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Page 1: LEUTTORA UimaochL « lï* Mu II'archivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1927/Jx5_Littoral... · LEUTTORAUimaochL « lï* Mu II' Foiai^t ItUllALllY, F.naaUu UtlUASl- iJt.i

Uimaoch« lï* M u II'

LEUTTORAL F o i a i ^ t I tUl lALl lY, F . n a a U u UtlUASl- iJt.i STATIOSS UIVEHSALI}

JOURNAL LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSE • / ' . j / , / , . - ^ , l>.-,.,.,..-, ;i;./i,Mi,f^i ri Ugal'.. Ir, l u , Jr, l„but,auj Jr rummrnr Acie, de i i , n V / / . I V M , . J , f „ r . J . J , . „ . „„ . r f r r , r i r , . ^

A B O N N E M E N T S :

• Cannes, I>*i«irU-lm-nl» ^'* " » ' • • • • • ; j l imitJt)phM l î ( r « f r i

j Union l'o.taJe » . 13 . :

JEclio» ( I " pa«ei 12 (r î :Chmni<]iii ' lie la Mode * • ; : . > . , . . I - t-i l U g i o n t l a . • • !

^ELECTRIFICATION DES CAMPAGNES C ' e s t u n p r o g r è s i n d i s p e n s a b l e . N o t r e a c t i v i t é

e n d é p e n d . - N o t r e r é g i o n e s t p r i v i l é g i é e . Q u e l q u e s a v a n t a g e s p a r m i t a n t d ' a u t r e s . —

U n e f fo r t p e r s o n n e l .

ECHOS MONDAINS

Dans Ja Itevu^ (itnvrale r/*-l'ElecIrieSU (n* du 18 novembre

W i9'2-i) un ar l ic le t ràs docunicnlä , s igna la i t les tl irncuités lies ins-

tal lnl ions ätcclri( |ues d a n s cer­ta ines cîrconscriptiun-s ru ra les l'Or sui te de tar i fs proli ibil i ls qui sajiaiont les ineilluurtni inlen-tiuiis. [ / au tour de t e l l» é tude , M. Watlelel , faisait ressor t i r , avan t d 'ex |M,vr >i-^ |.rviiv(;.s.

t o u s l e s b i C D f u i N ( |u f i i L - ' l i ' l i - i a i t

ï'(:im-)i\(i (U-« l i i i ; i . I ' Il •

|)ttsition lies 1.1.1- , , Il,,' , e t i U - l t a i t . iwa: i , n ^ . . n , .1 I ' l l . ' i l . ; ^

la Rnirf ' di ias la iniii^tMi. IL-S a v a n t a g e s qui pouvaient icsul ter i nu puiuLilu-Ji i t du Confort et du t rava i l .

Toutefois , d a n s notre di^parte-oicnt de s Al pes-Mari t imes, et

f 'pius partit 'uliî-rcnient encore ' o a n s notre arromli.'iscNicnt, d t s

efforts ont i été t>iiln-|ir;s pour m e t t r e à la \itnUv des usure rs r u r a u x un bienfait dunt on petit cons ta t e r lYvidcnee d a n s d ' au ­t r e s contrées .

S a n s par le r ici des communes de la Savoie, de l'isi^re ou d 'au­t res dt^partcmcnls qui ont eu l 'a­van tage , p a r une fortune inhé­ren te ù leur s i tuat ion g(!'üt(raphi- , que , do bénéticier depui.s lon^j-t e m p s des bienfoiLs de I r l e c t n -citi ' , nous devons rccomial t re que cer ta ines contrées de la Fronce , sous ta pnuss^l'̂ e d ' une volonté qui t raduisa i t IV-tat d ' a ­près guer re , ont réussi à former

/ ^ ^ réseau rura l et ont adop té avec en thous iasme les avan tages nombreux qui résultaient de cet­te innovatinri bicnbcureusc.

Il faut avoir vu cl consta té la sol idar i té rura le pour connaî t re et compreni l re le désir , fait d 'é ­mula t ion , qui an ime à l 'heure actuel le ces popula t ions labo­r ieuses et les pousse vers un pro­grès utile. Si lon i r s les conunu-nes (le Ft-anrp imt fionné h la

Pa t r i e IIIH' I ilr i milribution d e vif ' lni[ii,iinr> | . i i r i i -uses, il faut n d n i . i u r i|<ir u.w. r e s points géot:ruplii ' | iics ont vu heureuse­ment revenir quelques survivants et que coux-lù, pe r suadés do leur rôle, »»urieux de leurs de-

* voirs et a t t achés à leur coin de I te r re , on t eu l'iiléc bien nrrèt i 'e

de met t re en valeur, p a r un paci­fique labeur, les t résors d 'un pro-gr&s dont i ls avaient mesuré les avan t ages .

Holgré cela , malgré cette for­me tenace d e i ' a r l i v i t é humaine d a n s le pays de Francf, nous sommes en droi t de déploror d a n s notre région unn cer ta ine lenteur , un semblant d ' apa th i e qni ne sera i t expl icable qu 'en face de difficultés matér ie l les insurmontab les .

Ces difficultés existent-elles ? A pr ior i , nous répomlrons :

j i o n . Parce que notre contrée a • ^ ' a v a n t a g e d ' un réseau électri­

q u e qui n fait ses preuves et qui s 'é tend de p lus en plus .

U Société d 'Energie Electri­q u e d u I J t tn ra l Médi terranéen. p o u r une existence de vingt an­nées , a ' c o n q u i s en quelque sorte tout le coin de terre qui s 'étend des Rouches-du-Rhône aux Al­pes-Mari t imes cl a résolu. Ä elle seule, de nombreu.ses difficultés. Avec une marche prudente mais sflrc, cet te Société est p a n e n u e ^ développer son réseau su r une impor tan te pa r t i e de notre dé-

p . j i a r l ement et A créer ainsi à la

portée de tous uiio yjuri_(* bien­fa isante .

11 ne faot p a s se faire d ' i l lu­s ions . Dans not re siècle, la ri­chesse locale ne veut plus se contenter d 'énergies humaines p a r le seul fuit que cet te force, si admirab le qu 'e l le soit, se voit d is tancée p a r la concurren­ce mécanique .

Si nous devions envisager la créat ion d ' un réseau électr ique puissanuncnt onéreux, nous au­rions l 'excuse d 'une honnête pauvre té , mais nous sommes, fort heureusement , dotiis aussi bien sinon mieux que cer ta ines au t re s provinces. Il nous res te à faire fructifier pour nos besoins personneiji une instal la t ion qu i , tous les joui-s, s ' é tend .

Sans aii t i ine cmitt-slatioii [los-

i , . . t i | i i i . . i n i n i ' i l r > a g i i i c l . ; ' Ir-^

l i iM'i. ro i i i . ilu pays . Mais Ii\ n r-.t [l.L^ I. si-ul avantage de cet-ti- . U-i II j inal i im, A mieux dirû, clic au ia i t 1111 but t rop pla toni­que si elle devait se borner à ré­pandre quelques rayons su r la place de l 'église ou devant la nmir ie .

Il faut , à côté de cela, une es­pèce do discipline économique. C'est la maison qui p r e n d r a une al lure plus joviale avec cette fée qu 'un simple signe fait appa ra î ­tre ; c 'es t encore la maison qui verra a p p a r a î t r e sous une forme prodigieuse, mille détai ls de con­fort jusque \ä inconnus ou réser­vés aux ci tadins ; c 'est sur tou t les t ravaux agricoles qui seront simplifiés et permet t ront un meil­leur rendement .

Faut-il éfiuniéicr iri tous les avanlat,T-- t|iii rcsulii-iaient^ en sm•pllI.^ il. -• iii^i.ill.iiiniis de lu-mitTo ilr,.i 1̂ i'i. I i i i i - rs , p a r la faciliti- ill' l ' i ir riiijiliij Ol par les dangers qu'el les suppr iment ?

Per.sonne n ' ignore , depuis que l 'E ta t a voulu s ' intéresser ä l 'é-loctrificalion des campagnes , les iMJnéfices du développement ma­tériel qui est son corollaire : bat­tage, t r iage des g ra ins , machi­nes afToctécs à la nourr i ture des bes t iaux , ins ta l la t ions industr iel­les de la [ernic parmi lesquelles nous ne ci terons que les forces, les frigorigeries, e tc . , e tc .

Dans un numéro de la Journée Indiixlrielle, qui t ra i ta i t en dé­tail cette grave question, nous li­sions que •' la product ion, le « t ranspor t et la distr ibution de

I " l 'énergie électr ique jouent un I " rôle essentiel d a n s la vie na-I " t ionale. »

I Kn effet, nous le disons plus i haut , tout le problème est lA.

S'il fallait , au coût de la vie ac­tuelle, é tabl ir ces moyens de pro­grès , on y renoncerai t ; toutefois, il sera i t grave de penser que munis de ces bienfaits , nous au­rions pu hésiter A les employer .

L'électriflcalion dans les cam­pagnes est une nécessité entre­vue avan t guer re e t devenue im­périeuse depuis 1918. 1^ gou­vernement en a vu la réal isat ion, mais ce n 'es t pas au gouveme-menl que nous devons demander en ce moment l'ofTort .soutenu et nércssa i rc . Nous avons nos pro­pres moyens. Nous avons sur tout , pour a ider ces moyens, le béné­fice d ' un réseau qui est prê t A seconder noire effort industr ieux et notre désir de mieux vivre.

.M- i l M llari>ar..u. uf(lci«r 'It.' ta U-gion d h o n n ü u r , dirvt-U»ur dos tJuiiftä IxjmLino-Dietrich -kint nus liùtes pour un mois ut •Mjnt doacenduii un leur huile vil­la W i l d o r n u « , A la Crou-don-l ian tes .

M. Louis U ' m a r c b a n d , le pr'>-<lucer rovuiste par is ien, a qu i t t é Cannes , pa r ta roule, ap rès deux umt.s de vil légiatura su r la cote.

^ Sont descendus : A rt iôtol Gunnot : Miss Xenia

Johns ton , Lady Wäch te r , M. Maurice Urockwell , M. Léon Bi-d e r m a n . M. André Marx , Dr L. Szente, M. Alphonse Marx , M. A Mlle P ier re Liloyo. M. et Mme R. Patooka, M . e l M m e E . F u r c b , M. J . Poloeka. Mrs C K . W r i g h t , M. et M m e 0 . Carrére , Miss A. Hüsiler. M. A. Chann ing et fa­mille.

A l 'hôtel Majestic : M. et M m e A b r a h a m s . M r et Mrs R. Alford, comte et comtesse de Beaurepai-re, Mr Bi rd . M. et Mme Came­ron. M r et Mrs J. Douglas Oil-

.roy. M. el Mme Davis, M. !. . Dreyfus, M. et Mme J. Duclos, M. P . Gannon, Mr et Mrs Gid-rlins Wilson, Mr et Mrs Hori-nmns , Mme Kerera , Mr et Mrs n . Kuhn . Mrs Lnnia, M. et Mme Noslrand, M r s o t Mrss Perk ins , M. Pussot , M. et Mme Andrew Pizzini, M. et M m e W . Roberta, M. et Mme Urqui jo Gaudar ias , Mr et Mrs Vince, M. van Rei-gesberg.

Pour la Saison dTté

L'Association Beethoven, don t l 'activité est inlassable, n ' a p a s voulu rester su r le très beau suc­cès obtenu p a r le Festival du Centenaire . Elle nous offrira donc, a u j o u r d ' h u i , en matiné>;. h 15 heures An, dans la salle de théûtre du Casino Munic ipal d 'é té {Cercle Naut ique) , un nou­veau concert au profit des œu­vres munic ipa les de Cannes.

Dien que la date du 15 mai puisse para î t re tardive à certai­nes personnfs . il est hors de doute qii" l""l cMTTim.' au Cen-tenairi ' , la -.i!'- -• '- • in ip peti te .

L 'As-i- ..I' l: 'Il •'.'•n veut ainsi c ii in.r , p..m -.i par t , h a n i m e r ht pvruph- t ransi toire entre les saisons d ' é t é -e i ^ ' h i ­ver.

Nous Ji.i p rogram; '

A propos du Casino d 'E té

tent ian bien arrê tée de mo fairw un<' opinion exacle a u r le Casinu d 'Ël^ do la Cruisette, su r ses avantages e t ses inconvénients , je nie rendis chez un défenseur fl chi*t un ennemi du projet et if les écoutais tour A tour avec une respectueuse a t tent ion.

Mais après m 'é t re livré à ces démarche« honnêtes , je rencon­tra un h ivernan t prolongé, au­quel je confiais ma scrupuleuse condui te et qui me répond i t :

E/i bien f vous n aurez pas de Casino d'Eté cl les Ctmnois ne pourront s'en prendre qu'à cuz-mêmes de cet échec d'un projet qui aurait pu, dans sa réalisa­tion, apporter à Cannes, de sé­rieux avantages.

Comme j ' i ns i s t a i s p o u r que mon inter locuteur m'expliquAt les causes de son pessimisme, il repr i t avec fougue :

le ,

CoDCOort poar TOctroi

L n concours p o u r le recrute­m e n t de préposés d 'octroi a u r a lieu A l 'Hôtel de Ville, le 20 mai , A 8 h. 45.

Les cand ida t s doivent être Agés de 21 ans au moins et de 35 ans

' au plus , au 1" janv ie r do ta pré­sente année . La l imite d'&ge, p o u r les cand ida t s mobilisés, est a u g m e n t é e du temps passé sous les d r a p e a u x .

Les pièces su ivantes doivent ê t re adressées au mai re de Can­nes, le 19 ma i . au plus Oird : u n e d e m a n d e su r pap ie r l ibre ,

/ u n certificat de bonne via et / i m œ u r s , un bul le t in de naissance.

P o u r tous r ense ignements complémen ta i r e s s ' adresser au préposé en chef de l 'octroi . A l 'Hôtel de Ville.

S y n d i c a t d e d é f e n s e d u

c o m m e r c e d e l u x e

Dans sa réimion du 10 mai , lu Con.^eil d 'admini . i t ra t ion, défé­r a n t A une d e m a n d e des commer­çan t s syndiqués et non syndi­qués , ayan t s igné une pétition contre lo projet du Casino h la Pointe do la Croisetto.

Déclare : qu ' i l sera i t pré judi ­ciable au commerce de ta ville que le Casino soit édifié en de­hors de l ' agg loméra t ion .

Décide : d ' in t e rven i r ou point de vue commerc ia l ; c'est-A-dire que le Syndica t d e m a n d e r a au Conseil munic ipa l d ' inscr i re dans le_ cahier des charges l ' in­terdict ion directe ou indirecte de tout commerce au t re que celui d ' u n Casino avec res tauran t , spectacles et jeux .

p-urent • • • .i |...[!!•.• fnrtune d'y Mili-ii'lrr m promii> re audi t ion, une œuvre du criti­que cannois bien connu : M. Florent Odero.

M. Pnyan. de l 'Opéra, qui a hien vou lu .p rê t e r son précieux runrui i rs , rehaussera de tout l 'éclat d e , s a sp lendide voix ce concert de bienfaisance.

Voici le p r o g r a m m e du con­cert :

1. Ouver ture de Phèdre : Masse-net.

2. Deuxième Symphon ie : Haydn . 3. Peti te sui te Alpestre pour ins­

t rumen t s A cordes, deux cors et flûte solo ( l " audi -tioni : F l . Odero.

\. Légende de la Sauge : Masse-net ; Air de la Calomnie (du Barbier de'Séville) Ros­sini , p a r M. Payan , de l 'Opéra ,

n. Psyché et les Dieux : Godort . Cl. Marche Hongroise de la Dam­

nation de Faus t : H. Berlioz. La direct ion de l 'orchestro,

confiée A M. Hidalgo Migl iar , composi teur , est un s û r garan t d ' u n e t>onne exécution.

t*C3 personnes désireuses d 'en­tendre ce concert seront bien ins­pirées en re tenan t A l 'avance I t u r s plaças : Maison Touche , 0, rue M a i ^ h a l - F o c h , où la loca­tion est ouvorto.

C'est avec plais i r q u e nous re­levons, pa rmi les candidotes rc-

sériO). le nom de M"^ Mathi lde Colonna, élève do l'écolo p r i m a i ­re supér ieure do Cannes . flUoda M. Colonna, facteur-chef de s Postes dons notre ville.

1^3 élèves do la villa Nôrôe se sont par t icu l iè rement dis t in­guées. Nous relevons également lo nom de M"** Marcelle Glovis, reçue en 3* série-

M candida t s et candida tes se t rouvaient en présence. Il n 'y a eu que 13 odmissions : hu i t jeu­nes filles en 3* série et qua t re ga r rons . Seule, M"* Jeanne Clo-vis. de notre école, a été admi.<w en \' série pot ir tout te dépar ta-mont .

: pas i voulez et constance {voyez que je n'exagè­re pas f) donné l'impression très nette de l'irréflexion, et de Cétourderie. C'est certainement un diagnostic qui a sa gravité.

Il y a une raison qui prime

les ,/r fn.

sino d'été aurait pu être livré à une exploitation un peu trop fan­taisiste, vous avez réussi à inté­resser, miraculeux bonheur, des hommes comme MM. Henry liu/d et André et vous ne vous reposez pas dans la plus douce quiétude en attendant la pro-chaîne réalisation de vos rêves. Ah ! zut ! qu'est-ce. qu'il VOUS faut ? La lune ?

C'est bien simple. Si vous esti­mez avoir quelques années à per­dre, faites l'expérience. Offrez-vous chaque année le projet d'un nouvel cmplacinwnt pour le Casino d'Eté et, chaque année, le projet nouveau sera suivi d'u­ne pétition prolcslatnirc. Cr!a vous éclairera sur /'•^• di/férenf-: s'/stèmes de mécoiUrritrfnenl. El jntis, lâchez donc dr rm/-; reji'iei-

gne-. op I

I.U.Z-CUU, coi d . i^'urdc jjü.-..^rr

pour des étourncaux et de décou­rager les plus solides influences.

.le m 'é ta i s fait engu i r l ande r et je ne pouvais pou r t an t pa s don­né [ort à mon inter locuteur car Idiis Ir-s a rgumen t s lancés contre le Casino d 'Eté se r é s u m e n t A quelques intérêts pr ivés et, A force de discuter, nous éloigne­rons les mieux intent ionnés .

Mais comme nous avons des conseillers mun ic ipaux influents et qui.d l'unanimité, ont voté, en séance plénxkre pour le Casi­no à la Croisette, nous allons tout s implement leur confier' le soin de persuader aux pétit ion­naires que les embûches semées seraient nuisibles A toute la ville et h eux -mêmes .

Pourvu qu ' i l n 'y en ait pa s quelques-uns qui se récusent . On ne peut jamais savoir, ils sont tellement mal ins 1

Le Comité ^ 8 _ F ê l e i d'Eté

Le Comité des Fêtes , dans sa dernière réunion , a procédé au ronou vet lernen t do son bureau pour la s d s o n d 'été 1027 et p o u r la saison d'hiver_1027-lö28. Ont été n o m m é s : ~

Prés ident : M. A. Capron. moire de Cannes.

Vice-présldcni : M- lo baron de M e r r o n n e t de S a i n ^ M a r c .

Directeur : M ^ W ^ -Secrétaire g é n â f ^ ' : M. R ^

buffcl. . ^ »'̂ ' -' Secfélalre-gônôral adjoint : M.

M m w i u r - J a e q u în . k T ré so r i e r : M. Cais.

Tfésor ier-adjoint : M. Cam-

GomgiisMire généra l : M. No-

tQomn^nf t i fes g â n é n o x ad-i O ^ t s f M H . â n g u 4 él^B^vpiondi.

£ar Comi té ô i tfmÂlie pass« & r e o n n o a d e son è r ^ m i ipiit-, q id compar t a i t n m ô m i e a t le p r o g r a m m e des fAles d*e|4 e t l ' avan t -p rog ramme des ffites d e la saison d 'h ive r .

Dans u n e t rès p roeba ine röp-idoD> ces p r o g r a m m a M n m t ÉP-i 4 t t e 4 l f l n f t t v s m e p L

Le Raid sur l'Atlantique .Si w.trt i/iuiUl, tU lTut„;aii

nuui u fait prendre fMirt a t'hno-ttan qui a rutci le raut de V.Mioji-lique, fioui acoiu peut-être cun-lat, au Lit toral , une déeeptujii l^lui grande encore.

Car c'est dans tes bureaux de Vimprhnerie Hobauäy que nuirr dincleur, W. Emile Uaussy, r . -cueillait, lundi apri^s-midi. Ut nouvelle gm annoiiçail la r / m w / . des amateurs, eu prén-nce de V Barbarou, ingénieur, dtret.t- ur des usines Lorraine-Dietrich et rrêatettr du moteur puissant 'i<n devait vaincre te grand espw > entre Paris et New-ïork.

.1 l'enthousiasme qui était par­ti de chei nous et vite avait (ja-gné la Ville, devaient succéder les horribles transes d'iate inquii'-tmle poignante.

Ce que nous pouvom dire, c'est que tous les essais du moteur avaient été faits avec une cons­cience profonde et que rien n'é­tait livré au hasard. Malgré cela, une cause inconnue a transformé ce succès possible en une dou­loureuse angoisse.

Mais si ces journées du diman­che 8 et du lundi 9 mai marquent une date précise dans les Anna­les du courage français, il con­vient de déplorer ici le trop grand nombre de fausses jwuvelles qui sont parvenues jusqu'à notre terre de France et ont permis un

luttant Ü f.'.j.nl natinnal de

^•- :,.run,r d. jn.^.u Ir., ,nj,hale.

n inni .,u.:,_ J,nr^ .. /nurnal, <l>" "--"^ '"">••' 'dn- tes mau-

r.ii i>rnih. tj,:, , ,,-• nient. Rien n'a '" rlfier des vies

«près un siît l'offre insistante

et bénévole des aviateurs que tout n été mis en œuvre pour fa­ciliter cette tâche difficile.

i-i'uh,,!-- i><f~ >i,ij>-»ird'btn aban-

C A N N E S

• f>nl / .

hnll nqes:

Le Monumen t aux Morts

q u i f;ii.-;;iit a t i iMi . - ln

•inps, un seni-:i<in réveillait -j: membre? dn

Chargé par M. Cheuret , archi­tecte du monumen t , de son ddifl-cation, M. Pe t ras a déjà pr is li­vraison des p remie r s blocs de pierre d e C o m b l a n c b i e n , et les a fait t ranspor te r au tour de la dal­le octogonale. Peu A peu, le pié­destal s 'élèvera avec ses garn i ­tures de bronze, puis un beau jour le m o n u m e n t lu i -même viendra p rendre sa place.

Pour donner A ce m o n u m e n t tout le dégagement nécessité p a r sa hauteur , il faudra faire dis­para î t re deux ou trois des pla­tanes qui l ' entourent .

M. Pa t ras nous avai t di t que, recevant leg matér iaux A raison de 20 tonnes environ p a r se­maine et le poids total s 'élevant h 80 tonnes, il espérai t avoir ter­miné le piédestal vers le milieu de j u i n , ce qui permel t ro i t de placer le m o n u m e n t aussitôt el faisait envisager l ' inaugura t ion pour le U juil let .

Mais on nous a dit , A la Mai­rie, que ce délai paraissai t bien court et quo cotte inaugura t ion serait p robablement reportée A la fin de l 'été.

Il est vrai qu 'on a déjA telle­men t a t tendu le mnnnment aux Morts , qu ' on n 'en t s t plus a que lques mois p r t e . Cependant , si PiaD ava i t p u , la Fètc Natio­na le a a | « i N t 6 une dote bien in-dïqUjâe p o u r cél(U)rer les ver tus d é n o s d i spa rus .

G« numéro dn UTTORAL, •

été eavoy* * 4300 Icc teun , pa r

I M Cumnir icaat« de CuUM« dool

AUX DAMES DE FRANCE

AUX GALERIES delà CROISETTE.

A LA MENAGERE.

BONNIARD & C".

Etablissem" Maxime FIOUPOU.

Grands Magasins BOKA.

HOTELS CARLTON, MAIESTIC,

PROVENCE. Direction Générais:

H. RUHL.

Maison ROUFF.

CANNES ARTISTIQUE

A la dern iè re réunion le bu­reau a ^ composé coa i |ne su i t :

P r ä s i d e n t : M . E . frfioot ; Tioo-p r ^ d e n t : H . GarbiQr ; t i t eo r i e r , M< P . AiiUuniier ; secréla i re : H . B . DÎcan i s ; b lb l lo thöco in : M. M . Ded&fy ; réiglsseur : M . L. Cönlor ier ; dEreeUoa a r t i s t ique e t mise en scène : M M . M . Chabot , H . MilJet e t 0 . R o u x .

P o u r toute a d b é t i o n ou rensei­gnemen t s , s ' adresser au siège social, 1)7, r u e d 'AntOws, W ^ h o -n e 6 4 4 , c b u M . Aolegnle r .

La Semaine Cannoise

La hMe

de l;i Süt'itic Suisse

de Secoars

C'est d imanche , dans le ravis­sant parc du Golf-Club de Man-delieu que s 'est déroulée la fête annuel le de la Société Suisse do Secours.

• Un piqu»-nlque lui-<:j n 'wu p u orgai cullai>ural*ui p . r ^ ^

ives ont remar­quai t : M. Bommel l i . prés ident do la Société Suisse de Secours ; MM. El lmer et Pal ly, vice-prési-donls ; M. Aider, t résorier ; M. Centur icr , secrétaire ; M. Lenoir, prés ident des fêtes ; MM. Stofer, Girardet , Cottier, Chant re , Stei­ner, Baudret , Jacquenoud, Ho-ertsch, do Michelis père et flis, membres du Comité des fêtes ; M. Manz, prés ident de la Société Helvétique de Nice ; M. Auer, prés ident du « GruUi », 3e Nice ; .M. H a m m e r , de Beaulieu ; M. Host et M. S t ras , de Nice ; M. Lnudoz, de Nico ; M. Aeschli-nian, M. Buhler . M, Hayoz, M. Mauderet, M. et Mme Hcenig-l'iTg, M. Datzviler, etc., etc. . .

. \u champagne , M. Bommelli pr i t la parole en ces termes :

o Mesdames, Messieurs, « Messieurs les invités. - Chers compatr iotes et

•1 11 m' ' incombe le privilège de vous souhai ter A tous la p lus cor­diale bienvenue. Au nom de la -Miiété Suisse 'de Secours de ' innés, j ' ad resse mes meil leurs

inerciements A ceux qui eontri-; i.jront A la réussite do notre fé-lo d ' a u j o u r d ' h u i el qui nous pro­curent la joie de cette rencontre au tour de notre d rapeau .

•t Mais que serai t une jour­née comme celle-ci sans le con­cours des dames et de toute une jeunesse féminine pour égayer la paisible compagne do Monde-lieu ? Votre présence. Mesdames, et votre gracieux sourire nous font plaisir .

n Nous regret tons infiniment d 'ê t re pr ivés du plaisir d 'avoir avec nous M. Capron. maire de Cannes , et M. Gandolphe, mai re de Mandel ieu , tous les deux re­tenus p a r d ' au t res impérieuses ftccupalions. Pa r contre, nous avons le plais i r de compter par­mi nous les membres de la pres­se qui ne manquen t jamais de parler a imab lemen t do notre co­lonie. Nous sommes part iculiè­rement heureux do constater la présence de nos amis de Nice. Noua les sa luons fraternel lement . f spérant qu ' i l s se r end ron t comp­te de la fidèle affection de notre rolnnie pour le? sociétéa sœurs du l i t toral .

lieu de la joie que nous 1 de celte rencontre en ous avons A cccur do

dlrf nu?et crimhien notre colonîo ?Ail apprécier avec rcconnais-Koncc et graliUide rhosp i l a l i t é du pays qui nous procure le pain quot id ien .

- Si, d ' une pa r t , la Société poursui t une t&chc essenticllc-mont ph i l an th rop ique , d ' au t r e pa r t , nous cbercbons A g r o u p e r T*o9 compat r io l i» d e Cannes e t des env i rons p a r de s réun ions , de s soirées e t n o t a m m e n t p a r le pique-nique t radi t ionnel de cna-q u e a n n é e , afin d o d o o n e r - a u x u n s e t a u x a u l n s l 'occasion de m f é u x s e opnoal t re e t do main te ­n i r l e» senùroenl» d'arrcctlon qui nonsvliflliaent % i s à not re chère p a t r i e .

« Le Comité profite de ce ren­dez-vous p o u r adresser u n appel cha leureux A tous eaux de nos compiUriotes qui pou r r a i en t nous l émolgoer leur syropAthie d ' u n e m a i d i n ou d ' u n e au t re .

de-

•.. 11. I • . ) - J l l 1,:.|;> l.i \ . . u i ^ . J . 4 p&B

. . . l . , „ r • , ^ -.• : . . ^^ i - n - u x e l Jt-t

• .1 n ; ' ;• iJ.j • «.ouinie Irs

uoirv prùaidi-ut dcb fêtr.». t • dépc iué sans cuinptur, bien condé p a r M. Cvnlurier, ii".:^ avcréloirv.

- Murci au Cumilé do t fetos. t merci aux dona teurs .

- lùn U^TUiiüonl, Je vuudrais quo k' mei l leur de .. i d'ofTc-ctiun el de n • uillu ä te drajic&u. i [. notre cliénj pa i r ie , i l > . i i r , oe qui nuus a luu« recuLilIm. \ i vo lo SuùkSQ I Vive la Krance : •

éprouv

Syndicat d'Initiative

IA- (.Ki/M il il udiiiiiiuilraUMn b.e>i réuni Iv vcridri'di t) couran t , scus la présidence do M. lAoour .

Sont présent« : MM. F . An- , . d rau , t iret , Cante laube, Ch. Cresp, J . Cresp, Escarras . G r -so, Lacour, Lepinuy, Mathih Monnol, Porréord et Sicard

Excusés : MM. le docteur b i f noir, FtorineUi et Laureni>Neuil-Icy.

1^ prés ident s ignale q u ' a u cours de la précédente réunion do la Chombrc de Commpr. • un vœu 0 été émis pour dcnj!>' der qu ' en raison des ressouriv^ fournies ou Trésor pa r ta Cùu-d 'Azur , un pourconlàge soit ré­servé pour l 'améliorat ion des routes do celte région, do façon A favoriser l 'essor du tourisiix source de profits.

— Au sujet d u proje t de cm. truction d ' un établiss^ement d h . droUiérapio, M. L A ^ u r indi<.jii> q u ' u n ingénieur d ' une flrmi américaine est venu prendre d . ' renseignements su r le projcl • i su r tes modali tés do coostn . lion. *.

Il ajoute que la direction >: Casino Municipol . très Intér ts- ' i par cette heureuse innoval icn. > promis une subvention imf>' r taqte pour l 'exploitation de r<i établ issement.

-— Le vœu suivant a été trui. mis A l 'assemblée générale di !> Fédérat ion des Sj-ndicata d IIÜ tiative de lo Côte d 'Azur , qui s'est tenue A Saint- l laphaél :

. Le Syndical d ' Ini t iat ive do Cannes invite' la Fédérat ion A souscrire un • abonnement A r • Argus de la Preî^so >•, afin d 'ê t re renseigné sur tous les or-ticles ayont trai t A la Riviera .

— Cet abonnement pe rmet t ra do se rendre compte des or iginss de la contre-réclame qui sévit en début de choque saison cl qni cette Année, a eu un caroctér' ' f violence tout par t icul ier .

- En pf'SSORsiion dfp articles •>• nigrant noire région, il appa r t iendra A la Fédérat ion d 'exami­ner la possibili té de lut ter con­tre les délractat iona et denviRO-ger les moyens légoux A em­ployer. •

— M. Lacour indique qu ' i l a fait p a r t & lo .Société - Supf-r Cannes - de la décision, p r i s" '< cours de la précédente réuni qui consistait A faire établ ir i. carte A g rande échelle des p r r mcnades A faJrc dons lo massif de la Colifornie, pour être placée dans la vitr ine du poste de po­lice de la Californie. M. I^ocour ojoulfl que cette Société, en­thousiasmée p a r CO projcl . étu­die réven tua l i t é de foire établ ir un d io rama .

— Le prés ident fait pa r t '!< réclamation qu ' i l a adressé* minis t re des P .T .T , pour m a n d e r la réouver ture do la r le du Bureau des Postes donn . rue Nolr*;-I>amc.

Celle m^KJiflralion a été ei.w-sogéc en vue do faciliter l 'eoote de l'HMol des Postes et la cir-culotion dons les rues adjacentes .

— L'osserabléo générale semes­trielle du Svndicat a u r a lieu a u débu t du mois de ju in .

— M. F, A n d r a u , secrétaire généra l , rend compte de la r. nion des délégués du Synd qui a eu lieu le 3 mai .

Il a joute qu ' i l a reçu de n i : : b reuses vir i les ot quo des dispo­s i t ions o n t été prises en vue ( t o l a p r o p a g a n d e dans les stat ions •«-Uvales.

— Vo Comité d 'o rganisa t ion d u CongrAs Internat ional d ' H j d i o -logie, de Climalologie e t d e Oéo-logie médicales a fait p a r v e n i r les formules d 'admiss ion A l 'Bx-p o r t i o n des Stat ions The rma les ,

Climatiques et Marin dicat d ' Ini t la l ivo parÜci potion.

Lo Syn-.-isape