InfoJal N°13

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    SOITE POSTALE 147;::;

    adhafi

    MIS'E EN PAGE: P.PROBSTEDITEUR:

    JE\JNESSE ATLANTIQUE LUXEMBOURGEOISE1014 LUXEMBOURG

    Il

    1Terrorisme:

    1'0 erdose

  • _.'.... :

    Sommaire lHFOJAL 1986*l3*2

    1 Editorial: Terrorisme: R~f1exions .sur la lutte contr~ lecancer de la politique internationale.Probat P.

    JAL lNTERN Danielle

    la U.R.S.S. : L dpravation des moere s'aggrave. Michel Slavinskyextrait de "le point de vue d'Est & Ouest"

    13 A propos dt antismitisme en URSS. Malou

    l4 Nioaragua und Anti-amerikanismus. Jean~Claude )!/

    17 lNFOS

    I9 Chine: Ombres sur l'ouverture. Jacques Broyel1eextrait de "le point de vue Es~ & Ouest"

    22 Remember "Vietnm. Jos Lauer

    26 Dana la haute rgion du Laos: Une guerilla oublieJacques Bekaert

    28 Zerstorung der Umwe1t durch den Hamburger??? Dsire

    30 Dossier: TERRORISME D'Etats. Lutte pour la dfense de notresocit.30 Chronologie des actions de soutien au terrorisme

    entreprises par la Libye,.l98o-l98534 Terrorisme: l'overdose Kadhafi

    extrait de l'Express du II avril 1986

    37 D'Lescht Sait,

  • "-e. -.,';'\" Par eProbstla- lutte contre

    inte rnati~_ra~iTerrorisme: retlaxions surle canee r de la ,politique

    Qu'il existe toujours deux vritees nous a et remis en mmoirece mardi 1) avril 1986. c'est en effet en ce jour que les forces amri-caines ont entrepris leur action de dissuasion si longuement attendue.Remarquons immdiatement qu'il ne s'agit point de justifier les victimesque cette action a pu causer parmi la population civile libyenne. Ledcs de civils est toujours un point noir dans le cadre d'une action ac-ceptable dans san principe, mais ... il n'y a point de justice sans unepart d'injustice, Tout en regrettant donc le dcs de ces personnes,nous devons cependant ajouter que lors des actions du sieur __ Kbadafi, nuldans son pays n'a dplor l'atteinte de simples passants innocents, plusencore, il a t dclar dans ces sphres qu'il n'existe pas d'innocentsdans nos pays capitalistes et imprialistes. Il faut donc relativiser lasituation actuelle en consquence.

    Il est facile ~ l'opinion publique europenne, si cheval surles droits de l'hommme, de condamner le raid amricain d'acte barbare,contraire ~ toutes-les lois internationales. Ces mmes europens et sp-cialement les allemands fdraux doivent cependant se laisser clairer surles antcdents de cette affaire. On crie au scandale dans nos chrespatries dmocratiques car il parait que nous n'tions pas informs, qu'ilfallait agir par des moyens dipolmatiques. Certainement, le chemin di-plomatique aurait t le meiileur, mais faut-il voir dans quelles circon-stances celui-ci aurait pu tre mis en oeuvre.

    Au cours de ces cinq derni~res annes,- lors d'attentats meurtriers~u sein de nos pays europ~ens, 400 (quatre cents) citoyens amricains onttrouv la mort. En cette seule dernire anne, et en Rpublique fdrale ..d'allemagne seule, 15 attentats la bombe ont ts accomplis et n'oublions ~pas les massacres de Rome et de Vienne. Ces exposions frappent l'im-Proviste ..... nous tous pouvons tre la prochaine victime .... que noussOYons enfants, femmes, vieillards importe peu aux responsables, qui,~Omble de lchet, se mettent ~ l'abri avant le feu d'artifice sanglant.nh peut donc douter de la clairvoyance et du sens de la justice de noscers" t" t ..... -'

    "d" ver s e autres opportunlstes qUl le 15 meme se sont empressesPlappeller leurs masses laborieuses aveuglees venir manifester sur lesra : es Publiques. Ne confondons pas, nous ne voulons pas corttester leurv6~~t lgitime la manifestation publique de leurs opinions, nous neg0t ons pas non plus contester le bien fond de leurs idees (comme les

    s;ls:~t les couleurs, les. opinions ne. se discutent pas), mais ils doiventseUlalsser poser la question suivante:-, " Pourquoi si tard, pourquoi~ne ~~ent maintenant, pourqoi pas lors-de la lche et odieuse attaque sur

    lscoth ?" L "probabl que. es masses laborleuses de ces mouvements n'en saventne le's ement rien, ils n'agissent que quand on le leur demande, et ... ontgani ~ ~as mobilises avant ce jour. Cependant, les dirigeants de tellesn" Satl. on " - ,1er qu ~, eux, en savent plus long. Il n est actuellement plus

    .. e Ces mOUvements hbergent d'anciens anarchistes et membres des

    1

  • bandes terroristes allemandes des annes soixante-dix, bandes qui malgrleur inaction superficielle ne sont nullement dmenteles. On est doncen droit de se demander si les multiples comps d'ent~nement pour ter-roristes de toute couleur situes sur le territoire libyen ne sont paspeupls d'lments subversifs proche de nos mouvements si pacifistes. Lesverts allemands n'ont-ils pas eu deux rencontres avec le colonel Khadafi .. !Qu'ont-ils bien pu discuter et dcider a l'occasion de telles entrevues?Laisser jouer notre saine rflexion nous causera bien des frissons.

    L'attaque amricaine n'est cependant pas qu'imputable aux ex-cutants! En effet, les amricains ont essay longtemps a harmoniser unerponse diplomatique et conomique a l'inscitation libyenne avec leurspartenaires europens et ils ont notre avis montr une bien grande pa-tience a leur gard. Il est tr~s iacile l un gouvernement de rejetter unboycottage conomique sous l'argumentation que celui-ci ne serait pas denature l avoir un effet positif. Certainement, jusqu'~ nos jours cesmesures ont toujours manque leur effet, mais faut~il analyser les raisonsde ces checs avant d'en condmner tout jamais son principe. Ces mesuresne produisent leur effet que dans la mesure o l'action est harmoniseet unanime. Si seuls les Etats-Unis stoppent toutes relations conomiquesavec un tel pays, la mesure ne peut qu'cho~er, car les "alis" europens,avides de devancer l'conomie amricaine,s'empresseront de livrer ouacheter Cl) ce que leur homologue amricain refuse. Il est vident quede telles ractions suscittent l'chec du boycot. La coordination desmesures conomiques serait donc une exprience trs intressante ~ vivre.Mais, nous europens aimons mieux vendre l'arme au criminel qui va l'uti-liser pour tuer nos propres concitoyens. C'est naturellement "une"manire de faire du "fric".

    Europe, il est temps de se rveiller, nous sommes dans le mmebiteau. On ne gurit point un grand criminel en n'ayant-que piti ~~lui. Il faut agir et il faut utiliser tout moyen port l avoir un effetfavorable. Interdire le survol de son territoire aux avions amricainsest un moyen bien lche pour combattre le flau de notre temps, qui lui,peut frapper en tout lieu, tout moment et en se sousciant fo~t peu dupays o~ il agit. Surtout au point de vue de la France, o l'on connait

    l~ caractre peu jovial de Khadafi par l'exprience du Tchad, cette at-tltude n'est que difficilement comprhensible.

    Esprons que l'attaque afuricaine aura port ~es fruits es~omptset que les chers pays du vieux monde se rendent compte du ridicule deleur position. Il serait dja un grand pas en avant si nos gouvernantsconsentiraient des mesures diplomatico-conomiques harmonises.

    Li re do s;: l' erI' . t . 1 . t -' .~ sur e terrorlsme ln ernatlona en pages ln erleures.

    ,

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    ;1

  • J.A.L. INTI::RN

    par Danielle Schroeder

    Vor vollem Saal konnte die Konferenz von Professor MichaelVoslensky im Foyer Europ~en am 18 Oktober 1985 abgehaltenwerden, zu der wir zusammen mit dem Comit~ Atlantique ein-geladen hatten.

    Das Thema der Konferenz lsutete:"Les bute "de i'Un{o~-~ovf~tiq~~~~"-E~r~~~'

    Professor Voslensky warnte vor der Finnlandisierung Europas.

    * 9/11.9.85 JAL's Weekend in RippigWahrend diesem WochenBnde standen zwei Themen auf dem Programm:

    1) Nicaragua2) Nationale Sicherheitspolitik

    * 3-6 Dezamber 85 Ausstellung"Nicaragua libre"Der Sturz der Somozadiktatur 1979 durch die Sandinisten brachtedem nicaraguanischem Volk leider nicht die ersehnte Freiheit.Die jetztige Fhrung in Nicaragua will aine kommunistische DiktatuDiktatur mit der Einheitspartei der "Sandinistischen Befreiungs-front (fSLN)" 8ufbauen.

    Am 4.12.1985: ~~~~~~!=~2~~e:~=~_~~=:_~~=~=~~~~Die Teilnehmer waren:

    Der Menschenrechtler und im Exil lebende NicaraguanerJos~ E. Gonzales2 Vertreter der Organisation "Association Solidarit Luxembourg-Nicaragua"sowie Michel Wolter, CSV

    Es wurden folgende Punkte diekutiert:

    -Waren die Wahlen in Nicaragua fraie Wahlen???-Menschenrechtaverletzungen-Ausruf des NotstandBB-Pressezensur-uaw.

    Bei diesem Rudtischgeeprach 5011te~BB zu einem Oialog kommen,doch leider scheiterte dieser am Benehmen einiger Anwesenden.

    * Zum AbschluBs des Jahres feierte die JAL ihren 8. Geburtstag miteinem E5aen in Junglin5ter.

    * Am lB Januar 86 fand unsere Generalver3ammlung in unserem Lokalstatt. Auf der Tageeordnung standen folgende Punkte:-Bericht des Conseil des Sages (frhere Prasidenten der JAL)-Kassenbericht-Vorstellung der Kandidaten fr den Posten des Prasidenten und

    des Rapporteurs-Diskussion

    - 3-

    . (.

  • Zum Prasidenten wurde zum erneuten Male Patrick Birdengewahlt sowie Raimond Kirsch zum Rapporteur.

    Der Vorstand setzte sich wie folgt zusammen:Patrick BirdenDanielle SchroederSerge EstgenCarlo I\inneoFernande GlodenPascal ProbstDiane Thinnes

    PresidentVice-PrasidentRelations extrieuresInformationSecretariatInfojalLoisirs

    * Anfang Februar referierte Oberrabbiner Emanuel Bulz zumThema Israel. Historischer Rckblick, Entstehung des StaatesIsrael, ektuelle Probleme mit denen sich Israel auseinander-setzen muss.

    * Am 8 Maerz 86 feierte die Jeunesse Atlantique Lige ihren25. Geburtstag. An dieser Feier nahm auch eine Delegationunserer Organisation teil

    * Ausserdem wurden Leserbriefe abgafasst und in der Presse ver-ffentlicht.

    Aktuell / JAL Aktuell / JAL Aktuell / JAL Aktuell"j JAL Aktuell / JAL Aktuell 1

    Nach der krzlichen Demission Patrick Birdens, aus persnlichen bzw.privaten Grnden, wie es in Biner offiziellen Erklarung hiess, setztsich der Vorstand ab Mitte Juli sus folgenden Mitgliedern zusammen:

    Danielle SCHROEDERCarlo KINNENMalou BRUCKJas LAUERDsir 5 H10NPascal PROBSTRaimond KIRSCHPatrick BIRDEN

    PrasidentVice-PresidentRelations extrieuresInformationSekretariat

    Infoja~RapporteurGestion

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    NA1D - AufklRber lm t'rinzip Grdtis

    Vers~ndkosten bE~nimmt der lmpfanger

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    ----------------------------------411 la Paix dans la Libert-----------------------------------------------------------------------

    1 c h b est e 11 e hie Tm i t i eAu f k 1 e ber n um meT: .....Name ; Aresse _ .

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  • Alle Aufkleber des Bonner Frierlensforums 20 FI

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    ~er~a~dkosten verden pro Brief extra verrechnet

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    !1~Lieberrot"als tot !

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    Ausschneiden und einsenden

    Dazu bekennt sich auch die J.A.L., diesich durch ihr Streben nach gemein-samen Idealen wie Frieden, Freiheit undDemokratie auszeichnet, ohne einNATO-Fan-Club zu sein. Wir wollennicht nur ber militarische Aspekte desAtlantischen Bndnisses aufklaren,sondern vor allem ber:

    - Besichtigungen und Ausflgen im In-und Ausland

    - Kino- und Theaterbesuchen. Partys, usw.

    "--l) -Menschenrechte -

    2) Jugendprobleme3) Freundschaft zwischen den

    Vlkern

    4) Nationale und weltpolitischeThemen.

    Um diese Ideen zu verbreiten:

    Ausserdem treffen wir uns zu:

    .

    - organisieren wlr Informationsver-sammlungen

    - errichten wir InformationssHinde- geben wir eine eigene Zeitung heraus,

    den "INFOJAL"- organisieren wir Vortrage

    1----------------------------------1: NAME :1 11 VORNAME 11 1: CiERl1R'l'SDATUM ............. :1 11 ADRESSE ~. 11 11 11 11 TEL.:.......................... 11 1: Mochte die JAL kennenlernen 0 :: Mochte Mitglied werden 0:

    LUXEMBOURGEOISE '

    Aus der Vergangenheit haben wir ge-lernt, da!!> es einem Land allein unmg-lich ist, sich gegen au!!>ere Bedr)hung-en zu schtzen; dies gilt insbesonderefr kleine Staaten.

    Aus diesem Grunde haben sich diewestlichen Demokratien in der NATOzusammengeschlossen. Sie haben er-kannt, daIS nur eine gemeinsame Vertei-digungspolitik unseren Frieden ge-wahrleisten kann.

    Wir sind eine Gruppe junger Leute imAlter von 16-26 Jahren, die sich teilsaus Studenten, teils aus BerufstiHigenzusammensetzt.Wir wehren uns gegen jede Organisa-tion und Bewegung, die Jugendliche,welche sich -nicht 'gniJg'mifPoTifik b'': ._,schattigen, einseitig informieren undsie somit fr ihre Zwecke einspannenkbnnen.Unsere Hauptaufgabe war und bleibteine genaue, schonungslos objektiveAufklarung der Jugend.Wir mssen den Mut aufbringen, unsden verschiedensten Problemen zu-stellen. In unserer Zeit ist die Vogel-strausspolitik nicht mehr angebracht.Wir mssen uns entscheiden bevorandere fr uns entscheiden.

    Jeune~s tl . .3 ., e a antlque luxembourgeolseB; "4e Glesener16 1 76(c~ 1 LUX E /vlB 0 lJ RG

    p 5631 7-57)

  • u. R. S. S. LA DPRAVATION ES MOEURS

    S~AGGRAV.E

    L a campagne pour le ( redressement desmurs en U.R.S.S. bat son plein. Lapresse sovitique regorge d'articles relatantles diverses formes de perversions sociales quel'on observe, ainsi que les sages mesuresprises par le rgime pour remettre de l'ordre dansles choses. Toute cette littrature est, bien en-tendu, rdige sur commande et son seul intrtest de confirmer la gravit des faits.

    La situation est devenue, en effet, tel pointintenable que de nombreux crivains en renom-ont commenc, eux aussi, faire entendre leurvoix. Ainsi. l'crivain ruraliste' Victor Asta-fiev, trs populaire en U.R.S.S., notamment pourses ouvrages dnonant le braconnage, crivait,entre autres. dans la Litratournaya Gazeta du 30 mai 1984 ;

    Faut-il voquer ceux qui arrachent leurschapeaux aux passants, qui drobent de la menuemonnaie aux gosses, qui dtraquent ls tlphonespublics, qui dmolissent les arrts d'autobus toutsimplement par dsuvrement et par excsd'nergie, qui volent des livres dans les biblioth-ques, qui dissimulent les pices de cinq kopecksdans leurs mains moites pour conomiser unvoyage cn autobus, qui geignent et glapissent pendant les sances de cinma pour exprimer leurssentiments esthtiques, qui font rsonner toute lanuit leur transistor pour amuser les voisins, quidversent des dtritus par les fentres des wagonssur la ttc des ouvriers travaiJ/ant sur les voies?(...)

    Combien de mots avons-nous dj dpensset combien d'indignation avons-nous manifeste?Nous avons lacr noUe cur et gaspiJ/ nosnerfs. Nous avons rdig plus de panonceaux ql!etous les peuples civiJjss en les accompagnant tous~es mots Ne pas : Ne pas fumer , Ne pasJeter , Ne pas traverser , Ne pas faire de ta-p'age , Ne pas boire . Pour quel rsultats ?

    Dcidment aucun argument, aucune mo-rale, mme la plus progressiste, ne convenait .1 Ct~s brves esquisses trouvent une difiante ilUstrallon dans un article publi le 13 septembre

    1?85 par l'hebdomadaire Litratournaya Ros-SIa On ad" d . d

    . ppren amSI que epuls e nombreuses~nnes dj, de violentes bagarres entre factionsnvales d'ad 1 D .. 0 escents se deroulent dans la ville dezerJtnsk ..m ' reglon de Gorki. Malgr le renforce-drent des patrouilles de milice et du service d'or-

    e Vol .Se ri Ontalre du Komsomol, les citadins ne

    squent plus dans la rue la nuit tombe. La di-

    -"'10-

    rection de la milice auprs du Comit Excutif dela rgion a reconnu les faits et dclar que desmesures ont t prises pour dceler et dissocier entemps utile les groupes d'adolescents qui se consti-tuent sur une base malsaine et pour dmasquer lesadultes qui attirent les jeunes dans une activitanti-sociale et criminelle .

    Malheureusement, l'effet de ces mesures seraprobablement le mme que celui des alertesprcdentes.

    La revue littraire Sver (1985 - W 9)confirme de son ct:

    Tout en ayant parfaitement assimil la mo-rale au point de vue thorique, une partie de lajeunesse se comporte d'une manire diamtrale-ment oppo~e .

    L'extrme complexit de la situation rside ence que les efforts obstinment dploys par le r-gime pour touffer dans la conscience des jeunestout attachement la tradition, ainsi que la moin-dre trace de spiritualit, ont fini par rendre lanouvelle gnration totalement impermable tout appel au sens civique ou moral.

    C'est ce que remarque avec amertume IvanVassiliev, vieil homme de lettres ayant commencet longuement poursuivi sa carrire dans laTchka :

    Lorsque le facultatif s'tend, lorsque vousvous heurtez lui au travail, la maison; dans lecercle de vos amis, une rvaluation des valeurss'opre tout naturellement en vous. Vouscommencez ne plus croire. Ne plus croire votreprochain : le subordonn, le camarade, le voisin,le chef. On ne croit plus personne, notammentceux avec qui la vie vous a li par le caractre n-cessaire des rapports (...).

    ( Quel/es ractions susciteront chez un indi-vidu des jugements rayant d'un seul trait des motstels que honteux , ( intolrable , ( insuppor-table ? Quel tat d'me provoqueront en lui desimpratifs comme cesser immdiatement , nepas tolrer , retourner ? Combien a-t-ondj entendu de ces discours rprobateurs et me-naants, de ces ordres catgoriques, alors que leschoses continuaient dgringoler la pente ct queles g'ens s'habituaient aux algarades, au travailmal excut! Nul1e inquitude ne s'emparait deleur Ame nulle attitude critique ne prenait nais-sance l'gard d'eux-mmes (( Nach Sovr-mennik , 1982, N 11).

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    11

  • .0::: . . ...~".:: .:... .....

    L'indiffrence l'gard des principes sacro-saints du rgime s';lI'l~re pire pour le communismequ'une franche hostilit.

    Une nouvelle race d'individus se dessine ainsiprogressivement. Voici comment les dcrit l'cri-vain Valentin Raspoutine dans sa rcente nouvelle L'incendie (( Nach Sovrmennik - n 7 -1985) : Au cours des dernires annes,. une .catgorieparticulire de gens a fait son apparition. Il nes'agit pas de criminels invtrs, d'individus dfinitivement perdus qui, dans leurs perptuels d-placements. ne .seraient qu'en quete d'argent,pour le dpenser avec la meme facilit. Nul/e-ment. Ils sont pousss par une sorte de ngationsectaire et une indiffrence l'gard de toute oc-cupation. Un tel individu n'accepte aucune aidepour lui-mme, mais il ne secourra non plus per-sonne. N'ayant ni famme, ni amis, ni attaches, if.

    .se conforme la procdure de J'existence dansune sorte de raccourci, avec accablement, commes'il devait purger une peine. Autrefois, on disait propos d'un tel individu qu'il 'a t assomm avecun sac au coin d'une rue. Aujourd'hui, on peutdire qu'il a accept la solitude comme un serment.Et nuJ ne pourrait dire ce qui se passe dans cesmes, ni Il qui elles appartiennent >J.

    Paralllement, fleurissent les pires formes ducynisme, de la grossiret et de brutalits condui-sant une stupfiante croissance des cas de mortviolente.

    Ainsi, Valentin Raspoutine crit dans sa nou-velle L'incendie : Rcemment, Je directeurd'cole Youri Andrivitch (...) a entrepris de cal-

    'culer combien d'hommes dans les six '1i1lages quise sont fondus dans la bourgade de Sosnovka ontpri pendant la guerre et combien ne sont pas d-cds de leur belle mort au cours' des quatre der-nires annes. Cela sous-entend' des fusilladesconscutives des beuveries, des rixes au couteau,des noyades et des' dcs sous J'effet du froid, desmorts par crasement dans les coupes de bois lasuite d'imprudences personnel/cs ou par inadver-tance d'autrui. Et la diffrence s'avra infime... >J

    De son .ct, l'crivain Sergu Zalyguine, au-t~ur d'une poignante nouvelle relatant la dporta-tlo.n des paysans pendant la collectivisation, cri.valt dans son ouvrage Litratourny Zaboty (Moscou 1982) :

    Les pertes, calculables en hectares de terresars9les noyes ou soumises l'rosion, en tonnes,en mtres-cubes et en kilomtres-cubes d'cau pol-lue et de gaz d'chappement ~mis dans J'atmo-SPhre, dans les rivires et dans les lacs tout celapA'1eut etre valu et dfini. Mais les pertes spirituel-

    ~s ? Aucune science n'est capable de les appr-CIer .

    P Comme le soulignent trs justement la plu-art des aut rnce eurs voquant la dgradation 'desce p~~s en ~.R.S.S., l'une des causes majeures de

    nOm nc rside dans les excs d'alcool.-A..-1-

    Relatant, par exemple, la situation dans labourgade de Novaya Orcha, qui compte 2 700 ha-bitants et se trouve dans la rgion de Kalinine, lecorrespondant de la Pravda >J crivait dans lenumro du 28 juillet 1984 :

    Je propose 18 liste des habitants de la bour-gade Novays Orcha, qui ont trouv la mort ailcours des cinq dernires annes par suite des abusde vodka. L'ge de ces trente-deux victimes deJ'alcool s'Ch-loimait entre '28 '"Ct 55 ans. . Toustaient maris. Ils ont laiss quarante-huit orphe-lins >J.

    Les autorit~s ont reconnu qu' l'chelle dupays tout entier, la mortalit annuelle rsultantdes abus d'alcool atteint un million de personnes,L'U.R.S.S. compte aujourd'hui dix millions d'al-cooliques chroniques.

    Dans sa nouvelle cc L'incendie , ValentinRaspoutine remarque ce propos:

    Certes, il y a toujours eu des soulards. On'en-a-t-il pas exist dans la sainte Russie? Maisquant se confdrer, se dvelopper au su et auvu de tout le monde et constituer une forcedote d'un chef et d'un conseil, exerant son au-torit sans rien craindre, ni avoir honte de quoique ce soit, cela, non, cela ne s'est encore jamaisproduit. Ce sont nos propres ralisations .

    A peine la loi anti-alcoolique de Gorbatcheva-t-elle t promulgue que des plaintes de plus enplus nergiques et indignes ont commenc sefaire entendre tous les niveaux de la socit.Rien de surprenant cela, D'une part, parmi les victimes , figurent notamment de nombreuxreprsentants de la Nomenklatoura.

    La Litratournaya Rossia du 30 aot1985 crivait par exemple:

    La loi relative la lutte conte l'alcoolismeest entre en vigueur (...)

    Et d'ores et dj une certaine clique d'if/di-vidus est tombe sous le coup de cette loi. JI s'agitd'ailleurs d'un amalgame fort bigarr. On dcou-vre ainsi un chef-comptable de la vi/le d'Astra-kan, qui tint marquer son anniversaire sur sonlieu de travail. un alcoolique chronique envoyd'office dans un centre de dsintoxication, uneimpertinente vendeuse de Saratov, qui coulait dela vodka sous le manteau, un groupe de dirigeamssyndicaux des chemins de fer de Khabarovsk, enSibrie, qui commencrent leur Jutte contre l'al-coolisme par une runion qui dgnra en dbau-che avine (...)

    Des plaintes parviennent de la part devoyageurs vexs que l'on.ls'indignent d'avoir t expulss des maisons derepos o ils passaient leur temps se soQ/er >J.

    Pourtant, peu peu, les bulletins de victoirelaissrent la place des comptes rendus dsabu-

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  • ss. Comme on pouvait s'y attendre, les mesures draconiennes de Gorbatchev ont commenc perdre compltement leur caractre implacablelorsqu'elles parvinrent l'chelon du simple peu-ple.

    Voici 'quelques extraits d'un article caractris-tique, paru le 18 septembre 1985 dans le grandquolidien ,,.Sm'ictskaia Rassia J.> et ,~voquam .la.situation dans la rgion de Yaroslavl. situe auNord de Moscou et comptant un million et demid'habitants:

    Dans la viJJe de Toutaiev, centre de cons-tructions mcaniques, L. Ko valiova, directrice dela Section d'instruction politique auprs duComit du parti de l'usine de moteurs, a fait sa-voir avec fiert que ds le lendemain de la paru-tion du dcret relatif la lutte contre J'alcoolisme,on a runi les activistes idologiques et commenc leur enseigner la manire de lutter contre l'thy-lisme (. .. ) Mais que pouvait-on inventer de relle-ment neuf et de srieux cet gard en vingt-qua-tre beures ? On pouvait tout au plus faire savoiraux instances suprieures qu'unc mesure venaitdj,j d'tre ralise (. ..J.

    Le major Roudenko, responsable de la sec-tion urbaine de la milice de la ville de Toutaiev, aprcis dans son rapport au Comit rgional duparti que la lutte anti-alcoolique s'es't d'ores etdj relche dans l'usine de moteurs. Sur 694 casd'infmctiolJ la lgislation antialcoolique signals la milice, 137 n'ont suscit aucune raction de lapart de la direction de l'usine (...).

    Les nombreux autres documents que nouspames consulter dans la rgion de Yaroslavl fontressortir avant tout la hte avec laquelle ils ont trdigs, ainsi que le dsir de transmettre rapide-ment un compte rendu le plus mirobolant possible(. ..). .

    En rgle gnrale, ils prsentent tous un ca- .ractre purement dclaratif, ne comportent aucunlment concret et ont t prpars comme des

    copi~s d'un mme original (...). La puissante im-pulSIon donne par la dcision tant attendue de la

    . part .du parti sc mue cn vulgaire slogan qUJ3tld elle.p.1rVlenr aux instances infrieures.

    . Les multiples runions du 'parti consacres c.e: problme de si grande actualit ne se dislin-guaJent pas par un caractre particulirementconcret (.. .).. Ainsi, comme le relate Sovietskaia Ros-~a , ~ans le sovkhoze Oktiabr , de la rgion

    ~ R.Ybmsk, quatre-vingt-dix communistes se sontreun. . \' .

    -S ,.s ~ occaSion d'une sance prside par le1ecr~talre du district en personne. Au cours dea dISCUSS'n-r' . Ion, seuls trois orateurs de service Iren( 1-1 [Hill l1la ' . ro e. .C!lrs propos rsonnaIent d'une(o, .f' re routinire et n'intressaient personne

    o Dans 1 01 ' .JQurl'l.';~ a VI le: d OIJgIJlch, au cours de la~~ ProclC/ 0

    . mee comme anti-~/coolique ,-/11.-

    nous avons surpris un tableau tonnant : aucunmagasin ne vendait effectivement de boissons al-coolises. Par contre, les pones des restaurants r-sistaient avcc peine salIs la pousse de ceux quivoulaient entrer. JI tait midi, mais la salle taitcomble. Six dneurs s'installaient al/X tables pr-vues pour quatre personnes (... ) )1

    - Par une surprenante antinomie, la loi anti-al-coolique semble mme provoquer parfois deseffets diamtralement opposs ceux qu'en atten-dait Gorbatchev.

    Nous lisons en effet dans le mme article:

    Dans la rgion de Yaros/av/, au cours descinq dernires annes, la consommation d'alcoolpar tte d'habitant a continuellement augment etdpassait mme la moyenne nationale (.. .J.Comme il resson du compte rendu des responsables pour le commerce (aprs la promulgation dela loi .antialcoolique. M.S.), la consommationd'alcool et le nombre d'absences injustifies autravail ont brusquement diminu. Pourtant, ds lemois de juiJ/et et au mois d'aot, la situation a denouveau volu d'une manire inquitante. Laconsommation des boissons fortes dans toute largion a dpass celle de l'anne dernire. Parexemple, 'au mois de juillet, comparativement l'anne prcdente, les ventes de vodka ont t su-prieures de un million de roubles. Au moisd'aoat, elles ont dpass de deux millions de rou-bles celles du mme mois de 1984 (.. .).

    La machine administrative a bien t miseen marche, mais tout cela rappelle singulirementla situation 'qui s'est cre avec les Commissionsde lutte contre l'alcoolisme. EJles ont t consti-tues, il y a quelques annes, dans de nombreusesentreprises et exploitations de la rgion. Sur le pa-pier, il en existait prs d 600, mais en ralit,seules quelques commissions isoles fonction-naient (...) .

    Tel est donc l'invitable cueil que rencon-trent, en U.R.S.S., toutes les mesures administra-tives, si justifies soient-elles: l'moussement et,par consquent, la neutralisation sur le plan prati-que. Comme on peut s'en rendre compte, les me-sures de Gorbatchev ne comportent en ralit riende foncirement original.

    En ce qui concerne l'alcool, il existe d'ailleursune troisime difficult, trs difficilement surmon-table l'heure actuelle. Elle est d'ordre conomique. En 1972. l'Etat a peru sur la vodka lasomme rondelette de 19,2 milliards de roubles,c'est--dire plus que ne lui ont officiellement rap-port les ventes d'armes l'tranger. L'U.R.S.S.pourra-t-elle renoncer une source de revenusaussi bnfique?

    Cela parat douteux,Dans ce c'as, la lutte contre l'alcool et contre

    toutes les tares sociales qu'il provoque est sans es-poir. ,

    Michel SLAVINSKY

  • A propos d'antismitisme en URSS

    l,c tp.xb-! "Existe-il cles " est extrait d'un ouvrap;e de propavano\';;ovi.'tiqU t diGtribll au ~;tand de l'Aproflot lorG dtune pr(~c0d('nt.craire internationale AU Kirchberf,.D'nrrs ce texte, l'antismitis:ne Ast proh:ibr: pnr la loi f'o'Jip.ti'lIlP.

    Pourtant dans la presse de l'Etat sovitique les choses ne semblent

    pas aussi claires.

    Des caricatures de mauvais. goQt nous montrent juifs et nazis r~unissous le sigle du dollar.Ou encore ltimage du juif dmoniaque empoisonnant les puits libanais.

    De certains points de vue, la presse communiste et nazie semble avoir @D.des aspects communs.

    ---.-=-~;==-----:- '~:r;; . . .Hnp'Ut.nbCK"~ oKlfynllHTW' OTp.nKnH .. Hono.cUhol_'C nKT),eS'AOn Ha ~r .JU'H. (.~~ r.~.T). J: . , : . . .

    L"iste-t-i1 des limitations pour les rdacteurs?

    Oui. Elles dcoulent de la lgislation sovitique, Leruaeteur n'a pas le droit de publier des renseignementsrvlant des secrets militaires ou des secrets d'Etat. Il n'apas le:

  • N.LCAHAC;UA U:'W AXTI-ANEIU:h.ANI31'fUS

    Das Thema Nicaragua taucht ot in uneeren Zeitungen aU,begleitet von einem Rauch Anti-Amerikanismus welclier siehauch aui' Europa niadarschHigt. Wieso ha t die DiktQ. tur Nicaragua

    . (siebe P.ublikationen.. der_ Henschenrechts organisationen) in deroi'i'entlichen Neinung no.ch Untersttzung?

    Es gibt die Propaganda(Dii'f'amations}kampagnen der Pro-Sandinsstenund deren Sympathisanten. Aber diese knnen nur g~lingen wenn dieBevlkerung darur anspr.echbar iB.t. Wie&o Ia~t sich die heutigeJugend 50' schnell blenden'l

    Die Jugend jader Zeit bat Ideals', heuts' ganz verbreitet:.Umweltragen und MenBchenrechte. Sie 1s~ auch ot Ur politischeund morali~cho Freibe1t eingetr~ten.

    ZurUcl, zu Nicara~at Nicaragua war unter Somoza a,ine Dilctatur.Es gelang der Bevolkerungaber 51ch von Somoza zu bereien Und esschien aIs wtirde desiLand sich. z:u einer Dem~kratie' ~ntwickeln.Die Freinei t hatte laider nur i'Ur kurze Z'e1 t gasie-gt. N.icaraguaware also die Verwirklichung der Ideale der Jugend geworden. Nunist aber bewiesen da$ Nicaragua wie

  • Ruch nicht gerade Man~eIware sind. Benutzt man aiso jeneDiktat1.lren um anti-amerikanische Gef'Uhle loszuwerden? Woherkommen iiberhaupt diese anti-amerikanischQ' Gef'Uftle welche manRuch zQltweilig in Europa verepUrt?Umf'ragen haben ergeben, da~ eine gro~e Mehrheit der Bevolkerunedie amerikanische Prasenz begr;ft, da sie zu ihrer Sicherheitbei tragt, und in Ru~'land die Gef'ahr sieht., Dennoch,- parado'Xer,Weise "ha~t" man jane Leute welche man aIs Freunde ansieht. Wiese?

    Amerika hat in der eB'sten HaIf'te diese's Jabrhunde'rts dieWeitmachtstellung der Eurepaer bernommen. Doch die heutigeJugend hat diesen Untergang nicht miterlebt, von dort konnen aIsekeine anti-amerikanische Geflihe herrhren. Auch ~hIt man sichnicht vom Amerika mili taris ch. bes-etzt, i.m Gegenteil, man begril~tsogar ihre Prasenz. Auf welch'Wm Gebiet besteht denn noch einstarker ame:Jdk.an:i.sche.'r_E~lu~1

    Auf' dem Gebiet der Kultur und des Konsums; siehe;; Coca-Cola,Jeans, Dallas, Denver, Rocky IV" chwwing-~, fast-food, , alsoame-rican way- of' life, american way of' buisneas. Die amerikanischeKultur gew:tnnt auch in :Europa standig an Bedeutung. Aber Europahat eine alte;re und reich&.r~ Kultur aIs, Amerika. Und diese Kulturist auch in der- heutigen Jugand 9tarker varankert aIs sie esahnt. Nun befinde-t 8ich Europa abar gerade in einerIdentitatskri.&e........~ JD:er:'Zei"t, ,yo:,man 5ich f'ragt ob man imSdlander den Auslander oder den Nachbarn shan amll, kommt danndie "Dallas und Denver"Invasion. Man bat sich noch nichJt richtigeuropanisiert, schon 5'011 man sich amerikanisieren. Das"erwachsene" Europa wird vom' "Kleinkind ll Amerika berroll t.Entwickeln 51ch unbewu~t Minderheitsgefhle in denen durch

    ,.. Agrarf'ragen erschUtterten "Verein:1gten Staaten von" Europaeegentiber denen nach den Sternen ,grei~onden Vereinicten StaatenVOn Amerika? Sind also anti-amerikani~cheGefUhIe nicht einfachZu einolO r;ewissen Teil Ausdruck einer IdentitEitskrise- dorEuropaer, welche dann von "gewi!!sen Kreisen" ausgenutzt werden?

    Nun hat aber Europa gerade die Institutionen UID dieseNinderwertigkeitsgef'ilhle abzubauen, d.h mit Hilf'e der EG dieEnstehung der Vereinigten Staaten von Europa zu erreichen, u~J dieNATO, Wo Europa a1s geeinter Black mit ihrem Ailierten, der USArr Frieden und Fre;h~it i E d' cl ~ n uropa, un ~n er We1t, eintreten~an~. Das Finden der europaischen Identitat kann alao anti-amerikanische Gef'hle abbauen, die NATO starken und somit die

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    demoJ{ratischun Kra.fte Uberall in der WeI t. (Nun verst'eht l:lan auchwieso "gewisse Kreise"(na welche wohl 7) anti-amerikanischeGefiihle geradezu anspornen und sehen da;t3 sie nicht verges~(?nwerden. )

    Ebenfalls kann man sich de""J?rage stellen ob anti-amerilcanische.. GefUhle anderswo in der WeI t nicht auch oft durch Identi tii tsfragenbedingt sind und dann vie in Europa von der anderen Gro.;t3machtnusgenutzt werden?

    Jean-Claude

    liCe qui est nous est nous, 'ce qui es,t vous est ngociable."Nikita Khrouchtchev John F. Kennedy

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    Important Important Important Important Important Important

    Le groupe ~'InformationIld'un photographe.

    de notre association ncessite les services

    Notre association a toujours besoin de personnes dvoues qui consen-tiraient a occupper leur temps de loisir par Un travail interessahtau sein de nos divers groupes de travail. Pour plus d'amples ren-seignements contactez nous ou venez assister a nos runions da~s~l 0 t rel 0 cal Jal tlphone : 4- 9 66 lt-1

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    VIETNAM: CODE PENAl. POUR sOtAlISMELe 1er code pnal de l'histoire du Vietnam accorde une'

    large place la rpression des "dlits" politiques etconomiques. Outre cerlair.s cas tels que la haute trahison,l'espionnage passible de la peine de mort, ce code prvoit (Art.75), des peines allant de 12 ans de prison la peine capitalEfpour les "activit:; subversives contre le pouvoir populaire","l'opposition au pouvoir populaire", .~Ia propagande contre lesocialisme", "la fuite l'tranger", seront passibles de 3 10ans de prison.

    Iec:t."qloQle occldenbre pOlir sovitIquesSelon l'dition 85-86 du "Jane's ail the world alrcran:,

    JUnlon Sovitique utiliserait de la technologie occidentale pour:'mettre au point ses plus rcents avions de combal. 'Jane's'publie dans son dition et ce, en exclusivIt. la photo du Sukhol27, qui utilise la technologie trs !Vance en matire de radardu F 15 Eagle amricain (l'anne dernire, IURSS 1 produIt unANTOOOV Identique au CS GALAXY). Ce dtournement detechnologie en matire de radar Il permis IURSSd'conomiser 55 millions de dollars et 5 ans de recherches.

    ARMES SOVITIQUES PQUS-"TIE'BS:MO'NDELe dernier rapport de l'Agence des Etats-Unis pour 12

    Centrale des armements et de dsarmement montre que lesexportations d'armes de "U.R.S.S. vers le tiers-monde ontnellement augment entre 1981 et 1986. Pendant cettepriode, le montant de la valeur des armes exportes versl'Afrique peut tre estim 11 t.1 billions de dollars (3,6 billionspour l'Amrique latine).

    Les donnes les plus rcentes, par pays, montrent queles rgimes marxistes du tiers-monde ont fortement augmentleurs importations:

    Angola: 400 625 millions de dollars (1982-1983)Ethiopie : 290 525 "Cambodge: 40 60Mozambique: 130 260Nicaragua: 100 130"LES MARXiSTES ATME'fIT:LTIDUFURME, ..Telle est la conclusion d'un article du magazine

    'Reason' crit par 1. PAYNE, qui s'est livr une tude desdonnes militaires dans les pays marxistes et qui a tudi le"ratio des forces" entre pays communistes et paysnon-communistes.

    Pour les 32 pays marxistes tudis, le ratio (nombre depersonnel militaire plein temps pour 1 000 habitants), est de13,3, alors qu'il est de 6,1 pour les 109 pays noncommunistestUdis.

    Core du Nord (marxiste) : 38Core du Sud . 147Sud-Ymen (marxiste) ': 12,5

    ,Nord-Ymen : 3.5R.DA : 14R.F.A. : 7,8

    al0r les 8 pays communistes d'Europe ont un ratio de 13,87 6 ~ ~ue les 17 pays non-communistes d'Europe ont un ratio de, . es 5 pays f' ,

    nOn_ . a T1Cillns marxistes: 5,9 ; les 31 pays africainsmarXistes: 2,1 ..

    1. PAYNE d' .des forces .' i

  • ......

    Milliers d'olSouinoh GU Nicoroguo:

    Quelques Il bauures n, selon "le Monde Diplomatique IlUn mois aprs la suspension de toutes les liberts au Nicaragua. 'Le Monde Diplomatique' consacre quatre pages de

    son numro de dcembre au Nicaragua. arin d'expliquer el de juslifier le rgime marxisls nicarllguayen, en reprenanll'analyse du gOlNernemenl franais selon lequelle les El!ls-Unls seraient responsebJes de la slluatlon actuelle, en relson del'aide Quls fournissenl aux rsistanls (lire S.A. n' 9), Dans le passage consacr aux droils de l'homme au Nicaragua, onpeut lire que le "rgime de t1an6!lU6 nest p6S exempt de D8Wres ( ..J et mIme (jek/ues disparitions physiques ont po tr6cons!alPes... :

    Ainsi, pour le mensuel de C. JULIEN, les milliers d'exculions au Nicaragua seraienl quelques oawres' 1 C'esl aucours d'une confrence de presse organise en seplembre 1985 qu'un ancien responsable Sllndlnlsle - A, S. GALDIZ~AVllES (p.x-lleulenanl de la Commission spciale des Invesligatlons du Ministre de J'lnlrleur du Nicaragua) - a rvl Queplusieurs milliers de Nlc8raguayens onl H assassins sur ordre de T. BORGE (Mlnlslre de l'Inlrieur) el de plusieurs hautsresponsables sandinisles. J. BALDIZCfol 8lAlZE a cll J'exemple de J'excution de ISO Indiens mlskltos sur ordre de T.BORGE.

    A vrai dire, l'altitude du "Monde DlplomatlQue' n'esl gure Honnanle tant sonl videntes ses sympathies. A celgard. il suffil de dtailler le sommaire du numro de novembre 1985. en ce Qui concerne les relallons EsUClssl ell'AmrIque Centrale.

    A ct de l'article de P. MARIE DE LA GORCE. on trolNe un de M. HERTSGAARO sur "Comment la t1s/son 81anch6ultlise 18 presse 7 Prcisons que J'auteur de J'arllcJe esl membre de I1nstitut for Policy Studies Washlnglon, connu auxUSA pour tre un relais des opinions sovttlques et que B, CROZIER dcrit comme M mouvement Intellectuel par81! pourles aclivit!s de ron! des Soviitiqves et qui serail rejet! s?18!lisS4i! sous 54 virit4ble tiquette "(su sujel de l'IPS, lire'The rvolution lobby" par A. BROWNFELO et M, WALLER).

    On lrowe ensuite un article d'un historien sovitique sur 'le MI/Clier de 18 scorll collective' quI clt l lechapitre des relalions EsUOuesl.

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    1

    Sur le thme de l'Amrique Centrale el des rformes agraires, c'est M. BENJAMIN qui crit un article 76 lerre ou Itrvolte ~ L'lIuteur est coordonaleur des projets li I1nstitute for Food end Developement Pollcy li San francisco, organismedonlle co-fondaleur (Dr. J. CCUINS) est, depuis 5 ans. Conseiller du ministre de la Rforme el du Dveloppement Agrairesau Nicaragua !

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    -manisres ~ -n:' ~m~re ~M'i', le rll~emblemenl organis pM' le Mouvement de la Paix et prsent comme unet" li "t4tJon 6 C.lrK!ere n8/tona/ et de dimension fnlernet/on4Ie"( 'Combat pour la Paix', n 339 - voir ci-dessous) a

    nnu e. Pour les organl'~ 'It . . Conseil M d' 1 . ~lh....ur'. 1 ~agl de ral,on, f1nanclre~. Pour qui connalt ce mouvement, brllnche franaise duqUe3t10n30; le de !a P~IX d?n~ I? prsident esl R. CHANDRA. dcor de l'Ordre de Lnine el Prix Lnine de la Paix, les

    argenl nonl Jamlll:l el un ,ouei mlljeur ... !

    IlluSiO~nd:ali.t le ~owe":,ent de la Paix e,t Incapable de runir les quelque, millier, de personnes ncessaires entretenirde roe~s. et ;,XI5 ne~ ~un mouvement pacifiste en France et ce. malgr la prcieuse Ilnnonce de Tour KUNDA, de groupes

    un mlllrJel de diffu,ion import,.,nl.

    . Cel chec esl d' t,.,paclfisles franC8i ll~ nt plus important qu'il se situait deux jours du Sommei REAGAN-GORBATCHEV et a empch lesqUI aurllit bne'rl.c'~ dde developper une campane relaye par les mdias Qui devait aboutir l'envoi d'une dlgallon Genve

    le e III pb' . .:. .U ICI u:: de la reunion du '6 novembre.

    ~llOJ1tleL....-,;IlI..o&A.ol~lIIt.lIlL...o~~-...K

    A lravers les Quelques articles pris dans ce seul numro du "Monde Dip\{)matlque', on .s'aperoil que, qualifier lemensuel de C. JULIEN de 'progressiste, est un dlicat euphmisme! Moscou attribue C. Julien le Qualificatif d'objectif!

    On pOlNait encore citer l'article sur le systme montaire International et la politique amricaine. sign par P,NOREl, membre d J1NOOEP, donl G. MAURY, dans son owrage "L'Eglise de la subversion: le CCFD (publi par JUNI) ditTINOPED est le vecteur le plus puissant de la marxlsatlon. utilis et financ par le CCFO' (p, 99),

  • Chine

    OMBRESSUR L'OUVERTURE

    L e 31 jui.llet dernier, l'issue d'Utl enqutede deux mois, le Comit central du P.e.chinois a dpos un rapport sur l'affaire deHanan. Les autorits de la grande le du Sud ysont accuses d'avoir import et export sur lecontinent, avec grands profits, des milliers de voi-tures japonaises; el, pour cette opration, d'avoirachet des devises au march noir auprs d'usineset d'organismes continentaux. Scandale aux di-mensions nationales puisque pratiquement toutesles provinces chinoises ont particip au trafic.Puisque aussi les plus hautes autorits de Pkin,dont des proches de Deng Xiaoping, ont dlivrles aUlOrisations ncessaires, faisant ainsi de cescandale un scandale .lgal. Cette affaire constitueune preuve importante pour la fraction de Deng.Elle reflte fidlement l'ensemble des donnes dela situation chinoise : luttes de fractions au som-met, incurie des dirigeants tous les niveaux,effets pervers de rformes conomiques libra-les dans une: ambiapce o le monopole du Partiest maint.enu.

    Toul remonte au dbut de 1983. Le Premierministre Zhao Ziyang revient alors d'une tourneen Afrique o il a visit dix pays. A son relOur, ilva se reposer dans l'le de Hanan et en profitepour l'inspecter. Ce qu'il dcouvre l'atterre: Jecroyais que l'Afrique tait la rgion la plus arri-re du monde. Or, je dois maintenant constaterque l'le de Hainan est encore plus arrire, en-core plus dsole que j'Afrique , confie le Pre-

    .mier ministre ses proches.L'le, qui co~pte cinq millions d'habitants, a

    de riches ressources naturelles: gaz, ptrole, char-bon, minerais divers. Son climat tropical et sessi:>ls sont favorables la culture de la canne Sucre, de l'hva et des agrumes. Mais rien n'a tmis en valeur. La gestion centralise - en l'occur-rence, celle des autorits de la province du Guang-

    " dong, laquelle l'le est rattache - a toufftout dveloppement. Dans les annes cinquante,lc:.s responsables de l'le avaient demand que luifut .accord un statut d'autonomie. Mao les avaitauss.itt accuss de sparatisme. Ces dernires

    ~nn~es, Lei Yu, secrtaire gnral du comit dud .~tl d~ gouvernement de Hanan (et qui vientetre lima . l"t . . ge ISsue du scandale), remit sur lea~IScette revendication d'autonomie.

    Mais ni Zha Z . D "n'o' 0 Iyang, ni eng Xiaopingserent aff' d' ..c .. rOnter Irectement les autontes de

    antan Ils li' ct CCI crent simplement d'al:corder cer-

    -.115-

    taines franchises l'le. Un document en huitpoints du comit central octroya ainsi Hanan lestatut de zone conomique spciale avec, en plus,le privilge (point 5) de pouvoir importer taxfree de l'tranger dix-sept catgories de produitsjusque-l directement contrls centralement. Lepoint 7 du document donnait mme l'le la li-bert d'exporter librement et d'utiliser sa guiseles devises ainsi gagnes. Grce ces mc:sures, dans vingt ans, Hainan aura rattrap Tawan ,claironna Deng Xiaoping.

    Mais l'le, munie de ces autorisations parfai-tement lgales, ne s'tait vu attribuer pratique-ment aucune rserve de devises. A elle de se d-brouiller. Ce qu'elle fit, avec maestria.

    Le systme tait simple. Pour financer sespropres importations, l'le se mit rexporter grande chelle aux provinces continentales, lafois assoiffes de biens occidentaux rares et pri-ves de cette libert de les importer dont jouissaitdornavant Hanan. Pour se dvelopper, l'le semit exploiter systmatiquement la brche que lesautorits centrales avaient elles-mmes ouvertesdans le monopole du commerce extrieur. Avecles consquences invitables et prvi-sibles quePkin, dans sa nave incomptence, n'avait pasprvues.

    Pour se procurer des devises, les autorits del'le se mirent ls acheter au march noir' aux or-ganismes d'import.export du continent, auxusines, aux organismes de toutes sortes qui en d-tenaient. Au double ou au triple du cours officiel.C'est ainsi que la Wuhan City International Eeo-nomie Trading Company a vendu des compa-gnies de Hanan 800000 $ V.S. au taux de undollar contre six yuans (alors que le cours officielest de un dollar contre trois yuans), vient de rv1er la presse chinoise. La plupart du temps, les or-ganismes continentaux en question participaienten outre au commerce, se portant acqureurs debiens imports pour eux-mmes ou pour la re-vente, en se remboursant ainsi de tout ou partiedes devises cdes. Vingt et une provinces. 80 %des organismes officiels de la province de Cantonont particip ainsi ce trafic.

    Entre janvier 1984 et mars 1985, les autoritsde Hanan ont autoris l'importation du Japonde:- 89 000 automobiles, dont 79 000 furent li-vres ; alors que l'on compte en moyenne l.:nChine 12 voitures pour 10000 habitants, Hanan

  • se constitua un parc de 160 voitures pour 10 000habitants! 10 000 de ces voitures furent revendues sur le continent;- 2 860 000 tlviseurs, dont 347 000 livrs surl'le;- 252 000 magntoscopes. dont 134 000 livrs;

    122 000 motos, dont 45 000 livres.

    Livre Hanan,-'un auomohil coiait en'-viron 5000 $ V.S. Elle sc revendait sur le conti-nent 17000$ V.S., parfois mme le douhle. Autotal, Hanan aurait achet pour 570 millions de$ V.S. de marchandises trangres. Pour financerses achats, l'le a emprunt 4 milliards 210 mil-'lions de yuans, soit un milliard de yuans de plusque toute sa production annuelle. Pendant cettepriode de fivre, 872 organismes d'import-exportont t crs par des entreprises, et mme par desorganismes administratifs, voire dcs coles et descrches de l'le. Les six derniers mois de 1984, cesactivits commerciales sont devenues tellement in-tenses que de nombreux cadres dirigeants laiss-rent tomber leur travail officiel pour s'y livrer to-talement. Les banques localLes licences d'importation taient accordespar un comit spcial de l'le de Hanan. Maistous les organismes n'avaient pas les relations per-mettant d'en bnficier. Et ceux qui avaient pu enobtenir ne disposaient pas forcment des devisesncessaires. D'o la naissance d'un march noirlocal des licences d'importation, liource d'un flotde pots de vin et de divers scandales de corrup-tion. Prix d'une licence pour l'importation d'unevoiture: 10000 yuans. Le dpartement J'orga-nisation du Parti - dont dpendent 16 autresorganismes - revendit lui seul des licences don-nant le droit d'importer 2 000 automobiles. Lecomit permanent de l'Assemble populaire d'un

    ..,district a revendu des licences pour 150 voitures.C'est, on le voit, l'ensemble des organismes

    . officiels de Hanan qui se trouvent mls cevaste trafic. Le Quotidien de Hainan y a

    . ,ga.gn environ 4 millions de yuans. Ce qui lui per-mIt de distribuer une prime exceptionnelle de 800yuans chacun de ses employs-.

    . A la fin de 1984, les adversaires de Den"X" . '"laOplOg commencrent dnoncer, l'affaire. Ennovembre 1984, Deng Xiaoping alla ',visiter l'le etconfirma sa pol't' s"/ '..d 1 (que: 1 y a un certaJn desor-

    , r~, ce n'est pas grave! dclara-t-i!. Il accordameme l 'Ir ..p ml lard 500 mIllions de yuans de crdits.

    Ourtant Wu Qing u' . . .. d .ga r l, ancIen VICe-mInistre e SIn-1 P

  • f't'

    J.B.

    Le 4 juillet dernicr, le Quo'tidien du (it'U'pIe a publi un article de Huang Kecheng,deuxime secrtaire dela Commission d'inspec-tion disciplinaire du Comit central, o il souli-gnait qu'en ce qui concernait Lin Biao, un sedivisait en deux . Manire de dire que toutn'tait pas mauvais dans son action passe. Le30 juillet, dans le Quotidien de l'conomie ,le vieux marchal Nie Rongzhen voquait,quant lui, les mrites de Lin Biao lors d'uneclbre bataille livre par ce dernier contre lesJaponais.

    En juin de cette anne, le grand remanie-ment des commandements militaires vit la pro-motion d'hommes ayant servi sous Lin Biao.Ainsi Wang Hai, 60 ans, nouveau commandanten chef de l'aviation. Quatre des commissairespolitiques ou commandants nomms la ttedes sept nouvelles rgions militaires sont galc-ment des anciens de la quatrime arme, fortejadis d'un million d'hommes, que commandaLin Biao.

    Deng Xiaoping est manifestement en trainde s'allier avec la clientle du marchal flon.C'est dire quel point son option rforma-trice est loin d'tre pour autant librale. Ultra-gauchiste au dbut de la Rvolutionculturelle, c'est Lin Biao qui avait pur l'ar-me ds 1965 et fabriqu le Petit livrerouge . Sous son rgne, l'arme assuma J'es-sentiel du pouvoir tous les niveaux de la so-cit. Mais il semble bien que, selon l'expres-sion consacre, Lin Biao se soit drap dans ledrapeau rouge pour mieux l'attaquer . Entout cas pour attaquer Mao, puisqu'il prparacontre lui le pusch avort de 1971. D'aprs lesdocuments publis par les maostes dans le cou-rant de 1973, Lin Biao est prsent comme unultra-conservateur confucen : L'tats'enrichit et le peuple s'appauvrit. L'envoi desjeunes la campagne, ainsi que celui descadres, snt une manire de camoufler le ch-mage et une forme dguise de travauxforcs : tels sont les propos pleins de bonsens qu'il aurait tenus avant sa chute.

    L'objectif dsormais avou de Deng Xiao-ping est de faire nommer Hu Yaobang, sondauphin actuellement la tte du parti, chef dela Commission militaire du Comit central,c'est--dire chef de l'arme; Il rencontre dansce projet la ferme opposition des conserva-teurs . Aussi fait-il flche de tout bois et her-che-t-il le soutien des anciens de la 4< arme deLin Biao.

    gers pOlir dvelopper le pays, nous del'ons n:iflc:r ce que ceux-ci correspondenr aux besoins du so-ci,1Iisme. Nous luttons pOlir le socialisme, 11(111

    .---------------------

    RHABILITATION RAMPANTE DELIN BIAO

    Par ailleurs, les conservateurs Il exploitenten sous-main lin certain mcontentement popu-laire, quand ils ne le suscitent pas carrment.Cible: les excs d'une ouverture qui profite uncminorit privilgie de cadres ou de nouveauxriches , le dveloppement de la corruption et dc J'influence pernicieuse du mode de vie occi-dental, J'inflation enfin. (Cette dernire sera de7 11/0 en moyenne cette anne, ct de Il 11/0 dans lesvilles.)

    Le 18 septembre dernier, eut lieu Pkin,place Tien An Men, une bien curieuse dmonstra-tion. Un millier d'tudiants de l'universit deBeida y manifestrent contre la renaissance dumilitarisme japonais et contre ({ l'invasion co-nomique japonaise . Prtexte : le 15 aot dcr-nier, le Premier ministre japonais avait assist une crmonie la mmoire de militaires tus aucours de la dernire guerre, dont certains auraientcommis des crimes de guerre en Chine. Autre pr-texte: une sombre affaire d'importation de voitu-res japonaises dont beaucoup se seraient avresdfectueuses. Des dazibaos ', stigmatisant l'in-curie des cadres chargs des affaires d'importa-tion, fleurirent sur les campus pkinois. Toutemanifestation fut interdite et, le 17 septembre,l'universit dc Beida tait boucle par la police.Mais le 18, par petits groupes, des tudiants rus-sirent passer entre les mailles et se regrouperpour manifester place Tien An Men. Des cadresdirigeants reurent I~s meneurs, les flicitrentpour leur esprit patriotique, mais leur firent re-marquer qu'ils se trompaient d'poque. Le mou-vement retomba.

    Mais dans la ville de Xian, il fut beaucoupplus important. Le premier octobre, 50 000 per-sonnes manifestrent sur les mmes mots d'ordrequ' Pkin. Toutes les universits de la villetaient dans la rue, y compris une universit d'uneville voisine dont les tudiants taient venus par letrain. Le 27 septembre, la police locale avait eu enquter sur un mystrieux incident: on avait re-trouv, ligots dans leur chambre d'htel et l'und'eux bless au bras d'un coup de couteau, deuxJaponais membres d'une dlgation commerciale.

    Ce climat un tantinet xnophobe, les motsd'ordre de ces manifestations et l'ampleur de cellede Xian, font planer le plus grand doute sur leurcaractre spontan . Manifestement, les enne-mis de Deng Xiaoping tirent les ficelles.

    . A nouveau l'atmosphre est nla rigueur ido-logique. Le 21 septembre dernier, lors de laConfrence du Parti qui dcida du remaniementdes ~ujpes Jirigeantes, Deng Xiaoping prononaun discours dont le ton tait nettement plus gauche :

    h' . Dans la recherche d'une voie caractrec mOlS et dans les rformes en cours noue; devonsnous en t . .d'a enIr ;l deux principes. Le premier estSSurer la e;u . dl'" .SOcial' . premarIe e a propnete pub!Jqueconsi;:te. ~c second est que, dans notre politique

    ant il tIrer parti des investissemenrs tran-

  • seulemcllt pa'rqe qu'il pt'flTl('( un dveloppementdes forces productiw:s plus rapide que le capita-lisme, mais aussi parce que seul le socialisme escci/pilble d'liminer l'ingalit cC la soif de profit,car':lctristiques du capitalisme.

    Dplorant qu'au cours des dernires annes('on n'ait pas suffisamment rduit J'influencepernicieuse du capitalisme , Deng ajoutait; SinOUS ne renforons pas J'dification d'une culturespirituelle (sous-entendu: socialiste ), l'difica-tion matrielle en ptira et dviera. La circulationdes mauvais produits idologiques doit tre arr-te. La propagande pour la libert de la classepossdante va dans la voie capitaliste et doit trecombattue , concluait-il, en appela!)t un renou-veau de J'tude du marxisme.

    Lors de cette mme Confrence nationale duParti, Chen Yun, le principal opposant la politi-que de Deng, affirmait: La planification cono-mique est le plus important, la rgulation par lemarch un simple complment. Et la revuethorique du Comit central, le cc Drapeaurouge , vient de rappeler que la lutte des clas-ses /l'tait pas teinte , thme qui avait totale-ment disparu depuis quelques annes.

    Actuellement, le secteur d'Etat assure en-viron 45 50 % du P.N.B. Celui de la propritcollective , entre 35 et 40 %. L'conomie priveindividuelle (essentiellement paysanne), 10 15 %. Le quatrime secteur - celui des enclaveses Z.E.S. - reprsente le reste. Mais si l'on ne

    considre que l'industric, le sc\:tcur d'Etat en re-prsente 77 %, le sectcur collct:tif 22 %, les entre-prises privcs 0,1 % et les concessions tran-gres 0,9 %. C'est dire que le Parti est loind'avoir perdu le contrle de la situation, malgrles risques de drapage. \1 se prpare mme leresserrer. Et, comme toujours, le tour de vis va sefaire d'abord sentir dans le domaine idologique.Le pouvoir a dcid de lim iter 20 fens(1 yuan = 100 fens) le prix des revues. Ce qui ris-que de faire disparatre les dernires publicationsde la presse libre , contre laquelle les attaquesont r:pris avecvirulenc. -._.

    La rduction d'un million des effectifs del'arme s'accompagne d'une augmentation 'pres-que quivalente de ceux de la police. Inutile devoir enfin dans ra relative dmilitarisation dela socit chinoise un signe de libralisme. Certes,une partie de l'industrie militaire a t remise aux civils . Soixante aroports militaires viennentd'tre dclassifis , ainsi que certains ports etune ligne de chemin de fer. La conscription rem-place le volontariat pour le recrutement de l'ar-me. Mais il s'agit d'une conscription trs slec-tive. Tous ne sont pas appels, le Parti ayant lacharge de dfinir des quotas. Par ailleurs, l'article19 de la loi de conscription fait obligation aux or-ganismes chargs du recrutement de veiller ceque les nouvelles recrues soient politiquementsres ), et a impitoyablement cart ceux qui neremplissent pas nos critres politiques .

    Jacques BROYELLE

    Remember "Vietnam"

    Es sind jetzt elf Jahre her,seit dem (nde des Vietnamkriegesund doch kommen immer noch linksgerichtete Gesprichspartner aur ihnzu sprechen.Um vom eigentlichen Gesprchsthema abzulenken fallenSatze wie:"Mat dene Sauereien di d'Amerikaner am Vietnam gemaach

    hun " oder "firwat sin se nett tischter do fortgaangen7" U.S.w.Wie unberlegt und wie falsch solche Stze sind,merkt man bereits

    wenn man sich der heutigen politischen Lage Vietnams bewusst wird.

    Am ratsamsten aber ist es sich einen kleinen historischen

    Ueberblick ber das Land zu verschaffen.lm 18ten Jahrhundert hatte

    der Vietnam unter chinesischer Fremdherrschaft zu leiden.Das Land

    wurde wirtschaftlich von den Chinesen ausgebeutet,was eine Ver-armung sowie den geistigen Niedergang der Bevolkerung mit sichbrachte.lm 19ten Jahrhundert bemachtigten sich die franzosen desLandes und h

    mac ten es zu einer Kolonie.Wohl ging es den VietnamesenvOn nUn

    an bessBr,jedoch liB86 die wirtschaftliche Entwicklung desVOlkes .b - V~el zu wnschen brig.lm 2ten Weltkrieg geriet der Vietnam,eOingt d .

    urch d~e Kapitulation Frankreichs vor Nazideutschland,inpan.ische W'. ande.Hier begann sich zum ersten Mal ain orgBnisierter

    E!rstandZ:u bilden. -22-

  • Nachdem die Japaner 1945 an Bord der USS Missouri,unter

    Aufsicht des amerikanischen GeneraIs Mc Arthur,den Waffenstilistandund ihre Kapitulation unterzeichnet hatten,wurde der Vietnam wieder

    unter franzasisehe Kontrolle geaetzt.Mit ehinesiseher und ruseiseher

    Hilfe wurde der organisierte Widerstand (Attentat-Terrorismus},derjetzt grassere Ausmaese errreichte,gefardert und die Franzosen ineine ~nhaltbBre Lage versetzt.Die entscheidende Niederlage erlittendie franzosen naeh massivem Artilleriegefeeht 1954 bei Dien Bien Phu.

    Die franzasigehe Regierung sah sieh hierdurch gezwungen in GenfFriedensverhandlungen aufzunehmen.Naeh dissen Verhandlungen entstand

    eine vollig neue SituBtion:MBn einigte sieh auf die Trennung zwi-

    schen dem totalitren,kommunistisehen Nordvietnam und der Demokratie

    Sdvietnams.Gleiehzeitig mussten aIle franzsisehen Truppen vietnam-

    eaisehen Boden verlassen,whrend die im Sden operierenden Terroristen(Vietcong) bestehen blieben und mit sowjetiseher Hilfe grausameAttentate und Ueberflle auabten.Aueh folterten sie in brutaler

    Weise Gefangene,was spter die amerikanisehen Truppen veranlasste

    sieh zu revanchieren.Wir sehen also dass der sptere,I964 beginnende,

    Vietnamkrieg nur durch die militarisehe,insbesonders aber durch diepolitische Unfhigkeit Frankreiehe auf den Genfer Verhandlungen,er-

    moglicht wurde'.Da die junge Demokratie Sdvietnams auf sieh alleine ange-

    wiesen war und die sus den Genfer Verhandlungsn hervorgegangenen Ver-

    trage nicht zu Gunsten S'dvietnams ausgefallen waren,ergab sieh bald

    die Notwendigkeit fr den Sden,grssere Investitionen aus den U.S.A.zu erbitten.

    Bedingt durch neue Terroraktionen der VieteQng entstand einepolitisch unstabile Lage mit haufigen Maehtweeheeln,welehe zum ersten

    Mal die Schwaehe der sdvietnamesieehen Armee verdeutliehte.Fr wei-

    tere Terrorakte sorgte ~uch die immer strker werdende nordvietnam-esische Armee.Als den Vereinigten Staaten von Amerika bewusst wurde,

    dase die Sehwaehe des Sdens zu seiner sieheren Eroberung durch den

    No~den fhren mueste,vergrsserten sie in drei Etappen ihre Unter-sttzung: a) Die sehleeht ausgebildete und organiaierte sdvietnam-esische Armee bekam von amerikanisehen Milit~rberatern eine vlligneue Struktur.

    b) Die zum grasstsn Teil veral tete Aueetattung des Sdenswurde teilweise durch hochwertig neues Material ersetzt.Uoch musstenclie Ame Ok .

    rl aner gleich feststellen dass man in kurzer Zeit nieht dasnachhol ~

    en kann,was jahrelang versaumt wurde.1

    -1-'1-

  • c) 50 ergab sich die dringende Notwendigkeit amerikanischeJ.'m 5den zu stationnieren und permanent in AlarmbereitschaftTruppen

    ozu halten.1964 begann der eigentliche Krieg nach einem Ueberfell des

    Nordcns auf den Sden,der jedoch von den Amerikanern gebremst undvereitelt wurde.Militarisch wre der Krieg zu diesem Zeitpunkt zugewin nen gewesen,aber die politische Lage mach te der Ueberlegenheit

    d~r U~S~Army gegenber der nurdvietnamesischen Armee einen 5trichdurch diese Rechnung,dies in zwei Hauptpunkten:

    1) Die ffentliche Meinung in der westlichen Welt wurde gezieltin eine Richtung gelenkt,d~h.die Masse der Bev61kerung wurdemit Hilfe einseitiger Information gegen die U.S.Intervention

    in Vietnam aufgehetzt. (Zum Scham der luxemburger Bevlker-ung gab es auch hier Minoritten die die Muler nicht gross

    genug aufreissBn konnten)2) Durch politischen Druck von Seiten des roten Zarenreiches

    (UdSSR) wagten die Vereinigten Staaten nicht Nordvietnam

    einen totalen Krieg zu erklren,der e~nen hundertprozentigen5ieg der Amerikaner bedeutet htte,sondern sahen sich gezwung-

    en Dorfer und Stdte zu bombardieren.

    '1

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    den U.S.A. und Nordvietnam.Die pltzliche Varhandlungs-des Nordens war darauf zurckzufhren,dass sie mit Hilfe

    Trotz der gegebenen Nachteile gelangen den Amerikanern von 1964 bis1968 grssere Siege,insbesondera die Befreiung von Stadten die in dieHande der Vietcong geraten waren.Um nur einige Beispiele zu nennen:

    H~rbst 1965 - Drang Tal / 1967 - Zerst6rung aller nordvietnamesischenSttzpunkte auf der Insel Tanh Dinh / Januar-februar 1968 - Hu undKhe Sanh 1 sowie die Verminung d~8 Ho Shi Minh Pfades.Alle diese Siege WUrde~durch den Einsetz der Msrines,Green Berets,Ist Air Cavalry Division ~und 5EAL (eine Elitetruppe der U.S.Marinee) davongetragen.Leider hatteman es aber versumt,den entscheidenden Schlag gegen den Norden durch-zuf"h

    .. u ren und sa konnte die erste grosse Ttofferiiive des Nordens nur

    mit grossen Verlusten gebremst werden,wBs auch hier in Europa eine neuep ...rnpagandawelle mit sich brachte.Von nun an schleppte sich der Krieg

    sus"s e ' t lrs angsam voran,den Amerikanern mach te die unfaire Propagandasehwe' "

    r zu schaffen,wahrend der Norden durch die Bombardierung entmutigtwu rd'e' 'r, "1 . : ..m Mal. 1968 begonnen dann auch die ersten inoffiziellen Verhand-

    Ungen Z'toIischen~il" , ., ,

    l.:J.gkeitcl" ' "

    .:J.es e " V@ ,.~. erhandlungen gedachten,den letzten Trumpf der Ameriknner,die

    omba d'r .:J.erun 'h l

    t'e-if . , 9 l. rerlStdte,zu verhindern und somit den Sden sturm-Zu ma h

    . '. . C en. Durch den immer grosser werdenden 0 ruck desinformiender'"en ''~.:J.nigte

    men sic h s chI i e 5 5 lie h 8 u f d as S t 0 r pen der 11 s ta r f~ nden 11-1..~-

  • Bombardierung.(Eine Entscheidung die durch politischen Druck erfolgteund spater einem ganzen Volk die Freiheit nahm.)

    lm September 1969 erklart U.S.Prasident Nixon die schrittweise

    Vietnamisierung des Krieges.(Hier haben wir wieder einmal das typischeBeispiel einer Entscheidung die durch politiBchen Druck erfolgte undspater .. ) .Jetzt aber ging es Schlag Buf Schleg: .. lm Januar - Februar1972 wurde die zweite grosse T~toffensive,(die politisch sowie militr-isch keinerlei Wert mehr hatte da das Ende des Krieges feststand)nur mittotaler Bombardierung durch die U.S.Air For~e und U.S.Navy gestop~,jedochwird kurze Zeit danach bekannt gegeben dass die amerikanischen Truppen

    (70.000 Mann) nicht mehr in die Kampfe eingreifen werden (wieder eineEntscheidung die . ).* 1973 wird das Waffenstillstandsabkommen un ter-zeichnet,das unter andere. ainen Abzug al1et 8merikanische~ Truppen ausVietnam enthlt (wieder ).*Am 30ten April"ist es dann soweit,unserePropagandainitiatoren haben ihr Ziel erreicht,die Demokratie Sdvietnam

    ist am Ende und muss aine demtigenda Kapitulation unterzeichnen,die zur

    Proklamierung dar "SozialistischBn Regierung Vietnams" fhrt - einschmutziger Sieg!

    Wie aber prasentiert sich die Situation heute7Hat man damals

    mit Recht gegen Sdvietnam und die U.S.A.protestiert?-Ich glaube

    der Mehrzahl der damaligen Oppositionellen tut es heute bitter leid

    fr ihr unberIegtes Neinsagen,denn nachdem des Land um e~nige hundert-tausend Flchtlinge erleichtert wurde und die letzten Anhanger 5d-viatnams niedergemetzelt'wurden prasentiert sich heute der Vietnam

    aIs eine der blutigsten und fanatischsten Diktaturen,die nur nochvon Duvaliers Haiti bertroffen wurde,die ea je gab und gibt.lnzwischenhat sich aber auch die alte Beziehu-n zwischel1 Vi-ei:nam U'l'ld China '8uf-

    ge16st.Ja,beide Steeten sind zu Erzfeinden gewoiden.Apropos Erzfeind,Kambodscha

    Jos Lauer

  • ,,1,1

    '1

    1

    ~

    ILAOS'

    llvee' reconnais.sanee, ifs ont t'envoys par des amis laotiens rivant:en France.

    La Chille est sans doute le seulpays fournir une aide, modeste'.mais avoue, la rsistance.. Dans laprovince de Yunnan, il y a un campd'entranement., celui de Nouang-La. Les futurs maquisards s'y ren-dent pied, traversant une panie del'Ouest laotien. Selon un Hmong quiy fut entran. on reoit Nouang,La une fonnation politique quiparait tre =ntiellement un codede lxirine conduite auprs des papu-latiom et une instnlction militairequi peut durer de quatre huit mois"Le:i rsistants sont ensuite rinftrsau Laos aveC' un uniforme, une.arme. de3 munitions et un peu de!

    nouni~ .Mais lorsqu'il se rendit dans le

    Yunnan au dbut de 1985 pour ydemander des mdicaments, Vong-~ Dar~uk fut .inform par sesInterlocuteurs chinoIS que le soutien . la gll.rilla ~ambodgienne taitd60r.n.au pnontatre, que la Chinetait encore pauvre et qu'il devaitchercher ailleurs de- J'aide.

    lA risislaru:e /tioliettrll! jxudede bons capilai~s, mais il lui man-que un gnral capabJe de coordolt-~r les activitts d'u~ vingtai~ degroupuscules. nolU a dit un eJ:pertmilitaire occidental Le terrain estpropice. la populotipn sympathi-sante, el les comp/icils ne man-quent pas, mrme Vientiane._Pour un diplomate', occidental cnposte Bangkolc. - ~e drame de larhislaru:e laorienne ~st son e:xtrrmeparpillement. 1/ lui manque unchef, un symbole, quelqu un commeSihan.ouk au Cmbodge -.

    JACQUES BEKAERT.

    ,1;~_,,;::-:;~~~;~~.::~_L:.~:-::R::'':':-,'.:. ". ".':. ::.. '. . - ..' ~ ....

    A~SeLAgH~~~i~:I:uD~I~:~",'i;},;\';CH'I~'~;::"-A~;;(:~~~~~2"~.;;::::;VIETNAM!1 __-....

    omt.reS et le M.H::on~; Au~efoLS, connus, les selili peut~tre dont la :::dl:5~~~~NII$h::rr:::' J

    ~~:}~lf:~f~~ i;~;;~h~~;i:~,Ili,ilt"V~h~iang 'SanCho~thOkvi~ ~,~~~'t:[;t)d~ ancie'; officier, r/zne I:iii:iI~~ 1 Ban Houey Tou

    ~~tdf~~~ ~~h~tkoU: u~et r~istance danti- :_ Cb' ORj I"les montagne3 de la province vie namlenne ans 180g al \ Il....

    nandaisc de Chiang-Rai. 11 y les' collines du nord- '~".' .....igne l'anglais aux enfanu ~e3 ouest du Laos {

    istanLS. Chan Souk, un anCIen ,embre de l'arme royale laotienne, O~ ,t de l'au~ cOt du fleuve, ~u cur l'Etranger; en partie parce que. ~ ~\

    maquIS - de la proVlIlce de anciens soldaLS d'une arme finan- Ch M J::o "!IIltha. dans l'~uest du Laos. ce par la CIA. ib furent la cible lang 81 ~ {Avec ses troIS cenU ou quatre d'une campa~e trs dure mene

    hommes arms, Chan Sou~ se par 1e3 autont~ communistes lao- "dans la mouvance neutraliste tiennes, soutenues par leurs alli= ,

    Dt l'ancien gn~1 Iles attaques-suicide3Pet rete . doute que quelques centalIles de chent surtout sa dpendance enversgUerre psycholo i 'ue 1.: rebelles arms.. souvent dirig$ par le Vietnam et une disparit cho-

    or, ars 1985, nollS a :X%liqu d'anciens officiers de l'arme royilc. quante entre le style de vie des.nd, Vongkham Darasouk, noson Oublie ou, plllS souvent, d6crie. cadres dirigeants et celui de la popu-

    lU eflCerc/~ Je Village de B::', manquant de tout, la r~istance Ia~ laon rurale. Ils sont entrs en dissi-"frite bourgade de dna ce7lls' tie~e est fragment~~n ~ines de

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    Microphone incorpor.Le prix.Le s8f\1ice apres-vente eHic

  • b8RSTOERUNG DZh UMWJLT DURCH DEN HAMBURGER ? S

    NeuliGh stiess ich auf das Umweltmagazin 'natur' mit der Titel=;;chlagzt:ile "Es ist kaum zu fassen: Wie du:cch llamtJure;er dieUmwelt zerst~rt wird."Dies weckte meine Neugier, da ich als Schler ~fters in Qer ~uKurzen Xittagspause einen Hambur~er verdrUcke, obwohl icn miroewusst bin, dass Chemikalien darin enthalten sind.Fo"lgendes bas iert "auf dem Zeitungsbericht von 'ria-tr' 'Nr. 10ktober 1985.

    Die neue Welternahrung im Einheitsstil bringt den Food-KonzernenRiesen6ewinne. Fast 100 Milliarden Mark setzten sie 1984 um:in 38.000 Restaurants in allen Erdteilen. Damit weltweit jeQeSekunde ein paar ilUndert Hamburger verkauft werden k~nnen,werden landwirtschaftlic.b.e Strukturen brutal verandert:

    t' Tropische Regenwalder mssen der Viehzuc.b.t weichen, und vielenMenschen in der Dritten Welt wird die Ernahrun5sgrundlabe

    zel:st~rt.Es ist ein internationales Handlernetz, aus den USA gesteuert,von Poli tikern vieler Lander untersttzt. Sa. infizieren sieLand lr Land, Kontinent fr Kontinent, Kultur fr Kulturmit dem Hamburger-Syndrom: Hamburgeritis.lm Jahre 1955 wurde in Chicago das erste Mc Donald's Restaurant

    er~ffnet; 1960 waren es bereits 200, 1984 wurde bei Atlantain den Vereinigten Staaten das achttausendste Restaurant er-offnet. Bis zu 1990 solI das Unternehmen 10.000 Geschaftsein-heiten haben, und zur Jahrtausendwende, wenn alles klappt,

    ~ar 1~.OOO Laden aut der Bauzen Welt. Der Umsatz solI dabei"Vl,)ll 32 f'ililliarden lVlark (1984) auf irbendwo in der Nahe von100 Milliarden Mark im Jahr 2000 stei6en.

    ,In den Landern, in die die amerikanischen Burger-Imperialisten~infallen, provozieren sie den einheimischen Einzelhandel~~d. die Gastronomie sotort zur panischen Grndung von

    ~S:fl-auch-Unternehm.en.~~~. Kuchen um den ea geht, iat der aogenannte Ausser-Haus-Ver-zehr ... Immer mehr Menschen eesen immer ael tener daheim.Di ",

    e Ronstoffe zur Produktion und Verpackung des Hamburgerskommen von allen teilen der Erde. Das Food-Monopoly ziehtgUch zunehmend Branchenfremde in seinsn Bann: z.E.: der ElekLro-Konzern' ITT .L.S ' s~ieg in Grossbackereien und den Handel mi t

    ~at~~t ein.M~llionen . . ,.d - gewlnne werden erzielt indem man durch cen AgrotJu~lness,en Wettb_ ewerb ausser Kraft setzt.Ul' die W b

    sr ung werden j~hrlich 450 Millioaen Mark ausbesetzt.

    1

    : 11

    'i'11

  • Die 'v'iel't)UIi~t:n sind geziel t i'r Kinder, da diest:.: auch nocn El tenlund die e;anze Familie mi'toringen.ErschrecKend i8 t j edocll, das 8 die in l'1i t telamerika wei tgellend"ungenutzte" Regenwalder in Weideland umgewandelt wurden.Heute sind oereits ber 60 % der tropischen Walder zwischenMexico und Panama zerstort. Geht die Vernichtung mit der gegen-wartigen Gescnwindigkeit weiter, wird auch der Rest innerhalbder nachsten 20 Janre verschwunden sein - bis au.f wenige Fleckenin Naturparks und Schutzgebieten.

    - _. .

    In Costa Rica achrumpften die Walder in den Jahren zwischen19?0 und 197d von 72% auf 34% der Landesflache. lm gleichenZeitraum wurde die Weideflache verdoppelt. Ungefahr 50.000bis 70.000 Hektar Wald werden pro Jahr vernichtet, ein grosserTeil avon wird nur zerstort, um Platz fr die Viehzucnt zugewinnen. Die Costaricaner selbst jedoch bekommen immer wenigerFleisch, weil das Fleisch fUr den Hamuur~er-Markt ausgefhrtwird.Costa Rica exportiert zur Zeit jahrlich 9000 Tonnen Rinderfleisch.Was fr die einen gewinntrachtige Investitionn bedeutet,beschert der Masse Armut.Als in Costa Rica vor einigen Jahren ein Flugzeug mit ~inderfleisch auf dem Weg in die USA abstrzte, musste die Polizeidie halbverbrnnte Ladung vor dem Hunger leidender Menschenschtzen.Die Fast-Food Unternehmen geben nur ungern zu, dass sie inrRindfleisch aus dem Ausland importieren, besonders seitdem40 Container mit als Rindfleisch ausgegebenem Kanguruh-Fleischaus Australien entdeckt wurden.Rindfleisch ist nach Kaffee und Bananen und vor Zucker der dritt-wichtigste Exportartikel Costa Ricas.In der fr die Dritte Welt todlichen Schere der ungerechtentIandelsverhaltnisse der "terme of trade" zwischen Industrie-

    g~~ern und Agrarprodukten, entwickelt sich der ~wang zu stei-_genden Exporten.Die,Umwandlung von' Urwald"in Weideland fr Hamburgerkheliegt genau im Trend. Die Falge: Die ohnehin ungerechteLa~4b~sitzkonzentrationverscharft sich. Die Rinder werdenmit Sojascnrot aus der Dritten Welt gefttert.Die Ueb~rschwemmungskatastrophen im Sden Brasiliens konnenin d'~eser extremen Form aIs unmittelbare Folge des Waldes

    anges~he!l werden.(Nun ja, trotzdem

    Guten Appetit)

  • /DO SIER:7

    -30-

    TERRORISMED'ETATLUTTe POUR LA' DeFeNse DC NOTRe

    SOCIETC

    II . CHRONOLOGIE DES ACTIONS DE SOUTIEN' AU TERRORISME

    ENTREPRISES PAR LA tIBYE~ 1980-1985

    Document tabli par le d~partement d'Etat

    1985

    DECEMBRE - Italie, Autriche : Les passeports utiliss par lesterroristes d'Abou Nidal qui ont attaqu les bureauxd'enregistrement d'El Al, ont it fournis par 1a Libye.

    NOVEMBRE - Malte: Le dtournement de l'appareil d'Egypeair par deshommes d'Abou Nidsl a trs bien pu bn~ficier d'un appui libyen.- Egypte : Un commando de quatre agents libyens est arrt peu detemps avant une tentative d'attaque contre une runion d'exilslibyens. L'ancien Premier ministre Bakouch tait la cible principalede cet attentat.

    OCTOBRE - Grce : A Ath~nes, un ngociant libyen est bless par deuxtireurs la victime avait quitt son pays cinq ans auparavant.

    SEPTEMBRE - Tunisie : Un diplomate libyen introduit en fraude unecentaine de lettres piges adresses des journalistes se trouvanten Tunisie. Plusieurs de ces lettres explosent, blessant deuxpostiers ; la Tunisie rompt ses relations diplomatiques avec laLibye.

    MAI - EtatS-Unis : Un diplomate libyen en poste aux Nations uniesest dclar persona non grata et seize autres .de ses concitoyens

    s~nt somms de comparatre devant une chambre d'accusation pourrepondre d'un complot visant assassiner des dissidents libyenspr'

    ,esents dans divers Etats.

    :~RIL - Allemagne f~d~rale Un citoyen marocain rsidant ena;~~?~ique fdrale depuis 1960 est assassin par un Libyen qui est

    ete sur-le-champ:s~le~a~ne fdral~ : Un tudiant libyen opposant de Kadhafi est

    sass i n B d ~ l' ~ ,L'as onn par un tueur e meme nationa it , ~pi est arrete."sassin t' a egalement bless deux passants allemAnds, dont l'un a

    serieUse " 1 cl~ibtes cl .ment touche. La victime etait depuis deux ans l une esU regime libyen.

    1~I11

  • ;,.~_Chypre : Un homme d'affaires,libyen est.assassin~ dans le centrede Nicosie ~ar ~~ tir~ur non identifi. La victime dirigeait unholding de forages en mer et tait rpute faire partie desopposants au dirigeant libyen.

    MARS - Italie : Un bijoutier libyen est tu dans son magasin deRome. Un pistolet muni d'un silencieux; abandonn' par l'assassin,est trouv sur les lieux du crime.

    FEVRIER - Autriche: L'ancien ambassadeur de Libye en Autriche estgrivement bless de deux coups de feu tirs d'une voiture garedevant sa. maison a Vienne. Il avait d'abord soutenu Kadhafi lorsquece dernier avait pris le pouvoir en 1969, mais coeur par lergime, il avait quitt son poste en 19aO.

    1984

    NOVEMBRE - Egypte : Le prsident Moubarak annonce que quatreassassins envoys par la Libye pour assassiner l'ancien premiermini~tre libyen Bakouch ont t arr~ts et obliges d'envoyer

    l'~mbassade de Libye Malte de fausses photographies montrant lecadavre de Bakoucn. De source officielle libyenne, l'ex~cution de cedernier avait alors t annonce comme tant le fait de commandossuicide envoys l'tranger "pour liquider les ennemis de larvolution"

    SEPTEMBRE - Italie: Un exil libyen est dcouvert billonn ettrangl dans un htel de Rome. La victime avait fait l'objet dedemandes d'extradition de la part de la Libye.- Tchad: Les Tchadiens dcouvrent l'existence d'un complot visant assassiner le prsident Hiss~ne Habr~ au moyen d'une valise pige.Les preuves de la conspiration, accompagn~es de photographies de labombe, sont fournies aux Nations unies en fvrier de l'annesuivante; au moment o le Tchad porte plainte contre la Libye.

    AOUT - Royaume-Uni : L'un des six citoyens libyens en attente duprocs au cours d~quel ils. doivent tre jugs pour avoir lanc desattaques la 'bombe Londres en mars 1983, est dcouvert assassindans un appartement de la capitale britannique:' Peut-tre legouvernement libyen avait-il voulu s'assurer de son silence.- Belgique : Une bombe dtruit une voiture gare en face del'ambassade du Zare Bruxelles.

    JUILLET - Belgique: Une bombe explose dans l'agence d'Air Zare Bruxelles.- Mer Rouge : La Libye fait poser des mines en Mer Rouge~ causantdes dgts dix-huit navires marchands de plusieurs nationalits.-~ : Deux tudiants libyens sont dcouverts assassins dansleur appartement. Les circonstances du crime rappellent lesexcutions d'tudiants opposs Kadhafi qui se sont produites en1:80 et 1981. Les deux hommes avaient t frapps; trangls etbaillonns avant d'tre abattus de deux balles"dans le dos.

    JUIN - Grce: "Le rdacteur en chef d'un priodique arabed'OPPosition es~ tu par deux hommes motocyclette.-~ : Un citoyen grec d'origine libyenne rput pour faire de lapropagande d'opposition est tu par un agent libyen des Libyan ArabAirlines.

    MAI - 'Libye : L'agence officielle de presse, Jana, annonce que "lesma .l sses libyennes vont former des commandos suicide qui traquerontes trat ~li res et 11es chiens enrags o qu'ils soient et les

    quideront" _ 31-

    JI''1

  • AVRIL - Royaume-Uni : Une bombe dissimule dans une valiseabandonne, probablement dcharge d'un avion libyen, explose Heathrow, l'aroport de Londres, blessant vingt-cinq personnes.- Libye: Un certain nombre de sujets britanniques se trouvant enLibye sont arrts sur de faux motifs et gards en otages pourexercer des pressions sur le gouvernement britannique, tandis que sedroule le sige du bureau des affaires libyennes Londres.- Royaume-Uni : Une policire britannique est tue et onzemanifestants anti-Kadhafi sont blesss par des tirs en provenance dubureau des affaires libyennes Londres. Une fois matres des lieux,les Britanniques y dcouvrent des armes et des cartouches vides.

    1 1

    MARS - Royaume-Uni : Quatre bombes explosent Londres et Manchester prs de maisons habites par des exils libyens ou dansdes lieux frquents par eux. Plus de vingt-cinq personnes sontblesses. Trois autres bombes sont dsamorces. Neuf suspects denationalit libyenne sont arrts.- Soudan : Un bombardier libyen Tupolev 22 lche des bombes surOmdurman, au Soudan, site d'une station de radio utilise 'par lesopposants Kadhafi.

    ~EVRIER - Libye : A la suite du Congrs gnral du peuple libyen,les comits rvolutionnaires annoncent que tous les exils libyens:ioivent retourner dans leur patrie ou s'attendre "tre condamns mort".- Libye La foule met l~ feu l'ambassad@ de Jordanie Tripoli les autorits restent passives.- Congo A Brazzaville, des dissidents tchadiens qui se dclarent.prts ngocier avec le gouvernement de leur pays re~oivent desmenaces.

    1983

    AOUT - Haute-Volta : La Libye fournit un appui logistique auxartisans du coup d'Etat.

    JUILLET - Tchad: La Libye envahit le Tchad pour la secondefois l'occpation dure toujours en 1985.

    "NOVEMBRE - Soudan : plusieurs bombes explosent proximi td'i 'nstdllations du gouvernement Khartoum.

    -32.-

    connus.Pas d'incidents

    1982

    FEVRIER - Libye : Le Congrs 'gnral du peuple libyen lance unavertissement tous les exils : ils doivent rentrer ou''''faire face la colire du peuple".

    JUIN - Allemagne fdrale : Huit tudiants libyens~ tous membresd'un groupe oppos Kadhafi, se plaignent des menaces que fontpeser sur eux des agents libyens.

    OCTOBRE - Soudan : Le complot visant assassiner le dirigeanttchadien Hi' ~_ E " ssene Habre choue et les conspirateurs passent aux aveux.mo~~~,: Deux bombes contenues dans des valises explosent autiby ou les bagages sont dchargs d'un avion en provenance de

    e, Via Halte.AOUT _F-14 de~ : Deux chasseurs libyens SU-22 qui avaient tir sur des

    marin~ am~ricaine sont abattus.

  • JUItLE1l,- 'Etats-Unis ':Un'tudiant-Ubyen, 'opposant: Kadhaft~esttu Ogden, dans l'Utah.

    JUIN - Soudan: Une bombe explose devant l'ambassade du Tchad Khartoum.

    FEVRIER - Italie: A l'aroport de Rome; des tueurs libyens ouvrentle feu sur des passagers en provenance d'Alger. Une importantepersonnalit en exil tait la cible de l'attentat.

    1980. . . . .

    NOVEMBRE - Royaume-Uni A Londres, des tudiants membres del'opposition 80nt sauvagement asgaSQln~9.- Royaume-Uni: Les deux enfanta d'un opposant libyen 80ntempoisonns par des cacahutes contenant du thalium.

    OCTOBRE - Tchad : Les forces libyennes occupent le Tchad et Kadhafitente de faire accepter par la force une union tchado-libyenne.- Gambie: La subversion libyenne provoque une rupture des relationsdiplomatiques. Aux termes du trait de dfense mutuelle~ les troup~sdu Sngal interviennent.

    JUIN - Italie : Un opposant libyen en exil est bless Rome.

    - Italie : Un exil libyen est assassin Milan quelquesheures aprs l'expiration de l'ultimatum lanc par Kadhafi pourle retour d'exil des citoyens libyens.

    MAI - Italie : A Rome; un exil libyen est assassin. Arrt,le tueur affirme avoir t envoy par la Libye "pour excuterun ennemi du peuple".- Grce: Un exil libyen est gorg Athnes.- rtarie : Le corps d'un homme d'affaires libyen est dcouverttrangl Rome.- Allemagne fdrale : Un exil libyen est assassin par arme feu Bonn.- Italie : Un exil libyen est tu Rome de deux balles dansla tte.

    AVRIL - Royaume-Uni Un avocat libyen est tu par arme feu Londres.- Italie: Un homme d'affaires libyen connu est assassin. Sonmeurtrier, arrt~ affirme qu'il tait un ennemi du colonelKadhafi.- Royaume-Uni: Deux tueurs assassinent un journaliste 11byenoppos Kadhafi.

    FEVRIER - Libye: A Tripoli, les ambassades de France et deTunisie sont mises sac et incendies par la foule, tandis queles autorits laissent faire.

    1979

    DECEMBRE - Libye : Une foule value quelque deux millepersonnes met le feu l'ambassade des Etats-Unis Tripoli.Les autorits libyennes laissent sans rponse la requte quileur est faite d'assurer la protection de l'immeuble.

    NOVEMBRE - Allemagne fdrale : Deux Libyens et troisPalestiniens sont arrts la suite d' une op~ration terroristequi n'a pas t rvle. -3>?>-

  • ~ ... ~ _. .-

    Aprs les attentats contre le Boeing de la T.w.a.et un night-club de Berlin, Reagan est rsolu

    frapper le terrorisme la source.Les Europens s'engageront-ils ses cts?

    illiam J. Casey n'est pas unhomme bavard, ce qui estplutt une qualit pour lepatron des services secrets

    amricains. Mais, de tous les prochesde Ronald Reagan, il est sfirement leplus cout. Il est mme considrcomme le plus influent des directeursde la C.i.a. depuis Allen W. Dulles,dans les annes 50.

    Rgulirement, cet ancien avocat etbanquier international runit autourde lui quelques huiles de son agence etplusieurs hauts fonctionnaires desdpartements d'Etat et de la Dfensepour mettre en uvre la doctrineReagan. Laquelle consiste battre enbrche, partout dans le monde, les perces sovito-cubaines.

    Ces runions. a rvl le Washington Post . se droulentdans la salle 208 de rOld ExecutiveOffice Building. situ en face de laMaison-Blanche. On y analyse les op-rations de soutien aux (1 combattantsde la libert l) qui. en Angola, au Nica-ragua. en Afghanistan... luttent contreles rgimes marxistes en place. On ydcide des livraisons d'armes et destactiques suivre.

    Depuis plusieurs mois, Casey sepenche sur le cas du colonel Kadhafiet cherche les moyens de dstabiliserenfin celui que la journaliste ClaireSterling a baptis l' ange tutlaire du

    te~rorisme international )}. .Depuisdcembre dernier et les sanglantsattentats des aroports de Rome et deVienne. Washington est rsolu il. enfinir avec lui. Et c'est dans la salle 208,sans doute, que s'est dcide l'inter-vention de la VIc Flotte dans le golfede Syrte, destine, les 24 et 25 mars, donner une leon au colonel et, aveclui, Moscou, qui l'arme.

    (IOn a descendu Kadhafi enflammes! exultait un haut respon-sable du Pentagone alors que l'USNavy s'loignait des ctes libyennes.mission accomplie. laissant derrireelle les bases de missiles Sam 5 enruine et les paves de quelquesvedettes libyennes. S'est-il rjoui tropvite? Une semaine plus tard, unebombe explosait dans un Boeing de laT.w.a. entre Le Caire et Rome, tuantquatre Amricains. Et Berlin-Ouest;dans la nuit de vendredi samedi,alors que la foule se pressait au dan-cing La Belle. frquent par des Am-ricains, un autre engin de mort tuaitdeux danseurs. dont un sergent del'arme US, et blessait plus de200 clients. Lhorreur. Et la pistelibyenne qui resurgit. confort.: par lesdclarations de J'ambassadeur amri- .cain en R.F.A.. Richard Burt. Kadhafis'estil veng. comme promis. quand:\Radio Tripoli, au lendemain de raffaire de SyrIe. appelait Il tous leshommes de la nalion arabe Il se

    Ct

    -31,-

    SOCIT-

    errorllm... .-

    l'overdoseKadbafi

  • William J. Casey, directeur de la C.i.a. : peu loquace, mais trs cout.

    (1 Le monde a besoin d'un Christ nou-, qui a prtendu avoir t inspir par leveau. 1), s'enflamme-t-il un jour. dans socialisme islamique de Kadhafi.

    ~~ message adress divers chefs L'un de ses camarades. qui purge uneE~a\ arabes. Son Livre vert est la peine de prison vie, a reconnu avoir~eBlbl~ d~ nouvel ge . Son rle est t pay par l'ambassade de Libye (1 reafflrmer et assurer l'autorit du Rome. avant d'aller abattre deux poli-

    peuple et d'tablir des Etats des ciers italiens.masses partout . C'est Kadhafi aussi qui a dbourscoOutre son Livre Vert, Kadhafi JO millions de dollars pour organisersum

    pjte

    , pour mener sa mission bien le massacre des athltes israliens auxr 'es maye 'Depuis l' ns autrement ralistes. Jeux olympiques de 1972, Munich. Il

    finance ongtemps. Il encourage, a organis des funrailles nationalestionnai' arme les mouvements rvolu- pour les cinq terroristes tus. Les troisVeUt 'brcs partout dans le monde Il autres ont t librs ;\. la suite du

    e ranl~r les d ' . 't~les par le t ,mocralies occlden- dtournement. avec prise d'otages.dIverses Q ~rro.nsmc, en soutenant d'un avion de la Lufthansa. Ils ont tCc fUI 0 rg~ntsatlons dj structures. accueillis en hros leur arrivee', Tri-Pa-'s b'aU e:: est encore le cas d'Eta au l' 'lF - slJUC d 1'1 ' , po 1... ,

    .l.n.k.s. ~H'Nl~ "ra c~ ~rlan

  • cours d'une runion prparatoire ausommet. Tokyo, des pays industria-liss, que la France ne s'opposerait pas ce que le problme de la cooprationantiterroriste soit discut dans la capi-tale japonaise. Miracle de la cohabita-tion? Jusqu' prsent, Paris estimaitque ces rencontres devaient traiterexclusivement des questions conomi-ques. L'affaire des otages frimais auLiban, la multiplication des attentatssur le territoire national ont. semble-t-il, chang quelque peu les cartes.Sans compter les bruits inquitantsvenus de Nouvelle-Caldonie, ou cer-tains nlitants du F.l.n.k.s. auraientrep'ris contact avec Kadhafi,

    Mais la France n'est pas la seuledans le collimateur terroriste. L'Y talieest, son tour, menace par le Comi tde soutien aux prisonniers politiquesarabes et du Proche-Orient, qui a posles dernires bombes de Paris. Cegroupe exige la libration de deuxmembres des Fractions armes rvolu-tionnaires libanaises (Far!) dtenus enItalie, Abdallah El Mansouri et Jose-phine Abdo Sarkis. Sinon. ils mena-cent de tuer des Italiens ou qu'ils setrouvent . De surcrot. Kadhafiannonce, maintenant, qu'il pourraitlancer des raids ariens contre lesbases de Sicile utilises par les Amri-cains...

    Mme si les Europens attendentd'avoir la preuve de l'implicationlibyenne Berlin ou dans le Bo~ing dela T.w.a. avant de sengager. la priodesemble propice aux Amricains pourentraner leurs allis lutt~r. deconcert. contre cette monte des prils.Ce serait une tape importante d franchie dans la doctrine Reagan. \VilliamCasey. s'en prenant directement aGor-batchev - ce qui est inhahituel .-dnonait l'autrejl'ur (, ",;ffnr[ grandIS.sant du Kremlin pt'ur

  • .e

    :