisaticn

Ou sait qu'anx termes du décret corvn-quant devant le Con;eil de revision les réformés et exenapiés des classes de 1887 a1914, sont exemptes d'une nouvelle compa-ruiion les hommes exemptés deimis la mo¬bilisation générale, c'est-4-dire d>puis le 2aoüt. Cepend nt un certain nombre d'hom-mes de cette dernière catégorie se oré-enieotjournellemeni devant le Conseil de revi-ion,et il est souvent pris 4 leur r g id des deci¬sions ponvant eur être préjudiciables.Nous croyons devoir rappeler aux exemp¬tés et rétormés depuis Ie 2 aoüt que d-nsaucun cas ils ne doivent se présenter devantle Con eil de revision. Ceux qui seraient con-voqués par erreur doivent se b >rner a fairecouiiititre leur situation au recrutement dontits dependent.

SoeiéSé Frangalse «le Sercnrg cuxMlssmné* Militasirea

Piusieurs tronrs de la Soiiété ayant étédérobes dans les magasins oü ils étaient dé-posés, e Comité, trés rrconnaissant aux per¬sonnes qui ont eu l'obligeance de les accep¬ter. les prie de bien vouloir les fixer par unmoyen quelconqne, afin d'eviter le risque duretour de semblables incidents.

F©IH BieS SOLDATSNous attirons tout pirticuiiérement i'atten-tion de nos lecieurs, sur la creation vrai-merst heureuse qoe vient de faire, pour nossoldats, la plus importante vharmacie duHavre... a Au IMlou «SOr»..., 20,place de l'Bótel de- i'ille.II s'agit d'an petit nécessaire, sorfe decoffret en métai, d'un poids et d'un volumerestraints, contenant I'indispensable du soldoten campagne Goton hydrophüe , Compresses deGaze, Bande. Taffetas f>an fats, Permanganatede potasse, lode ou soldat (ampoules) Ether,Acide phauque. Comprimés de Quinine et d'An-ttpyrine Ehtvir paregonque et Bismuth, etc...tout s'y troove judicieusement réuni. Unenotice sur l'emploi de ces medicamentsaecompagne chaque nécessaire; on peutdu reste, voir exposé dans nos vitrine®, lesdeux exempt ires créés par cette yharmacie.Le Service des expeditions de !a pharmaciedu « 3a«I«ns d ®p » se char g.>de faire par-venir ce petit colitet 4 nos soldats du front.

Béjentsscnee intempeitivcNous avons signalé hier que l'équipagedu navire West-Field avait marqué la venuede 1915 en faisant éclater 4 minuit troisbombes-fusées qui avaient alarmé la popu¬lation.II convient de noter que les auteurs deC°itu manifestation iniFmpestive sont aa-glais, et non norvégiens, ainsi qu'il avait etédit tout d'abord.

Ghaaibre öe Gommerce du ïlaw®

Bureau de placement gratuit pour lesMarms

Inscriptions et embarquements pendantia 21-quinzaine de decembre 1914 : inscrip¬tions, 75 ; embarq;uements, 71. — Qnio-taines antérieures : inscriptions • 2 758, em¬barquements, 2.385.— Totaux : 2.833 inscrip¬tions, 2.456 embarquements.

I¥I.iWJOTETBEHTISTE,i2,r.iilsBltiraiï.rJ-TMftoHst SiüiBtimi des OiSciers öe IaDarine «ie l'omuu ree

Le ministre da Ia marine vient de fairerendre un décret aux termes duquel, entemps de guerre et pour ia durée des hos-tiiiiés, les lieutenants an long-conrs sontrappelés au service de la flotte ave le gradede maitre de ma.- oeuvre, lus capitaines aucabotage, avec celui ds secoud martre dernance ;vre, les maïtres au cabotage, avec ce¬lui se quartier-maitre.Ces d spositions ne sont pas applicabies aceux dt-s intéressés qui seraient dejè pour-vus dans Ia réserve de I'armée de mer, d'ungrade supérie i' 4 calui auquel ils auraieatdroit, en vertu aes dispositions nouvehes.

LesJOüET-SsoitYENMavec S S 0/ 3

OCCASIONSTRESINTÉBESSASSTEfera

BLANC-LINGERIEHijjtse ( «sloti al« ®'«*j<B5g}t5K«s

Fête offerte uux Blesses coloniaux suns le haulpatronage de Al. ie Gouverneur du HavreLa Ligua Coloniale a l'honnei r de rappe»Ier que la fête comm®ncera a deux heurestrés pr. cises et de p; er ses invités de voa-(Oir bien arriver exactement 4 I'heure indUquée.Les pories devront être fermées dès igdébut de ia séance pour que le programmepuisse être exécmé dans les déia;s lixés païl'autorité militaire.

ALIÜENTATiOnLa Maison Henri Nestlé, 16, rue du Pare*Royal, a Paris, tient a faire savoir au public quason Lait Condensé marque "Nestlé*' ou 4LaLaitière'\ est un produit essentifilement pur etnaturel, ne contenant que du lait riche de toutesa crème et du sucre. Ayant gardé toutes sesqualités nutritives, il est un aliment de premierordre pour enfants et aduites. 6a conservationest indéünie.

loc ^ 3636J

FAITSDIVERSLOCAUX— Vendredi sprés-uiidi, le comniissa iat dopolice de In troisiême section ét-ut informé quodapuis deux jours, une d moiselte Os'de i.em -t-teil. êirée de 79 ans, propriétaire demeiK- nt 28,rue Felix-Ssntaliier, n'avait pa- éié ape giie. con¬trair ment è l'bsbitude. alors qu' u snv it qu'elledevail êlre chez elle. Le brjgn.iier Tannay fut en~voy-- pour se rendre comple si nn ina heur n'eiaitpas arrisé a Is srptu génaire. A>rès avor fait on—vrir ia porte de 1'babiiaiioD. i! decoiivrit le corpsde Mile L<meiteil elendu sur Ie p a quel de is cui¬sine. ne donnant pius signe de vie. Aucun désor-dre dans la piéce, sauf la tahle de la cuisine quiélait renversée.M le docteur Henry, appflé pour constaler Iadécés. a cooctu a une mort naturelle. M. Baldini,commissaire de police, a fait prévenir le Deveude la dèiunte, puis it a apposé les sceliós.— Ou a retiré du bassin de l'Eure, vendredisoir, le eadavre düD homme dg d'environ 45ans, dont on n'a pu élahlir i'idenlité C-t hommeétail vêm d'un conn tel en ehevioiie gros bleu etd'un tricot de laine de möme couleur. 11avait dessouliers a laeets en bon etat. L" eadavre est dansnn état do décompcsi'ion avance It a été trans-porté a la Morgue. M. Jenot. couimissaire de po¬lice de ta 6»section, a ouvert une enquête.— Pour altirer la pilié. un rommé Pierre D5-meillers, age de 56 rns.joumalier, demeurant rueEmile-Renouf 82. simulait une inflrmité et im-plorait l'aumóne. II fut arrêlé vendredi a mididans la rue d'Elretat.— Si René Langlois, tgé de 33 ans, commis.demeurant cours de ia Répubiique, n* 59. s'etaitcontenié d'être ivre et de suivre son cherain,peut-élre l'aura t-on taissé traouuiile. mais commeil insultait les pissan's vendredi soir. vers huitbeures, dans ia rue Joinville, un agent l'arrê.a ettui dressa procè -veruat.— Un jeune enfant de sept ans et demi, PaulDurand, demeurant rue des D^oie^s. 8, tomhaitmalade dans taflite rue, vendredi midi. M. JuiesDécnltot. dememant rue Ja -ques Grnchel, 27, teIr nsporta a l'Hosp ce Générai. oü l'on reconnutqu'il était atteint de crise d'épilepsie. Des soiuslui furent donnés et it put regagner son do¬micile.— Un nommé Georgeï Cavelier, journalier, 4göde 44 ans, demeurant rue B»zan, 14. a élé trouvéinort dans son lit vendredi ap és-midi. M. Ie doc¬teur Decorde, appelé pour constaier le dérès areconnu que la m >rt élait due a une eoDgesuoaalcoolique. L'enq éte a atabii, en eüet, que Cave-tier s'était enivre ;a veille.— Le nommé Jean-Pierre Hitair©. Sgéde i4 ans»apprenti tr fif ur demeurant rue des BnquetiQrs,14, a été Mirpris vendredi après-miui, vers quaireheures, alors qu'il dérohait pres de la lente Ca¬nard, des trie 'ts et des cab g >nsdestines aux soi¬dats anglais Hilaire a été mis a la disposition dapaiquel. Au moment oü il tut surpris il ètsit ao-compagaé de trois camarsdes qui ont pris la fuite.Ces derniers sontrechercbés.—On a trouvé mort, vendredi soir, dans i allé©du n* 47 de la rue de Pronv, un nommé AugustaBertrand paraissant êgé di 45 ans. que l'on croitêtre ouvrier peintreet qui doit habiter en garni,7, rue de Prony. Le corps ne portait sucune bles¬sure et, après examen. M te docteur Dtcorde aconciu a une mort naturelle— Un nommé René Myaud, né a Auclais, pro¬vince de Naraur ayant, vendredi soir, vers 8 he,ti¬res. fait l'achat d'un satire-baton nette a un soldata-glais, en roenaga trois jeunes gens qui luioff aient du tabab Pris a p <rü par ia foute el dé-sarmê par 'e caporal Lapai e. du 24» lerritorisl,Myaud orofêra af r.s des injures contre i'armée. lifut arrêté et condutt au commissariat de police.M, le consul de Beigique fut inforuiö de cettearrestation.—Ayant proféré des injures é I'adresse d'uaagpnt, lo nommé Julian Masson. Sgé d > 17 ans,magon. demeurant rue Guilt-mard, 73, fut arrêté,ve dredi soir, vers six heures, dans la rue Jae-ques-Gruchst.—Vers neuf hrurps du soir, vendredi, a l'angtsdu boulevard do Strasbourg el de ia rue Michelet,un fll conducteur dil courant pour les ir mwaysest tombé sur un chevai apparte ant a M. E i ileLeroyer. coeher. demeurant rue de la Gbapelle.L'animalfut etectrucuté et mourut sur place.

Feuilleton du PETIT HAVRE 207

Grssd Roman Contemporain

PAR

Pierrs SALES

QUATRIÈME PARTIE

Aces mots, les larmesnoyaient un peuplus sonregard , et Stéphane,lui prenantles inains,pronongaitavectoute i'ardeur deson amitié:— Francis !. . . II s'est passé quelquechoseque tu ne me dis pas. . . a l'instantmême,peut-être.. . carje te sens tout fié-vreux... Qu'est-cedonequi a pu éehappera ma sollicitude,a ma clairvoyance?. . .Un nerveux éelat de rire lui répondaitd'abord; puis— J'ai Ia fièvre,dis-tu?. . . Mais eertai¬nement . la fièvre de rire, de m'amuser,commevous tous I... El, puisque noussommesen fête perpétuelle, commeunebanded'étudianls, il faut diner en héte. . .et passernotresuiréeau théAtrc...— C'estbien ('intentionde ces dames,deccs jeunesBliessurtout. . . Nousalionsdé-cider oü, en dinant. . .v wmC'est tout décidé,rnonpetit ! il n'y a

pasde spectaclecomparable,en cemoment,a celui de FEmpire : des distractions ex-traordinaires,des phénomènes,et un bal¬let. . . un baüet, monciter,oü l'onvoit, pa-rait-il, les plus belles fiüesdu monde!. . .Nousalionspresser ces dames, que nousmanquionsIemoinspossible d'un si beauspectacle... et moi, je vais reienir uneloge. . . deux loges. . . trois loges... partéléphone.. . que l'onvoieque je m'amuseaussi.. . et que, s'il y a les plus bellestilles du mondesur !ascène, il y a autourde moi, les plus joiies, lespius aristocrati-ques personnesde la soeiéiéanglaiseI— Mais.. . maisqu'as-tu doneFrancis ?fitStéphane,commengantas'épouvanter.Francis le regarda,avecune joie un peueffrayante,en effet; et :— Va,maisva done, mon petit!... Situ veuxsavoirce qui memet en une tellejoie. . . tu n'auras plus longtempsa atlen-dre. j'aimemieuxne pas te ie dire : cesont choses qu'il faut voir, de ses yeux4 sot, pour avoirbien Ia certitude qu'ellesne sont pas Ie plus odieux desmetisongesIYainement,Stéphanevouiutencorel'in-terroger, ie retenir ! . . Francis s'arrachaviolemmenta Fétreinte de son ami.Quandils se revirent, a la grandetable,oü les vingt invitésde la marquisedeRys-daleallaientdiner, a peu prés avecautantd'apparatqu'a Shelly llouse, l'agitatioadeFrancisavait disparu ; sonvisageétait rc-devenu souriaut, ses proposaimables,ga¬lants.Et ce fut, pour ceite petite assemblée,pourFannyet la marquise surtout, commesi lesoieii verwit de baiayet'brusquementun orage itnprévu. car Ia soiréed'hier et

toute cettejournéeavaientélé atroeespourelles : Francis, devenu glacial soudain,avait semblé les détester, ses yeux les re-poussaientcommesi elles lui faisaienthor¬reur, et, par moments,il avait eu des pa-roiespresquediscourtoisespourFannv.Etait-il done simplement capricieuxcommeune joiie femme. . . que, ce soir,il semblait de nouveau si charmant, sigag?...Parfois,peut-être,a un mot,è un regard,on aurait pu deviner ce qu'il y avait defacticeen cette attitude; mais i! saffisaitalors que Stéphane,qui pressentait,sansen eonnaitre la cause, ce qu« cela devaitcacher de profondémentdouloureux,jetatuncoup d'oeil A son ami ; et, sussitór, ili^prenait sa surface de gaieté, de charme,Fannyétait radiease.Et puis, vers la fin du diner, il y eut uneagréable diversion, qui permit 4 Francisde moinsoccuperla seilette.Sonpère, sachantque toute la sociétédeShellytraversaitLonckes.venait se joindre4 elle. II avait diné au club ; mais sa soi-rée étant libre, il demandaitsi l'on avaitune placepour lui.Bientói, tout ce beaamondepartaitet,vers dix heitres,s'installait dans les deuxavant-scèneset la loge que Francis avaitretenuespar téléphone.Et alors, Stéphane n'avait plus besoinde la moindreexplication, car ii aperce-vait, en faced'eux,Frinette auprèsdeMmeKunerwald.'fout Même, il murmura 4 i'oreiüe deFrancis .— Pauvrevieux,va t• Tucroisdoacvraiment...toi ags^i'?.,.

— Tais-toi!Le sentant si malheureux,Stéphaneau¬rait vottlu lui crier : «Non, je ne croispas. . . Cette enfantexquise n'a pu se per-dre si vite. »Mais l'atroce souffrance qn'éprouvaitFrancis n'était-eile pus le commencementde sa guérison?. . . de soa saiut !C'est que cette simplesouffrancedeve-nait un supplice; ear il était impossibleque, si délicieuse, si ravissammenthabil-lée, Frinette ne füt pas. immédiatement,lepointde mire de toutesces dames,commeelle l'était, 4 chaque instant, de toute lasalie.— Ah ga ! mais, remarqua Fanny deRysdale, dès qu'elle eut braquó sa lor¬gnettesur l'avant-scène d'en face ; est-eeque cette damesi éléganter.eserait pas...tout bonnement,la couturière de la placeVendótne.. . a qui nous avons acheté nosderuiersmanteaux?—Assurément,ma chère, réponditEmi-lienne : je Fai recorinue tout de suite...ainsi que cette jolie petite ouvrière quinousa fait nos retouches.. . N'est-ce pas,maman?. . . Carc'est vous qui étiez avecnous, ce jour-14.Presqueaussi impressionnéequesonfils,la duchessegarda longtempssa lorgnettedevant ses yeux, pour se donnerune conte-nance; puis elle réussit 4 dire, assezindif-féremment:— En ett'et . . c'est bien cette MadameKunerwald . .Elle ne parlait pasde Ia petiteouvrière...Maiscommeelle devinait, a présent, lacausedu bouleversementde son filsl Com-jueellesoy|frait,eileaussi,jtei'odieus

soupgonqui avait dü l'assaillir !. . . S'il luiavait paru si mallieureux,soudain,hier. ettoute cette journée, c'est qu'il avait déj4rencontrécette femmeet cette jeune fille...cette jeune fillequ'il voulait se figurer sipure. et qui se montrait. iei, dansun teldéploiementde luxe!Lamarquisede Rysdale,d'un ton dédai-gneux,désagréable,dit alors:— Elles se mettentbien, cesdames!. . .Vousverrez, qu'avant longtemps,nos fai-seusesprendrontle pas sur nous... Celavaut doneune mine d'or, une maison decouture, placeVendóme?— Cela dépend, ma chère, fit le due,avecun grosrire : quand on a mis la mainsur un bonfiion!. . .— Maiselle est tout nouvellement ins-tailée4 Paris, cette grosse dame . Et tudis, Fanny, que cette petite personne quiFaccompagneétait une simple ouvrière,quandonvousa essayévosmanteaux?— Emilienneet Madamede Pont-Novol'ont reconnuecommemoi,maman!Bigrs! s'éeria la marquise, qui ne sepermettaitpourtantjamais !a moindrein-tempérancede langage: elle a fait du che-min, depuis!. . . Et sa patronne me faitl'effet, en même temps qu'elle vend desmanteaux,d'exercerun joii métier !Toutesces phrasestombaieritcommedesgouttesde feusur le coeurde Francis.Commeson beau rêve était détruit 1Etcommeon Finsultait, avant même qu'ileüt tenté de le réaliser !II s'était retiré au fondde l'avant-scène,nonseulementpour eacher son désespoir,maispar une penséede délicatesseinfinie:ilpevoyy^itpasqueFrinettelevit.

Pendant quelques instants encore, il dutentendre les paroles, si inconsciemmentméchantes, de Fanny, qui déchirait cetteenfant d'instinct, et ies remarques abomi-nabiemènt flelleuses de la marquise, quisavait bien ce quelle faisait. elle! qui vou¬lait que l'idole füt 4 jamais souillée...qu'un immense dégoüt siiceériAt chez Fran¬cis 4 la passion qui avait faiili faire iemalheur de sa fiile 4 elle.Pourtant, ies choses les "Vis crnelles fu¬rent prononcées par le due, se penchant èl'oreille de Madame de Rysdiue. Et Francisétant justement derrière eux.put les distin-guer.— Vous pensez bien, ma chère. quv®-vun gros commanditaire dans Faffairc . titcomme ce ne peut être pour cette vieiileKunerwald. . .— Eh ! eh ! . . . pas si vieiile que cela . . .— Voyons ! . . . Elle a les cheveux toutblancs . . .— Mais des yeux et des traits encore joli-ment jeunes. 4 moins qu'ils ne soientétonnamment maquillés?. . . Et plus je Jaregarde .. plusje la regarde. . . Üt-ellc en¬tre ses dents. . . Tiens. . . tiens. . . tiens. . .Elle n'acheva pas sa pensée, qui intéres-sait d'aiiieurs fort peu le due ; et il dit en¬core :— Vous imagineriez-vous, ma chère, sij'en crois certains indices, que ce serail c«coquin de Dulaurier ?— Bah ! . . . Après tout, ces petites drö-lesses doivent trouver, comme Vespasien,que l'argent n'a pas d'odeur !Ob ! si Francis avait pu arracher otffesces langues qui salissaient sa lament* fiusioal... (Am*

Page 3: SSIn W LePetit avre - Archives Le Havre · 2017. 3. 23. · SS"In W12.501 5mmt* — Jouris&i55»peutêtr©orlê — 6Onffinw» fllWARAftP5 I^IV ess Adminislfatenr-Déléfftié-Gérant

Lê Petit Havre — TOmaiiftheS toiler 1915

£TAT CIVIL DU HAVRE Mortau Champd'HonnsurAf»" Georges MAhTElL. sa veuve. nés PBON-NIER et sa Fine Louisa : M. MARTEIL, conoe-uialt e a i'E-ole primaire supérieur-. sonDère. etM"' MARTEIL,se mèr e;M Victor ItlARTEIL,insrént.' u A. pi M . actuellement »a i4« t-rr -•oria' et Af»" MARTEIL, nés GILLES ; Af. Puu'MARTEIL, au 4" régiment d'»rtiil-rie colo-mah.. et Af" MARTEIL, née BOCHAMP.et leursEnfants ; M. Emi e M'RTEIL. ui 43" d'artili-'iede e aipagn-, et M" MARTEIL. nés BARRE-TEAU ; M. Andre IPARTHL ; GS. Albert HOUZARD, in énieur A >t M.. Af" Albert HOU-ZARD, née ,VARTEIL, et leurs Enfants ; Afn" Camile, Teenna et Juliette AAARTEIL, ses feres.soeurs, beiu-frè- . helles-sreurs, neven* etniéees ; M. et Af»" Alfred UtARTEIL et leur Famille : Al"" otu e Jules MARTEIL et sa familie ;Af»" ostto = Georges MARIEIL , Af»*oeuoe VASSEnée MARTEIL et sa Familie ; M. et Mm' PeulSEA!NEVILLE : M et At"" André TOURET ; Al. etA""' Arthur GODET,ses oncles, tantes, cousins«t couHoos.Les Famines MARTEIL, VASSE, SENNEVILLE,PRONNIER at LECANUOnt la douleur de vous faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'èprouver en la per¬sonae deMonsieur Georges-Robert MARTEILSoldat au 224' régiment ^infanterie

mé 4 l'ennemi, 4 l'aga de 31 ans. Ia 38 octo-tra 1914, et inhume p'ovisolrement au ciine-tière de Maricourt (Sommol.La présent avis tiendra lieu do faire-part. (493;z)

NAISSANCESDu g janvier. — Robert LESAUVAGE, rue de laHaile. ö*j ; Jean AlIERET, rue Guiilaume-de-Vlar-ceil es, 8 ; Alexan 'ra LEKOUX, rue FrédériC-Sau-vage, 31 ; Julian FO LAIN, rue d'Ing uville. 7 ;Jacqueline FRIBOULET, rue Augustin-Normand,69 ; Sirnonn- II 'UGUEL, rue Emile-Henouf, 3ü;Pau ette DUTOr. rue de l'Alnaa, 15 , M<rc-l e etSimonne BURAY (jumellesl. rue de Lodi, 13;Ernestine LEROY, rue du Générai-Hocbe, 71 ; O gaPElITTEViLLE, rue Bellonc e, 19 , P»ulus FAU-VEAUX. rue du champ-de Foire, éi ; Yvette LAU¬RENT, rue Gollard.3i bis ; Jacqueline HAUTOr, rueFrédéric-Bellanger, 43 , Pierre CHENEL, rueLoiliS-Philippe, 23; Madelei <e FLAULX, rue desVivierr 13 ; Robert LE.METTAIS, rue de Constan¬tino, 3 bis,

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Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation de

Georges-Marcel-UenéMALLAEDdécédé le 1" janvier 1915, 4 l'Age de 9 mois.Qui auront lieu le dimsncbe 3 courant, 4trois h-ures nn auari du soir.On se réunira au domicile mortuaire, 1,rue Gasimir-Delavgne.

PutsDiespsurislessstesasAm;.De la pari de ;

iff. et 4f»«MALLARD, née LE TOURNIR. «ps pa¬rents; Af"" oeuoe MALLARD, Af™*e une MH.HAUT,sps arrières grand'mer- s ; M et M ' LE TOURNIR. sps grands parente ;• M"' Glathilue LETOURNIR; M. et #»• JOUTEL, née LE TOURNIR:M Marcel LE TOURNIR M et Af»" H MART'Nnée MALLARO: Yoonne LE TOURNIR-, Af».Hélène MALLARD, see oncles et tantes; Af A.MONNIER, son grand-oncie; La Familie et lesAmis.XI ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation. le présent avis en tenant lieu

* j A i'imprnjierie da journal LE HAVRE•» ! jt, r tra rorrTEHSLLB

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Le Sucre est livré en sac cacheté et pesé au poids brutM-' VeueeK/RZIN : M. Toes LE GUILLOU: lesFamilies LE GUILLOU SILLEAU, RAOUL PElICANT, ROPERS.ELÉOUÊT.LE MORVAN, KIRZIN.Ont ia douleur ne vous fsire part de Iaperte cruelle qu'ils viennent d'èprouver en lapersonne de

Monsieur Gulüaume LE GUILLOUleurépoux. fiére et parent, décédé le 30 décem-b e <9U, 4 USge de 77 ans, muni des sacre-ments de l'EgliseEt vous prient de bien vouloir assister 4 sesconvoi, service et inhumation qui auront lieuflujonrd'hui dimanehe 3 courant, a trois heuresun quart da soir, en l'église Sainte-Marie, saparoisse.Oa se réunira au domicile mortuaire, coursde la République, 20

FriesBienpeurlereposHessoAmIII ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation. le présent avis en tenant lieu

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* Billets (te Naissancs NOSCAFÉSHAB/TUELSAVECLESQUELSIL N'ESTPASOFFERTDE SUCRE

AMËRICAINMÉLANGEE-XDtt 2 janvier. — Guillaume LE GUILLOU, 77ans, journaiier. cours dö la Republique, 20;Georges HOUSSET, 54 ans, bijoutier, rue Bernar-din-de-Sónt-Pierrp, 20 ; Rem e FEREG. 2 ans, rneFaidherbe, 2l ; Emèlie LEQUERTIÉ. épouse DES-CH.4MPS. 54 ans. boucbè e, boulevard Amiral-Mouehez, 41 ; Georges MALLARD. 9 ans, rueCasiBUr-Drriavigne, I ; Yvonne VaUCHEL, 1 an,rue Gasim r Delavigne, 34 ; Fioresline ROMAIN,épouse LEROY. 7o ans, sans profession, rue Ber-nsrdin-de-Saint-Fierre, 24 ; Benoit CAVELIER, 44ans, journaiier, rue B z in, i 4 ; Erne-i AUBRY. 63ans. employé de la voirie, rue Ernest Renan, 86 ;André HERVË, 2 ans. rue Ferrer, 20; AliceDUFOUR. épouse ROCHE. 34 ans, sans profession,rue du ChiHou, 4; Louis TOURTE, 77 ans. journa¬iier, rue de Saint Qu -ntin, 45; Psscaline LA-LOUETTE, 57 ans, sans profession, rue des Drr.-pier-, 43; Joseph BRUnIER. 24 ans, jnufnalier.rijeLechiblier, 2; Putchérie LANGE épouse THÖREL,61 ans, sans profession, rue B mrdaloue, 83 ;Léoa CO IN. 49 ans, tréfileur, 4 Graviile ;Sébastmn VOLOT. 35 ans. chandronnier, rue Bour-daloue, 11 ; An oinette PAIN. 2i jnnrs, rueErnest-R nan, 101; Lucien CAUCHFTIER, It ans, rueFélix-Fiure. 12 ; G 'rmaine BODENEZ, 6 ans 1/2,rue d'Etretst, 49 ; H. nriette QUEMENF.R, 8 ans,rue Dm hine, 21 ; Jules PLF.SS1S 76 ans. reiraitédu chemm de fer, rue Massilion, 93, INCONNU, 45a 50 ans, Morgue.

MILITAIRE SLouis DENION. 31 ans, soldat au 2" d'artHIeriecolonial?, domicilié 4 Ligné (l.oire-Inférieu'e),Hospice Générai ; Floris GtlANDVARLET. 21 ans,m irecbal des logis, 9" régime»' de cuirassiers,domiciiié a Roubaix, Hospice General.

TRANSCRIPTIONSDE DÊCESCharles VOIRIM, 45 ans. chef de bataiiion au148" d'infanierie. au Havre; Auguste BRIAND,quartier mrltre de msncenvrfl, ruede la Fontaine,9 ; Georges COHEN, sergent pilote aviateur, auHavre ; Albert CHEVAS, 26 ans, tourneur sur mé-taux, au Havre.

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Vous êtes prié d'as.sister aux convoi, ser¬vice et inhumation de

Monsieur Oscar FOERSTERNégociant

décédé a l'Sge de 67 ans. en son domicile, 5.iue Mexico, muni des sacrements de l'égliseQui auront lieu le lotidi 4 janvier, a dixheures du matin, en l'égiise Ssint-Michel, saparoisse.Oa se réunira au domicile moriuaire.

FriesDiespr !eRepDeseskm.Ni fleur», ni eouronnes.De la part de :ft!"' Osaor FOERSTER,sa veuve;M Albert FOERS'ER, son frère ;Af"« oeuoe TOPSEnt, s helle-mére;Af et Af"« Emile lOPSENT, ses beau frère etbelle-soe r ,Af. l'Abbè Oscar FOERSTER, vicaire a Saint-Etienne de Fécamp -on n'-veu ;Af11"Marguerite FOERSTER sa nièce ;Af. Maurice FOERSTER,caporr.l au 119° régi¬ment . 'infanterie. S'.n neven ;MM. Charles et André FOERSTER,ses neveux;M. Anaré TORSENT,son neveu ;Af°» oeuoe HAUGUEL sa lanle ;Af te General GRIPOIS. commandeur de lalégion d'ho' neur. s'.n oncle ;Af"' GRIPOISet leur Fils ;Af"" oeuoe BRETON',M<" oeuoe ,'iAUDE;MM. Leon et Mnree' HAUGUEL;M»' Bsrthe HAUGUEL;M Gascn BRETON dirreieur des ChargeutsRèunis Af»" BRETONet leurs Enfants ;/»"• Mr.de/etne NAUOE;Af»" BONNAU0 ;Af"" HUBERT -.Af»" LEFOBESTlER et son Fits ;Af"" MALLET ;Af"' Eugene GRIPOIS;Af. et Af»»C010N et leurs En'ants ;Af. et Af»" ARAGONet leurs Entsnis ;M Pcui BONNaUO;ses cousins et eourines ;Les Families CRiPOIS. VICHE. JARLANO et lesAmis ;Le Personnel de la Maison Lee Flis de OscarFOEftSTt F!En ra: son des cireonstancss actuellss,le présent avis tiendra lieu de lettres d'in-vitation.

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BIJOUX DEUILAf. A. LEVILLAIN, Mnison E -J. V/IETRICH& C'et Af»" A LEVILLAIN et leurs Enfants, leur mereet gr<md'mèr.' ;Af»' Lucia FLACH, sa s®ur ;Af»" VeuoeMOREAU sa nièee ;Lu Familie et les Amfs,Remercient les personnes qui ont bien vou-!u assister aux convoi, service et inhuma¬tion doMadame Veuve LEVILLAINNée Claiisse FLACH

Af. et Af»"Henri B UTELEUX. née BUCA/LLEAf»" VeueeGREBONVAL s n Aï-ul ;Af et ftp" Joachim BOUTELEUX, ses Grands-Psrents ;Af. et Af»" Arcda BUCAILLE, ses Grands-Pa¬rents ;Les Families DESHAYES FBÊVAL. DERETTE,BOUTELEUX.MERCIEB, BUCAILLE et les Amis,Rem. rcient les personnes quior.t bien vouluassister aux cnnvoi. service ei inhuin»lien de

MademoiselleAlloe-loulse-MarleBOUTELEUX

LKLEU. 40. rue Voiiaire, Télép. 14.04 Vous êies prié de bien vouloir assister auxconvoi, sevice ei inhumation de

Madame Frédérlc DESCHAMPSNéé Emélie LEQUERTIÉ

décêdée le 1" janvier I9tö a l'ége de 53 ans,inunie des sacrements de l'Eglise,Qui auront lieu le dimanche 3 courant, 41 beure 1/4 du soir, en l'église Saint-Nicolas,sa paroisse.On sa réunira nu domicile mortuaire, boule¬vard Acairei-Mouehez, 41.

FriesKmpp hBapissuaAmiDe !a part de :

M. Frèdério OESCHAMPS, soa énoux ;M. et tö"' Fredirie OESCHAMPSFits et leurFits ; , .M. Robert OESCHAMPS,marécha) de logis aa22»régiment d'artillerie. ses enfants ;Af»" oeuoe Georges LEQUERTIÉ sa mère ;M"' oeuoe GBON: Af»" o uoe OESCHAMPSetses Entams ; A7°' oeuoe GUILLEGIARO,ses beltes-sopurs, nie es et n. ven ;Des Families CARPENTIER, CHENEL, ALUOMLet les AmisPar suite des circonstanees aetuelles.il ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis ea tenant lieu.

2.3

7, rae Thiers. Havre (tèlèph. till)

ConsuHniioos tons 'es jonrs. de 2 4 4 h.— Radio-gratshh de precision e dieerses Applications tiesRayas X.— Tous t-altements et, en particulier, dessuites d'accidents ou blessures.

Vous ê es prié d'assister aux convoi, serviceet inhumation de

Madame Veuve PELLETIERNée Adeline-Ozithe DERUBAYdéeédée le 2 janvier 1915, 4 I'dge de 84 ans,aiunie des «a^rements do l'église.Qui auront lieu !e lundi 4 courant, 8 troisheurcs un quart du soir en l'égiise Ssint-Léon,sa paroisse.Le convoi se réunira au domicile moriuaire,rue Bourüaloue, 83.

Fü»DimpaisRtpösoaissIDe Ia part de :

M. et Af»«PELLETiER Arthur e! leurs enfant r;Af. et Af"" PELLETIER Eugène e' leurs enfan s ;Af .t Af»" NOYELLE née PELLETIER ; Af. et Af="Juies PELLLTiER M Albert OEBUBEY; M etM"' RA8I0T et tears enfan s : 61.et Af " LtCROQ ,M et M " RENAULT-, Las Families SANSON, AR¬GENT/N.II ne s^ra pas envoyé de lettres d'in-viiation le présent avis en tenant lieu.

Af Auguste BELLENGER;M<" B BELLtNGER ;M. Robert BELLENGER, brigadier au 4" d'ar¬tillerie ;Les Families BELLENGER, CORMIER,ses neveux et nieces ;Et les Amis,R. mercient les personnes qrii ont bien vouluassister aux convoi. service er inbumation de

MadameVeuveCORD^ERnée Cëlinc-Victoire BELLENGER

. Impetmvrlé du Je>ueaaJ g,dS MA WMMSSN.Ras Rssvs»rur. ti

i LETTRES dsDÈGÈS« trsass le Cent

Af. et Af°" John FINOLEY, et la Familie remercient les personnes qui o t bien vonlu assis¬ter aux convoi et inhumation de

M"° Renée-Laura FINDLEY

Les Families JOFFRAIS, LEROVet LADIRAY . etles Amis remerci- nt les person Des qui ontbien voulu assister aux convoi, service etinhumation deMadame LEROYNée Maria ROMAIN

Mortaa Chamsd'Honnear Af Frédérlc BREOEL, ses enfents, la familieet les amis lemercient les persi-nues qui ontbien voulu assister aux convoi, service etinhumation de

Madame Frédérlc BREDELnée AnaÏ3 DALLET

Af et Af»' CUDELOU.ses père et mèro ;Af Marcel CüOELOU.son frère ;Af11"Alice, Hétere et Fernanda CUDELOU, sessceiirs ;Af»" osuos COLLOMBEL,sa erand'mère;Af et Af»«CHE'.'Yet leurs Enfants :Les Families GiBAULT LAN6L0IS. COLLOMBEL,AU3RY, LALONOE. BASILLE, LAVENU et tesAmis,Ont la douleur de vous faire part da laperte erueile qu'ils viennent d'èprouver en laper sonne de

Monsieur Joseph CUDELOUSergent-major au 15i° d' Infanterietué a l'ennemi le 10 décembre, en Belg: que, èl'Sge de 23 ans.Un service sera célébré le mercredi 0 jan¬vier, 4 buit heures du mallet, en l'église deS&nvic.

Ml Bisïpa?h lessh m 1st l"(i'èaaT

ASPIRIME2 (4956Z)Société des Saavcleurs de la Vilia et de l'Affoa-

dissement da HavreLes Soelétaires sont informès du décès de

Monsieur Sébastien VÖLOTMcmbre participant

décédé le S janvier 19!5, et sent priés d'as¬sister a ses convoi et inhumation qui aurontlieu le 3 courant, a 3 b. 3u du soir.On se réunira ju domicile mortuaire, 11, rueBourdaioue.Se muair de son insigne.

Le président,(4932) i. deho.

" MsSstss du fshêne "•Ine excin«tv.m.nt Trrnncri'r

R 6.(0 13.20.24 27d 3.7.10jv (2991)M. Guillaume THOMAS, la fa mile et les ami <remerci. nl les personnes qni ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation de

Madame Guillaume THOMASnée Marie-Jeaxine PROUFF

Ckainbra Syndicale de la Boucher # da HavreLes membres sont priés d'assister 4 l'inhu-mation daMadame Frédérlc OESCHAMPSqui aura lieu aujourd'fcui dimanche 3 janvier,a l h. t/4.Rendez vous au domicile mor'aaire, 41,boulevard Amiral-Moucüez.Priére de porter l'tnsigne.

Le Président : r. revocf.

Le st. fr. St-Mathieu ven. de Mostaganemest arr. 4 Rouen Ie 31 déc.Le st. fr. Amiral-Troude ven. de la Plata etBordeaux. e*t arr. 4 Newport le 30 déc.Le st. fr. Puerto-Rico ven. du Havre, est arr. aIa Pointe-4-PRre te 23 déc. 4 4 b.Lest. fr. Bugène-Grotts ven. dB H4YT0, 6Ji ftrf,4 ïamatavek$30dé««

Af»" Jules JOUAULT, la familie et les amisremercit-nt les pt-rsonnes qui out bien vouluassister aux convoi, service et inhumation de

Monsieur Jules JOUAULTGommis de Dehors

£QamanicattonsffirsrsesSerUee des Eaux. — Arret éfenu. — Pourpre-. , >« conduite ü'. au de la r e V ctor-Hugo (en-ti e.1.. Bourse e' la vu Mane-Toèrési ), sera for¬meel iiikh a 9 heures du matin, et pendant quei-ques beuie>.

§üUetiadês rSociéikfiwietc VSoiaelle de Prevoyanee de-x Eed-pSoye» de Commerce, au siege social, 8, rueCsstèav — 'eUtthene c 223

stM e Melilb es»Ou iü buCtéie Sunt iillOiUieoque l'inhu.uaiion <leMonsieur Oscar FOERSTERMembre honoraire de ia Sacté è, Négociantaura lieu lundi 4 courant, a 10 heures dumaiin . . -On se réunira au domicile mortuaire, 5, ruee». M xieo.

Suciété Havrai-e dc Tambours et Clai-rous ei de Preparation militaire. — Les so-cieta res sunt pri» s d'assister a la r union quiaura lieu aujou'd'hui dimanche, a neuf beures etdtinie précis-s du malin.ïuules les f miues des sociétaires mobilisesay.irtt droit aux stCours sont pr»ées d'assister a iareun on.

Harmonie Maritime. — MM. les sociétairesnon mou.lis. s -o. I priés de bien vouloir assi-tera ia ri'unuin genéraie ex laordinaire q i aura lieudfuisic mndi 4 j sn vier, a 8 b. 30 precises du soir,salie A, Hö et de Ville.La presence de tous 4 celte réunion est obliga¬toire vu les decisions qui y «eront prises relati-vement aux mem' res d<- !a Soci»te actuellementsous es drnpeaus et aiixquels nous avons le de¬voir de nous interesser.

Les Prévoyant® dc i'Avenip 11408 • s-ction,— L" r. c> tt. auia üeu aujourd'hui dimanche,de 9 heures a H heures, au Cercie Frsnkiin,sa le A. au i" él-ge.Les soc é aires pensionnaires ne recevront queleur .tension en janvier.

So -ié té «le Seniors muiaels do la Cor-donnerie Havraise. — undi 4 janvier, sssim-blée genéraie u-ur les membres non mobilises.Ordre du jour : 4" i ecture des procès-verbaux ;1" Compte-rendu de 1914.

§ulletin des Sportsï«»i!iail-A»»oeiatioii

Havre A. C. contre Club Athletique du 14 «C'est aujourd'hui. a 2 b . 1/4, sur Ie terrain duII A. C. s Snnvic, que se dispuiera celle bellerenoomre. Pour In première, fois de ia saison.uneéquipe psrisj-nne vieodra donner la rép que 4noire club doyen ei ii n'est pas douteux que, siIe temps esi lavorable, tous les amateurs de bal¬lon rond se donn.-ront rendez-vous sur le con-lort b e terrain de Sanvic.M. Jaikson stfll ra le coup d'envoi 4 2 h. 1/4.Entree gratuite pour les militaires des nations&1'iéesV >iei quelle sera la composition des équipes :C A li° .".rrondiss-meot. — Bu': Gautron : arriè-res : G. Guillemin. Demaille ; demis : Bernsville,A Guillemin, C. Enoer ; avanls: Otavis, Conche,Vogel, R. Ebner, Dassier. — Réserves . Poitou,Lebon.Havre A C.— But : Fremont ; srrières : Corlay,M uiger ; demis L-maire, D»vion, Steinbauser ;avauts : Bailiehache, Lang, Hawes, Arnaud, Mé-vel. — Reserves : Bony, Lecas.

Havy-Sports. — Tous les joueurs composant la1" equiv e sont priés d'a-si-te a la réunion quiaura beu ce matin, a la Grande Taverne, a 11 heu¬res. Presence indispensable. Championnat.

Havre-Snorts. — Dimsncbe 3 janviér 1915, 42 h 30. terrain HRC, a Bi-vide, équipe 2 contreP GG. Sont coDvoqu^s : Valoaont, Leost, L'D°n,jfs-ei. Au bert. Bellet, Touret, Nagel, Ollivier, Ti-sör», Dutits. .Tei rain des Galeries, 4 2 h-urrs, équipe 3".Tons ies joueurs désiranl faire du football d»ns la3' du HS sont priés de monter eft de former dê-fu-.iliv-uient cetie équipe. M Ai qnetil est pr»é- demonter le baiion qui est a sa disposition chez M.Nerbeuf.j

Association Sportive Frédéric-Bellanger. — Matchdu d m »ncbe 3 janvier >945 : 4" equipe con re HS13 . sur noire t» rrain, 4 2 heures Irès précises.B rtieram. S chet. Grive), Maxim, Chevatlier. Pe¬tit Guérouit, Reneau, V.etE. Maugendre, Doranlo,Lt baron.

P. L de GmvVle. — La 1" équipe du PLG con¬tre la -J"équipe du Jlavre-Sporls, terrain de Blé-vilie, a 2 b 1/2.Sont ronvoqués a 1 h. 1/2 4 ia gare. Pbiliope,Talbot. D schamps, Moisson, Burel, Joly, Lemais-tre, Lapgiois. U-doiiin. Lemer. Beuzebosc, Brard.La 2« èquip» contre la 1" équipe de Montivil-llers, a 2 h. 1/2 Les joueurs sont convoqués a1 h. 1/2 au Chateau d'Eau.

»*. «.f-lA»>"•.),«N't."!- *f**fc

A S'imprimerieduJournalLEHAVRE35, RUE FONTENELLE, 35

CARIESTeVISITE

SanvicSure-nt. — Une personne a remis 4 Ia Mairie dpspains p -ur les indigents secourus par 1e Bureaude Bienfaisance.La distribution en sera faite demain luudi, a11 h. <'2.Fournisseurs et Entrepreneurs. — Les fournis-seur». et enbepre e-rs de la vilte. dn Bureau deBieufiiis -nee et de la Caisse des Eeoles sont priésd- r-m- Ure a la Mai'ib avant te 13 janvier lesmémoires des fourn lures faites et travaux d'f-n-treiien t xécutés en 4914.Declarations 6 faire — Los déclarations de pos¬session ou de nou possession de eb ons doiveatétre faile.s 4 la Mairie avant Ie 15 janvier.Requisitions. — Remetlre a la Mairie pour la 40jsnvior ies réqntsilions et rejus pour fournitures»ux autoriiés miiit lires.

Octeville-sur-MepObsèpttes de Af. Caran — Samedi dernier, ont euileii i s i b èqaes de 41. Ernest Caron. commisprincipal des douanes en retraite, adjoint aumaire, médaiüé de 1870-71. Une trés nomnrenseassist'nce accomnsgnait ie d-funt a sa dern éredemeure el uianifestait ainsi l'estimeet la sympa¬thie qu'il avait su acquérir parmi ses concitoyens.Au cunetière, M. Gounou. maire. prit !a parole, etdans un discours plein d'ém-lion, relra?a la viedu dis^iaru. fit i'éloge rie son dévouement au bienpehlic, de soa affable bienveillsnee. et dit les re¬gret cansés a tous par sa fin prémalurée.Le Petit Orapeau beige.— La vente dn petit dra¬per;! bi lge a pro-luit dans cetie commune la#on. rne lie 260 francs, plus 50 francs remis parM le cure.C-lte somrae a êté transmiss 4 la Sous-Préfec-ture par les soins de M. le maire.

GodsrvilieM. Emile Guest informs Messieurs les eultlv»-teurs et her haver 8 qu'il lui arrive mardi prochain,jour du marebé franc, un choix de poulsir.s lai-Irons el Autenais percherons et se liendra 4 ladisposiiion des clients a pariir de neuf heures,Hotel Déméyers.

Mé'amarePour les Sotdats. — Une souscription faite dar.sla comiunne ue Mélamare par MM. Monnaie, ad¬joint, et Deschamps. eonseiller municipal, a pro-duit use somme de 291 francs, qui a été ainsirépartie :31 fr. 50 réservés pour la confeetion de lainagsspar les enfants de i'êcoie ; i30 francs pour iesvêiemenls des soidats; 136 francs pour les bles¬cés en traitement a Ullebonae.Ces d-ux d fiiTêres sommes ont été remises j la„iiëiriedéLiiienoBne,chargéedeies

Page 4: SSIn W LePetit avre - Archives Le Havre · 2017. 3. 23. · SS"In W12.501 5mmt* — Jouris&i55»peutêtr©orlê — 6Onffinw» fllWARAftP5 I^IV ess Adminislfatenr-Déléfftié-Gérant

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